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Télécharger les données de l'almanach d'Environnement Canada

Ce billet explique la marche à suivre pour télécharger toutes les observations climatiques pour une station à partir du site web d'Environnement Canada.

Mise à jour (2014-04-16): Les URL et les informations ont été mises à jour pour refléter les changements du site web d'Environnement Canada.

Sur le site web d'Environnement Canada, se trouve une page qui se nomme Archives nationales d'information et de données climatologiques. Pour y arriver, il suffit de cliquer sur le mot Statistiques dans la colonne de gauche sur la page web des prévisions météorologiques d'Environnement Canada.

Saisie d’écran de la page d’Environnement Canada avec une flèche rouge qui pointe vers le mot “Statistiques” dans la colonne de gauche

Cette section donne un accès direct aux archives des observations des stations météorologique d'Environnement Canada. Les saisies de données d'une station météorologique sont habituellement horaire, c'est-à-dire à toutes les heures. Il y a 635 stations météorologiques qui sont accessibles dans cette base de données.

Certes, il est possible d'aller visualiser directement sur le site web les données pour une station. Par exemple, les observations de la station Yellowknife pour la journée du 21 octobre 2008.

Il est même possible de visualiser un graphique, en cliquant sur l'icône au haut de la colonne, pour son élément du temps préféré. La température en degré Celsius pour la station de Yellowknife pour le 21 octobre 2008 par exemple:

On remarquera que les accents sont mals rendus dans le nom de l'axe vertical ainsi que dans le titre du graphique, mais on ne saurait leur en tenir rigueur, l'effort est déjà fort louable et les anglais n'y voient que du feu. Que celui qui n'a jamais eu des problèmes de conversion avec les accents lance la première pierre.

Il est bien sûr possible de prendre ces données et d'en faire un petit graphique maison, bien libellé, qui pourrait nous servir dans une éventuelle publication. C'est ce que j'avais fait, avec l'aide de gnumeric, pour le billet Pourquoi cette passion de la météorologie chez les Québécois?.

Pour un travail assez concis dans le temps et dans l'espace, il est donc aisé et simple de se servir de la page web pour arriver à ses fins.

Par contre, pour obtenir toutes les observations pour une station, le quidam devra cliquer pour chacun des 12 mois de l'année et ce pour chacune des années d'existence de la station. La station de Yellowknife existant depuis 1953, ça donnerait pas moins de 660 clics. C'est long.

Là où ça devient vraiment intéressant c'est que lorsque l'on regarde au bas de la page, on aperçoit qu'il est possible de télécharger les données pour tout le mois d'octobre 2008 dans un seul fichier, que ce soit en format CSV ou XML. Il est même possible, tenez vous bien, de télécharger toutes les données de la station depuis que celle-ci existe!

Ces données peuvent être grandement utiles pour toute personne s'intéressant au climat. Par exemple, pour l'étude sur la fréquence des événements météorologiques précurseurs des nids-de-poule, j'avais utilisé toutes les données d'observation disponibles pour 7 stations météorologiques canadiennes en les téléchargeant sur le web.

Comment faire pour télécharger toutes les données d'une station? Rien de plus simple. Dans ce combat, comme dans beaucoup d'autres, l'utilitaire wget est votre ami. La ligne de commande suivante s'applique sur les systèmes d'exploitation GNU/Linux, les amis sous Windows pourront passer par Cygwin pour effectuer le même travail avec cette ligne de commande.

Voici la ligne de commande qui vous permettra de télécharger toutes les observations horaires pour la station de Yellowknife, de 1953 à aujourd'hui:

for annee in `seq 1953 2008`;do for mois in `seq 1 12`;do wget --content-disposition "http://climat.meteo.gc.ca/climateData/bulkdata_f.html?format=csv&stationID=1706&Year=${annee}&Month=${mois}&Day=14&timeframe=1&submit=++T%C3%A9l%C3%A9charger+%0D%0Ades+donn%C3%A9es" ;done;done


* format= [csv|xml]: pour le format de sortie
* timeframe=1 : pour les données horaires
* timeframe=2 : pour les données quotidiennes
* timeframe=3 : pour les données mensuelles
* day=*: la valeur de la variable "day" n'est pas utilisée et peut-être une valeur arbitraire

Cette commande ira chercher pour vous toutes les données d'observations horaire en format CSV pour la station de Yellowknife. Pour une autre station, il suffit de changer la valeur de la variable StationID. Pour avoir les données en format XML, il suffit de changer la valeur de csv par xml dans l'URL. Pour les données en anglais, changer ++T%C3%A9l%C3%A9charger+%0D%0Ades+donn%C3%A9es pour Download+Data, de même que _f par _e dans l'hyperlien.

Bon téléchargement!

Qu'est-ce que le charbon propre?

Photo d’un train au-dessus de Mr. Net

C'est en lisant un article dans Le Devoir qui traite du discours de Sarah Palin que je suis tombé sur le concept de «charbon propre». Notons que Barack Obama a aussi utilisé cette expression lors de son discours d'inauguration comme candidat démocrate aux élections présidentielles américaines.

Je recopie l'extrait du discours de Sarah Palin:

Dès janvier, avec un gouvernement McCain Palin sous allons contruire de nouvelles pipelines… plus de centrales nucléaires… créer des emplois grâce au charbon propre et nous orienter vers les sources énergie alternatives comme le soleil, le vent et la géothermie.»

et celui de Barack Obama:

As president, I will tap our natural gas reserves, invest in clean coal technology, and find ways to safely harness nuclear power.

Voir un terme, dont j'ignore tout, voisiner avec des concepts comme «centrale nucléaire» et «source d'énergie alternative», m'intrigue. Surtout que charbon propre, ça ressemble sérieusement à un oxymoron.

Je me suis donc attaqué à la question: Qu'est-ce que le «charbon propre»?

Premièrement, une note de traduction. On se doute que Mme Palin n'a pas fait son discours dans la langue de Molière. Le charbon propre est en fait, et on peut le lire dans le discours d'Obama, une traduction de clean coal. Ce terme est même parfois traduit en français par charbon écologique.

Une petite recherche nous mène à la Bibliothèque du Parlement sur un texte intitulé Du charbon propre?, la meilleure référence que j'ai trouvée sur le sujet.

On y apprend que le concept de charbon propre doit être utilisé avec le mot technologie. Il s'agit donc de technologies du charbon propre, qui «désigne de façon générale les technologies qui permettent de réduire l’impact environnemental de l’utilisation du charbon. Il n’existe pas encore de technologies qui permettent d’éliminer les émissions associées à cette utilisation. »

C'est donc une définition assez vague puisqu'à partir du moment où il y a réduction d'impact sur l'environnement, concept flou à souhait, on a affaire à du charbon propre. Les technologies auxquelles font références monsieur Obama et madame Palin sont en fait celles qui n'ont pas encore été inventées. Ils fondent leurs espoirs sur des technologies qui sont à inventer pour assurer, en partie du moins, un apport énergétique écologique.

Le gouvernement du Canada n'est pas en reste. Il finance depuis 2005 les cartes routières technologiques du charbon écologique au Canada, un projet de Ressources naturelles Canada qui a pour mission «de déterminer les voies technologiques qui feront du charbon une ressource énergétique écologique et concurrentielle pour la production d'électricité». Les provinces qui ont le plus à gagner si cette technologie voit le jour sont, à cause des gisements houillers présents sur leurs territoires: l'Alberta et la Saskatchewan.

Le charbon est le combustible fossile le plus abondant sur la planète. C'est le seul dont on ne prévoit pas le tarrissement à moyen terme. Avec notre consommation d'énergie actuelle, il en resterait pour 417 ans alors que pour le pétrole, c'est plutôt 43 ans (source). Soyez certains qu'on en entendra parler abondamment dans les prochaines années.

Mise à jour: à lire sur le blogue du New York Times, The Enduring Allure of ‘Clean Coal’

La neutralité de réseaux: un faux débat

La neutralité de réseaux est à la mode depuis quelques mois, voire quelques années. Et pour cause. La question est maintenant arrivée au Canada et, bien qu'elle soit, comme la plupart des questions légales reliées à la technologie, surtout discuté dans les milieux spécialisés, ce débat touche toute la population qui a accès à internet.

Papier pH

Dernièrement, cette discussion est entrée par la grande porte au Canada, notamment parce que les grands fournisseurs d'accès internet (FAI) du pays, notamment Bell et Rogers, ont commencé à étrangler les données transitant par leurs infrastructures (voir la note de traduction dans le billet Bell Sympatico contrôle votre vitesse pour la définition d'étranglement).

Les pressions se font grandes pour que le parlement canadien légifère sur la neutralité des réseaux, c'est-à-dire pour qu'il force les FAI à accorder la même priorité aux paquets, peu importe leur origine, leur destination ou encore le protocole utilisé.

Or, la neutralité des réseaux est un faux débat. Voici pourquoi.

Le contexte

La bande passante est limitée. Certes elle peut être augmentée avec des investissements dans les infrastructures, physiques et logicielles, mais il ne saurait être question de la multiplier par 10 d'une manière simple. À tout moment, la bande passante disponible est finie.

Pilone

Il y a quelques années, la bande passante était sous-utilisée. La somme des octets transitant sur internet était, sauf pour certains sites particulier lors d'événement précis (le site du Directeur général des élections la journée des élections par exemple), inférieure à ce que le réseau pouvait digérer sans problème. Puisqu'il y avait de l'espace disponible, des technologies et des habitudes utilisant cet espace ce sont développées. Pensons à la lecture vidéo en transit (YouTube!, Vimeo) ou encore à l'échange de fichiers immenses, comme les vidéos encore une fois, utilisant les protocoles comme BitTorrent.

Donc, peu importe la bande passante disponible, l'utilisation qui est faite par les gens et les logiciels s'adaptera pour profiter à plein de cette bande passante.

Pour éviter la congestion du réseau il faudrait donc que les FAI soient toujours en avance sur la demande et qu'ils investissent constamment pour augmenter la bande passante. Bien que théoriquement possible, on ne peut forcer les compagnies de télécommunication dans cette logique expansionniste infinie. Il est donc normal, à moyen terme, que le réseau devienne congestionné.

Les opposants classiques

La question est dès lors, comment doit-on gérer cette congestion? Les tenants de la neutralité optent pour, comme sont nom l'indique, que tous les paquets soient traités sur le même pied d'égalité. Les FAI, quant à eux, font la sourde oreille et préfère être eux-mêmes les gestionnaires de ce qui peut passer rapidement et de ce qui est ralentit sur le réseau.

Dans le premier cas, c'est la congestion assurée. Si tout le monde doit aller à la même vitesse et que la capacité de la bande passante est saturée, tout le monde ira lentement. Les services nécessitant une certaine qualité de bande passante ne pourront alors plus exister. Ce n'est pas une solution viable.

Congestion

Dans le deuxième cas, les FAI pourront favoriser qui bon leur semble. Comme ceux-ci sont, surtout dans le cas canadien, également des fournisseurs de services et de contenus transitant sur internet, il y a tout à penser qu'ils se favoriseront eux-mêmes. Les services n'appartenant pas au FAI ou encore les compagnies n'ayant pas une entente avec eux auront un net désavantage compétitif. Les FAI qui possèdent les infrastructures matérielles sur lesquelles transitent les octets d'internet, forment un oligopole qui aura dès lors toute la marge de manoeuvre pour fixer des prix prohibitifs. L'internet canadien subira alors le même manque de compétition qu'il existe présentement dans le domaine des téléphones portables. Avec les mêmes conséquences.

La solution

Mais alors, quoi faire? De façon générale, les lois doivent s'appuyer sur des principes et non sur des technologies. Il existe déjà une loi qui empêche de profiter de ce genre d'avantage: la loi canadienne sur la concurrence.

Il faudrait donc faire en sorte que cette loi puisse s'appliquer au FAI sur internet. Comment? C'est tout simple. Forcer les FAI à divulguer les règles qu'ils suivent pour faire de l'étranglement.

De cette façon, la loi canadienne sur la concurrence pourra alors s'appliquer. Cette loi ne peut être appliquée en ce moment puisque tout se fait derrière des portes clauses. Les FAI ne pourront plus de cette façon se favoriser eux-mêmes aux détriments des autres. Il sera aussi possible de choisir son FAI en fonction de sa politique d'étranglement. Certains besoins pourront alors se cantonner sur certaines architectures (un FAI pourrait se spécialiser sur la disponibilité 24/7 alors qu'un autre pourrait offrir un service garantit lors des périodes de pointe plus ponctuelles).

balance.jpg

Base de données de QuebecTorrent: transfert sur torrent411.com

Je suis surpris là. Voici ce que je viens de recevoir par courriel:

Bonjour,

Suite aux récents changements qui ont poussé QuebecTorrent.com à retirer tous les torrents de son site en plus d’y afficher un message émit par la Cour Supérieur du Québec, voici la solution que vous attendiez tous et toutes avec impatience!

Nous fêtons le lancement officiel de Torrent411.com! Venez y retrouver tous vos ami(e)s de la plus belle communauté francophone!

C’est génial…

Tous les comptes des membres de QuebecTorrent.com ont été transférés avec succès!
Tous les torrents ont été transférés avec succès!
Tous les membres de l’équipe derrière QuebecTorrent.com ont été conservés, à l’exception du défunt Doditz, notre ancien Admin préféré qui par ordre de la cour n’a pu suivre le bâteau.
Tous vos ratios, vos commentaires, vos profiles, vos avatars ont été transférés avec succès!
Plus aucune censure (blacklist) ne sera tolérée sur le site!
Vous pourrez aussi célébrer le retour des Cams-Screeners et de toutes les catégories qui avaient dû disparaîtrent ainsi que le contenu local Québécois en tous genres!

Ne laissez pas quiconque vous dicter vos choix! Torrent411.com est là pour reprendre où nous avions laissé.

Toute l’équipe de Torrent411.com vous attend!

Lien rapide: http://www.torrent411.com

Je suis allé faire un tour sur le site et, effectivement, toutes mes informations ont été transférées.

Le site est hébergé en Malaisie alors que celui de QuebecTorrent était aux États-Unis. Un petit whois sur le nom de domaine torrent411.com nous donne:

Registrant:
Domains by Proxy, Inc.
DomainsByProxy.com
15111 N. Hayden Rd., Ste 160, PMB 353
Scottsdale, Arizona 85260
United States

Registered through: GoDaddy.com, Inc. (http://www.godaddy.com)
Domain Name: TORRENT411.COM
Created on: 11-Jul-08
Expires on: 11-Jul-09
Last Updated on: 14-Jul-08

Administrative Contact:
Private, Registration
Domains by Proxy, Inc.
DomainsByProxy.com
15111 N. Hayden Rd., Ste 160, PMB 353
Scottsdale, Arizona 85260
United States
(480) 624-2599 Fax — (480) 624-2599

Technical Contact:
Private, Registration
Domains by Proxy, Inc.
DomainsByProxy.com
15111 N. Hayden Rd., Ste 160, PMB 353
Scottsdale, Arizona 85260
United States
(480) 624-2599 Fax — (480) 624-2599

Domain servers in listed order:
NS1.TORRENT411.COM
NS2.TORRENT411.COM

Difficile de savoir qui est le gestionnaire du site avec ces informations.

La question: comment réagiront les ayants droit qui ont poursuivi QuebecTorrent?

Sujet: Changement d'adresse courriel

Claws Mail Logo

Il y a des années que vous possédez la même adresse courriel (aussi appelée adresse électronique). Celle-ci a une valeur, pas nécessairement monétaire, pour vous puisqu'elle a été disséminée au fil de vos communications électroniques durant toutes ces années. Il est donc coûteux, en quelque sorte, d'être forcé de changer d'adresse courriel puisque vous perdrez, potentiellement, le contact avec des gens qui conservaient cette adresse.

Voici quelques conseils qui vous permettront d'éviter, la grande majorité du temps, de faire partie de ces personnes qui doivent migrer vers une autre adresse courriel.

Ne jamais utiliser l'adresse courriel donnée par son fournisseur internet

Jadis, lorsque nous eûmes notre première connexion internet, nous prenions d'office l'adresse courriel fournie par notre fournisseur internet. Par exemple, en 2002 à l'époque pré-ptaff.ca, mon adresse courriel était miguel.tremblay@sympatico.ca, puisque je faisais affaire avec Bell Sympatico.

Or, il est pratiquement certain qu'au cours des prochaines années vous aurez à changer de fournisseur internet. Que ce soit parce vous désirez faire affaire avec une autre compagnie, beaucoup de cordes résonnent lorsque le nom de Bell Sympatico est évoqué, que vous déménagiez dans une autre ville ou encore parce que vous partez en voyage pendant quelques mois et que vous annuliez votre abonnement internet durant cette période. Les raisons sont nombreuses pour changer de fournisseurs.

Vous aurez donc à changer d'adresse courriel à ce moment puisque vous n'aurez, évidemment, plus accès au serveur courriel de votre ancien fournisseur. Évitez donc tous les sympatico.ca, videotron.com et autres adresses données généreusement par votre fournisseur internet. Ceux-ci savent très bien que c'est une manière de retenir sa clientèle que de leur donner un compte courriel.

Ne pas utiliser son adresse de travail pour les communications personnelles

L'adresse qui vous est fournie par votre travail devrait être utilisée seulement pour le travail. En effet, lorsque vous changerez de boulot, ou prendrez votre retraite, ceux qui vous écriront un courriel à cette adresse, qui n'existe plus, auront un message automatique leur signalant que vous n'êtes plus là. Ceci a plein de bon sens si cette personne vous écrit dans un cadre professionnel, elle doit être informée que vous n'y travaillez plus, mais non si c'est un courriel personnel.

De plus, si jamais votre direction se décide à inspecter votre boîte courriel, elle n'y découvrira que des communications reliées au travail, et non vos 43 courriels de vendredi dernier lorsque vous planifiez votre fin de semaine de camping (avec des gens qui ont une adresse comme clown1980@hotmail.com).

Donc, pour toute personne avec une adresse courriel fournie par son employeur, il faut avoir, au minimum, une deuxième adresse pour toutes les autres communications.

Pour votre adresse personnelle, optez pour un service gratuit avec une interface web

Un service offrant une interface web pour gérer ses courriels est l'option à choisir. Les plus connus sont bien sûr les hotmail et yahoo de ce monde. Vous pourrez ainsi accéder à vos courriels avec une simple connexion internet, peu importe où vous êtes dans le monde et sans que celle-ci soit dépendante d'une relation contractuelle de votre part (ce qui est le cas avec un fournisseur internet).

Il existe une quantité énorme de sites qui offrent ce service, la plupart étant gratuit. Je dresse ici une liste non-exhaustive de ces services, tirée de mon carnet d'adresses. Cette liste ne représente pas mon opinion quant à leur valeur, c'est seulement un échantillon statistiques de ceux qui ont la chance de faire partie de mon carnet d'adresses.

Dans le désordre:

Il est toujours préférable de faire sa migration courriel, dans le cas où vous utilisez un adresse de votre fournisseur internet, lorsque vous avez encore accès à votre boîte postale. Vous pourrez alors faire le tout en douceur et, le jour où cette adresse ne fonctionnera plus, vous aurez migré la majorité de vos amis vers votre nouvelle adresse.

Maintenant semble donc être le bon moment pour faire ce changement. Bonne migration!

Licence: Ce billet est distribuée sous la Licence de documentation libre GNU.

…vive les fichiers torrent du Québec!

Suite du billet QuebecTorrent est mort…

QuebecTorrent est mort… mais où aller? Je vous propose 3 choix. Cliquez sur l'image pour vous y rendre.

Québec-partage

TorrentQC

metro-torrent

Une collaboration avec les commentateurs des billets concernant la fermeture de QuebecTorrent.

Mise à jour: La base de données de QuebecTorrent a été transferée sur torrent411.com.

QuebecTorrent est mort…

Vous avez sans doute entendu parlé de la défaite en justice de QuebecTorrent qui faisait l'object d'une poursuite pour violation de droits d'auteurs par une poignée d'ayant droits de l'industrie. Je leur avais d'ailleurs écrit une lettre ouverte après avoir expliqué l'utilisation que je faisais de ce site.

Le 9 juillet 2008, la Cour supérieure du Québec a émis une injonction permanente ordonnant à son administrateur, Sébastien Brûlotte, de fermer boutique.

Étant membre de QuébecTorrent, j'ai reçu ce courriel de Sébastien Brulotte, que je récopie ici afin de publier tous les côtés de l'histoire. Les hyperliens sont de moi.

Le 11 juillet 2008

Chers Membres,

C’est avec regret que nous avons décidé de consentir à l’injonction qui visait notre site torrent, notre entreprise et moi-même en tant que président de Québectorrent.com Inc.

J’ai pris l’initiative du présent communiqué afin de vous remercier pour votre appui et votre support depuis l’ouverture du site, ainsi que tout au long des procédures judiciaires. Sans vous, toute cette aventure n’aurait pas été aussi enrichissante. Ensemble nous aurons ainsi permis de donner une visibilité à nos artistes auprès de notre communauté en leur rendant disponible une plateforme alternative de diffusion moins coûteuse et tout aussi efficace, pour un plus grand rayonnement de leurs œuvres.

Je désire aussi vous expliquer ma décision de ne pas contester les procédures d’injonction permanente nous ayant été signifiées et contre lesquelles nous avons toujours manifesté notre désaccord. Les bouleversements qu’ont provoqués les sites de type « torrent » et « p2p » ont eu un impact important sur le commerce et la distribution de la musique, des films et de toute œuvre protégés par des droits d’auteurs.

Au moment où nous avons dû prendre une décision quant à la défense de nos intérêts devant les tribunaux, nous avons constaté que tant l’industrie du disque et du film, représentée par l’ADISQ et l’APFTQ, que les utilisateurs et opérateurs de sites de type « torrent » et « p2p », étaient régis par des lois désuètes et manifestement non-adaptées au contexte actuel et à la technologie moderne.

Nous invitons d’ailleurs nos gouvernements à intervenir dans ce domaine et à légiférer de façon à tenir compte des réalités et besoins actuels de sa population. Il va sans dire que cette réalité ne concerne pas seulement les intérêts et besoins des entreprises de distribution, lesquelles devront inévitablement s’ajuster au marché. Elle concerne plus que jamais les consommateurs de musique et de films, sans qui cette industrie ne serait pas aussi bien nantie aujourd’hui. Le législateur doit être à l’écoute de ces consommateurs qui constituent une partie importante de la population.

De plus, je me dois de réagir à la façon dont l’ADISQ a commenté le jugement rendu par la Cour.

La vice-présidente aux affaires publiques et directrice générale de l’ADISQ, Mme Solange Drouin, a commenté qu’il « s’agissait d’une première victoire majeure pour l’industrie locale contre un site torrent et que d’autres poursuites contre de tels sites de téléchargement pourraient être envisagées. »

À l’époque où les procédures nous ont été signifiées, nous avions retenu les services d’un procureur qui, pour des raisons de santé, a dû cesser de nous représenter en mars dernier. Par la suite, au début du mois de mai, nous avons retenu les services de la firme d’avocats Fetch Légal Ltée. pour nous représenter. Nos procureurs nous ont alors indiqué que l’état d’avancement du dossier était limité, et que nous devions requérir du tribunal un délai afin de leur permettre de mettre la cause en état, et de bien nous positionner dans le cadre de notre défense. Une expertise était nécessaire pour contrer celle de l’ADISQ et de l’APFTQ, et une défense devait être produite au dossier. Il ne restait que deux mois avant l’audition. Nos procureurs nous ont recommandé de présenter une requête pour remise de l’audition. L’ADISQ et de l’APFTQ se sont opposées à cette requête. Conséquemment, et suivant les arguments de l’ADISQ et de l’APFTQ, le tribunal a refusé notre demande de remise, et a ordonné la tenue du procès tel que prévu en juillet 2008.

Devant cet état de fait, dans le meilleur intérêt des membres qui nous ont supportés financièrement et de la cause des sites de type « torrent » et « p2p », nous avons préféré ne pas présenter de défense plutôt que de nous défendre de façon inadéquate. Il va de soit que notre intention était d’éviter qu’un précédent juridique nuise aux litiges éventuels de la même nature. Nous croyons avoir pris la bonne décision sur cet aspect, comme le souligne avec justesse Tristan Péloquin dans son blogue du 10 juillet dernier. Nous sommes étonnés de la position de l’ADISQ et de l’APFTQ à l’effet que ce jugement constitue un précédent, puisque dans les faits, il n’y a jamais eu de débat au fond quant aux questions soulevées par le litige.

En définitive, il n’a jamais été de notre intention, dans le cadre de l’exploitation de notre site, de permettre la violation des droits d’auteurs, comme le prétendaient les allégations contenues dans les procédures judiciaires. Nous sommes convaincus que la Cour aurait pu rendre une décision intéressante dans le dossier si elle avait eu à jauger de positions contradictoires, ce qu’elle n’a pas eu à faire…

Nous avons malgré tout l’intention de respecter les termes de l’injonction émise contre nous, mais tenions à rectifier certaines affirmations faites publiquement au cours des derniers jours.

Sébastien Brûlotte, président de Québectorrent.com

Rappelons que Mme Solange Drouin de l'ADISQ est la visionnaire qui avait donné la Chine comme exemple à suivre pour le contrôle d'internet.

Suite du billet: …vive les fichiers torrent du Québec!

Nicolas et moi

En effectuant des recherches pour le billet Les fournisseurs d’accès et le contrôle d’internet, une analogie, j'ai lu le discours de Nicolas Sarkozy sur ses mesures pour civiliser internet. Le commentaire suivant m'a fait sursauter (l'hyperlien est de moi):

D’un côté, des réseaux flambant neuf, des équipements ultra-perfectionnés, et de l’autre des comportements moyenâgeux, où, sous prétexte que c’est du numérique, chacun pourrait librement pratiquer le vol à l’étalage.

C'est que, dans un autre billet intitulé l'obscurantisme de l'ADISQ, j'avais moi-même comparé le type de solutions que Nicolas propose comme une pratique du Moyen Âge.

Première curiosité, Nicolas et moi faisons tous deux références à l'époque du Moyen Âge mais pour des raisons diamétralement opposées; lui c'est le comportement qu'il assimile au Moyen Âge, moi c'est plutôt les mesures qui sont proposées par les ayants droits pour contrer ce comportement.

Deuxième point d'étonnement, deux personnes très différentes ont le même point de comparaison lorsqu'il est question de réglementation sur la technologie: le Moyen Âge. Pour moi, c'est suffisant pour faire de cette référence un lieu commun.

Puisque le titre de ce blogue est justement Hors des lieux communs, je promets de ne plus utiliser cet exemple à l'avenir lorsqu'il sera question de nouvelle règlementation sur la technologie.

Mon étonnement est tellement grand, que je propose une variante de la loi de Godwin:

Plus une discussion sur la réglementation de la technologie dure longtemps, plus la probabilité d'y trouver une comparaison impliquant le Moyen Âge s'approche de 1.

Les fournisseurs d'accès et le contrôle d'internet, une analogie

Nicolas Sarkozy l'a récemment suggéré pour la France. La Suède est en train d'étudier cette possibilité. Chez nous, Solange Drouin de l'ADISQ a demandé au CRTC de l'appliquer. Il s'agit de la suggestion de faire des fournisseurs d'accès internet (FAI) les responsables légaux de ce que circulent sur le réseau, notamment en ce qui concerne les oeuvres protégées par le droit d'auteur. Autrement dit, de faire des FAI les gendarmes d'internet.

C'est une très mauvaise idée. Voici pourquoi.

Le protocole à la base du réseau internet a été conçu de manière que, lorsqu'une communication est établie entre 2 ordinateurs, les noeuds par lesquels l'information transige n'effectuent aucun contrôle sur le contenu: ils ne font que transmettre aveuglément. C'est un des principes les plus importants d'internet: l'intelligence se situe aux bouts du réseau, pas à l'intérieur de celui-ci. Toutes les innovations qui sont apparues grâce à internet au cours des dernières années (pensez à google, wikipédia, YouTube!, ptaff.ca) l'ont été parce que les gens avaient le plein contrôle sur leur bout. Le protocole pour communiquer tous ces 0 et ces 1 lui, n'a pas changé d'un iota. Et, pour ce que l'on peut voir de l'avenir, ce n'est pas prêt de changer.

Visualisation des multiples chemins à travers une portion de l’Internet.

C'est ce principe-là que les politiciens et les gens de l'industrie de la propriété intellectuelle attaquent en voulant faire des FAI des contrôleurs de contenu. Les FAI ont été identifiés parce qu'ils sont la porte d'entrée sur internet. Ils possèdent des noeuds qui sont pratiquement incontournables pour le citoyen moyen qui veut accéder à internet. Ils ont donc été ciblés pour contrôler ce qui s'y passe.

Or, si les FAI doivent contrôler tout ce qui circule sur internet, cela pose d'énormes difficultés. C'est n'est pas pour rien que Solange Drouin de l'ADISQ a cité la Chine en exemple pour le contrôle d'internet. C'est que, pour exercer un contrôle qui est contre la nature du réseau, il faut avoir une approche, et les moyens, d'un système totalitaire.

L'analogie

Étudions l'ampleur de la tâche et les complications qu'entraînerait une telle décision au Canada. Pour ce faire, j'utiliserai l'analogie suivante:

  • les ordinateurs sont représentés par nos maisons;
  • internet est représenté par les routes;
  • les paquets de 0 et de 1 sont transportés les voitures;
  • posons que tous les ponts du Canada sont gérés par des compagnies privées (les FAI).

En dernier lieu, posons que l'alcool de contrebande pose un problème de société grave. Celle-ci est rendue monnaie courante, le gouvernement voit le revenu des taxes sur l'alcool fondre, les grands brasseurs du monde entier prétendent que la production d'alcool est menacée de disparaître si leur modèle de revenu n'est pas protégé (on aura reconnu les oeuvres protégées par le droit d'auteur). Pour combattre ce fléau, le gouvernement décrète que les compagnies privés qui sont en charge des ponts sont responsables si les véhicules qui circulent sur leurs infrastructures transportent de l'alcool de contrebande.

Bar dans une résidence de Villeray

Examinons les défis auxquels feront faces les compagnies privées qui gèrent les ponts.

Défi structurel

Bien qu'une certaine réglementation existe pour les véhicules qui circulent sur les ponts (limite de poids, type de véhicule, conducteur en état d'ébriété, etc.), cette réglementation est la même sur tout le réseau routier et le contrôle est effectué par les autorités responsables (police, ministères des transports, etc.).

Photo d’un poste de péage sur l’autoroute de l’État de Virginie

Avec cette nouvelle loi, les compagnies privées doivent contrôler tous les véhicules. Bien que certains ponts, pas tous, soient munis de guérites pour le péage, la plupart des gens y circulent sans s'arrêter (des cartes magnétiques permettent aux véhicules d'être identifiés, les propriétaires paient un montant mensuel ou reçoivent une facture à la fin du mois). Dorénavant, tous les véhicules devront être contrôlés. La circulation sur les ponts étant déjà problématique à cause des embouteillages, elle le sera encore plus puisque chaque véhicule devra s'arrêter à une guérite. Il faudra donc que les compagnies développent, testent et déploient ces systèmes. Comme il y a des centaines de compagnies différentes en charge des ponts, il y aura fort probablement des centaines de systèmes de guérites différents qui vont être mises en place. De plus les guérites devront aussi répondre aux critères de sécurité du gouvernement, ce qui fait que chaque modification du système devra être approuvée par des fonctionnaires, à moins que le gouvernement n'assouplisse la réglementation pour permettre d'effectuer plus rapidement des changements au système de guérite mais, ce faisant, ils diminuent la sécurité qu'ils sont supposés assurer.

Il y a, bien sûr, des véhicules qui pourront passer sans s'arrêter aux guérites. On pense aux ambulances, aux voitures des policiers, les camions de pompiers, les véhicules diplomatiques, militaires, etc. La compagnie en charge du pont pourrait même louer ou vendre des véhicules « autorisés », véhicules qui seraient dépouillés de toute installation permettant de transporter de l'alcool de contrebande ou, encore mieux, offrir un service d'autobus qui ne s'arrête pas aux guérites. Je reviendra sur ce système de transport plus loin.

Défi juridique

Nos compagnies n'ont aucune expérience ni en contrôle ni en fouille de véhicules. Elles doivent maintenant recruter du personnel et faire en sorte que ceux-ci empêchent tout véhicule de transporter de l'alcool de contrebande sur leurs ponts. Nommons-les les gendarmes. Ces gendarmes ne sont pas des policiers, ils n'ont ni la formation ni le code déontologique de ceux-ci mais, sur le pont, ils auront maintenant les mêmes pouvoir qu'eux. Quelles sont les règles qu'ils utiliseront? Quels recours auront les citoyens contre ces gendarmes? Comment faire pour conjuguer la vie privée et les fouilles systématiques?

Encore une fois, puisqu'il y a des centaines de compagnies privées, il y aura aussi plusieurs façons de faire respecter la nouvelle réglementation. Y aura-t-il moyen de connaître exactement les moyens et politiques mis en place par les compagnies pour faire respecter cette loi? Les textes de loi du gouvernement sont publics et nous pouvons toujours utiliser la loi d'accès à l'information. Cette protection n'existe pas dans le cas des compagnies privées.

Les contenants

L'alcool de contrebande est, parfois, aisément identifiable à l'étiquette. Mais, il est possible de transférer le liquide dans un autre contenant. Les brasseurs ont promis de mettre au point un contenant scellé, inviolable, qui permettra aux gendarmes sur les ponts de l'identifier immédiatement. Nomme-le un contenant certifié.

Bouteille de Klein

Qu'adviendra-t-il des liquides dans les autres contenants? Seront-ils systématiquement saisis? Si oui, n'avantage-t-on pas ainsi les brasseurs commerciaux produisant les quelques contenants certifiés par rapport aux petits brasseurs et aux brasseurs artisanaux qui n'ont pas ces moyens? Si non, devra-t-on tester les liquides dans les contenants non certifiés avant de les laisser passer? Dans ce cas, quels seront les tests? qui sera en charge de l'analyse et comment pourra-t-on vérifier ou contester les résultats? Le conducteur ayant en main un contenant non certifié ne sera-t-il pas indûment ralenti dans ses déplacements?

De plus, si les contenants certifiés sont destinés à être ouvert pour en boire le contenu, comment peut-on s'assurer qu'un bricoleur n'inventera pas dans son sous-sol un bouchon permettant de mettre un autre liquide et de le reboucher? Ou encore d'imiter l'apparence du contenant certifié?

Le cas de la Chine

Voyons maintenant, tout en continuant notre analogie, pourquoi la Chine est en mesure d'effectuer ce contrôle.

Premièrement, le gouvernement chinois possède tous les ponts. Il n'y a donc qu'un seul type d'infrastructure à mettre en place.

Deuxièmement, le style de vie des Chinois est beaucoup moins axé sur les transports sur les routes que peut l'être celui des Canadiens. Cette réglementation touche donc, proportionnellement, moins de gens (quoique ce nombre soit sans cesse croissant).

Troisièmement, la Chine possédant tous les ponts, c'est sa propre réglementation qu'elle met en vigueur. Les Chinois possèdent donc les mêmes leviers contres les gendarmes des ponts que pour ceux des autres secteurs du gouvernement chinois, c'est-à-dire pas grand chose.

Donc, la réglementation peut être appliquée en Chine à cause du monopole étatique qu'il possède. Puisque les pays où ce contrôle est proposé (Canada, France, Suède) n'ont pas de monopole sur les ponts (les FAI) et qu'il est plus qu'improbable qu'il l'impose, la Chine n'est pas un exemple valable pour nos pays.

Notons que je n'ai pas eu à invoquer la liberté d'expression ou encore les droits de l'homme pour démontrer que la méthode chinoise ne peut s'appliquer ici. Je ne veux pas diminuer l'importance ou la valeur de ces arguments, seulement que je n'ai pas eu à les utiliser.

Anticipation

Tout en poursuivant la même analogie, supposons que, malgré tous les problèmes évoqués plus haut, le gouvernement décide tout de même d'aller de l'avant. Que se produira-t-il?

Dans un premier temps, ça ne fera pas l'affaire des compagnies privées responsables des ponts. Ce sont des experts en génie civil, pas en contrôle de véhicules. Mais, puisqu'ils y sont contraints, ils en profiteront pour faire des affaires, loi du marché oblige.

Les gens étant habitués à circuler librement et, surtout, rapidement, ils chercheront des moyens pour revenir à cette situation. Les compagnies possédant les ponts, sensibles à cette demande et aux opportunités commerciales, vont s'organiser en consortium pour proposer un système de transport efficace et rapide évitant les moyens de contrôle (pour l'autre côté de l'analogie, on parle ici de neutralité de réseaux). Ils auront ainsi un monopole, inévitable, sur les moyens de transport efficaces et auront ainsi tous les avantages que cette position implique dans un marché.

Il y aura aussi, bien sûr, un partenariat avec les grands brasseurs, les transporteurs vantant les mérites de ces produits, affichant de la publicité dans les autobus de la compagnie de transport, installant des magasins vendant ces produits aux terminus et aux gares routières.

Le summum de ce marché surviendrait si une même compagnie était un grand brasseur et possédait des ponts. Le potentiel commercial serait dès lors très, très intéressant.

Mais n'est-ce pas déjà le cas?

Les archives de la radio de la SRC et GNU/Linux: pas si sûr finalement

J'ai annoncé que les archives radio de la SRC étaient maintenant disponible sous GNU/Linux. En lisant les commentaires du billet, on se rend compte que, malheureusement, ce ne soit qu'un concours de circonstance et non grâce à un effort de la société d'état.

D'ailleurs, l'ami Alexandre du blogue jaunorange à fait le tour du site web de 15 diffuseurs publics un peu partout à travers le monde (France, Belgique, Québec, Suisse, États-Unis, Allemagne, Autriche, Canada anglais) et les seules archives n'étant pas accessible pour les systèmes GNU/Linux est Radio-Canada. C'est un peu gênant.

Un gentil rappel du mandat vii de Radio-Canada/CBC:

la programmation de la Société devrait à la fois :

[…]

vii: être offerte partout au Canada de la manière la plus adéquate et efficace, au fur et à mesure de la disponibilité des moyens,

Il semble qu’ils soient passé à côté là.

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