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Les archives de la radio de la SRC et GNU/Linux: pas si sûr finalement

J'ai annoncé que les archives radio de la SRC étaient maintenant disponible sous GNU/Linux. En lisant les commentaires du billet, on se rend compte que, malheureusement, ce ne soit qu'un concours de circonstance et non grâce à un effort de la société d'état.

D'ailleurs, l'ami Alexandre du blogue jaunorange à fait le tour du site web de 15 diffuseurs publics un peu partout à travers le monde (France, Belgique, Québec, Suisse, États-Unis, Allemagne, Autriche, Canada anglais) et les seules archives n'étant pas accessible pour les systèmes GNU/Linux est Radio-Canada. C'est un peu gênant.

Un gentil rappel du mandat vii de Radio-Canada/CBC:

la programmation de la Société devrait à la fois :

[…]

vii: être offerte partout au Canada de la manière la plus adéquate et efficace, au fur et à mesure de la disponibilité des moyens,

Il semble qu’ils soient passé à côté là.

Les archives de la radio de la SRC: maintenant disponible pour GNU/Linux

Bruno G n'en a pas parlé, et c'est bien dommage, mais les archives de la radio de Radio-Canada sont maintenant accessibles sous GNU/Linux (testé sous Gentoo). Bon, les boutons et autres outils pour contrôler le flux ne fonctionne pas, pas plus que la lecture des archives vidéo d'ailleurs, mais il est possible d'écouter la radio, c'est déjà ça de pris. Faut reconnaître l'effort, bravo les gars et les filles, c'est apprécié.

J'ai fait cette découverte en cliquant sur un hyperlien qu'on m'a envoyé par courriel. Qu'y a-t-il au bout de cet hyperlien? Un septuagénaire de feu Ville de la Baie, ma ville natale, qui a appris à faire de la planche à neige à 70 ans et qui, vers la fin du reportage, déplore l'utilisation du refroidissement éolien (entrevue maintenant disponible pour vous, amateurs de liberté!).

Vous m'excuserez, mais là je dois y aller, j'ai une rencontre avec Michel Brault.

Université de Montréal et iTunes U: les détails techniques

Suite au lancement du service iTunes U de l'Université de Montréal en début d'année, je me suis posé des questions sur ce service, notamment sur les côtés techniques et les arguments qui ont conduit à ce choix. Les nouvelles couvrant ce sujet reprenant les mêmes 3 paragraphes (Bruno G, Branchez-vous!, itWorldCanada, etc.), j'ai contacté le soutien de ce service pour avoir réponses à mes interrogations. Je ne vous cacherai pas que j'étais aussi motivé par la question de l'accessibilité au contenu pour les gens qui n'ont pas la plateforme Mac ou Windows.

J'ai eu un entretien téléphonique avec Stéphane Boutin, conseiller pédagogique au Bureau de l'environnement numérique d'apprentissage (BENA) et chargé d’application pour le projet iTunes U. Voici un résumé de ce que j'ai appris pendant notre conversation.

Le projet de rendre disponible sur internet une partie du contenu pédagogique produit par l'Université de Montréal a démarré il y a environ 12 mois (début 2007). Pour que l'information soit le plus portable possible, les formats de fichier pouvant être utilisé sur une autre support électronique qu'un ordinateur personnel ont été ciblés, à savoir, les fichiers audios et vidéos. (Cf. Étude d'André H. Caron portant sur la question de l'utilisation de la baladodiffusion de contenus pédagogiques à l'Université de Montréal).

Une revue des moyens de diffusions existant sur le marché a alors été entreprise par l'Université de Montréal. Bien que des technologies libres aient été envisagées, leur choix s'est finalement porté sur iTunes U, car il y avait déjà des universités américaines qui avaient fait ce choix (Berkeley, Stanford, Penn State). L'Université de Montréal a pu consulter les rapports faits par quelques-unes de ces universités et a conclu que ces expériences étaient satisfaisantes.

Une des conditions dans leur choix a été la simplicité pour les utilisateurs. Il ne fallait pas que les utilisateurs aient à suivre une formation pour pouvoir user du service de diffusion. Les utilisateurs se divisent en 3 groupes: les administrateurs (Bureau de l’environnement numérique d’apprentissage, Bureau des communications et des relations publiques), les producteurs de contenus (enseignants, facultés/départements, unités de recherches) et les étudiants. Le service iTunes U répondait à cette condition de facilité d'utilisation.

Il y a 2 manières de rendre un fichier disponible sur iTunes U pour qu'il soit diffusé par leur service. Soit en le téléversant le fichier sur le serveur de Apple, soit en le téléversant sur son propre serveur et en envoyant le lien au service iTunes U. C'est la dernière option qui sera privilégiée par l'Université de Montréal, puisqu'elle permet de diffuser par la suite le contenu sur d'autres plateformes. Le contenu du service d'iTunes U de l'Université de Montréal peut être accédé par tout le monde ou encore seulement par un groupe restreint: étudiant de l'Université de Montréal ou d'un cours en particulier. Ce service est gratuit pour les établissements d'enseignements supérieurs et l'Université de Montréal ne reçoit pas d'argent pour avoir opté pour ce service.

Depuis son lancement, le service iTunes U a été plus populaire que prévu, ce qui fait que le personnel de l'Université de Montréal responsable de ce service (1 personne et 1 concepteur graphiste) accuse un certain retard sur l'échéancier, notamment au niveau du matériel de formation pour l'utilisation du service. Vu ce succès, ils sont en ce moment à la recherche d'autres partenaires à l'Université de Montréal pour la production de contenus et pour assurer le support du site.

Concernant la non disponibilité du contenu pour la plateforme GNU/Linux, un sondage à l'Université de Montréal montre que les systèmes d'exploitations les plus courants sont Windows et Mac OS. À court terme, l'Université de Montréal va explorer d'autres possibilités de diffusion, probablement par l'utilisation d'hyperliens standards, pour rendre le contenu disponible aux autres plateformes. Si vous croyez qu'il est important que le contenu de l'Université de Montréal soit disponible pour les autres plateforme que Windows et Mac, je vous invite à envoyer un courriel au service de iTunes U de l'Université de Montréal pour leur faire savoir.

Quant au message sur la page d'accueil du site iTunes U qui dit que « Ce site a été optimisé pour les fureteurs Microsoft Internet Explorer, version 6.0 et ultérieures, et Netscape, version 6.0 et ultérieures. », c'est un message générique pour les pages web de l'Université de Montréal. Les pages de l'Université de Montréal doivent être fonctionnelles au minimum pour ces 2 navigateurs, mais on m'assure que les pages du service iTunes U sont testées pour les autres navigateurs, dont Firefox j'imagine. Si le bouton « information légale » ne fonctionne pas, ce n'est pas parce que vous n'utilisez pas Internet Explorer, c'est parce qu'il n'y a pas encore de page disponible.

Pour plus de renseignement, je vous invite à consulter la FAQ de iTunes U à l'adresse:
http://www.cefes.umontreal.ca/tic_enseignement/faq_itu.htm.

La page d'accueil pour accéder à iTunes U de l'institution est :
http://itunesu.umontreal.ca/

Le CSIA, les logiciels libres et la nouvelle loi canadienne sur le droit d'auteur

La Canadian Software Innovation Alliance (CSIA), est en ce moment à la recherche d'entreprises qui bénéficient des logiciels libres afin de joindre leurs rangs, entre autre pour soutenir leurs demandes au gouvernement canadien concernant la nouvelle loi sur le droit d'auteur.

Vous pouvez consulter leur livre blanc qui expose les impacts sur le logiciel libre de la nouvelle loi sur le droit d'auteur, en particulier en ce qui concerne la fameuse protection légale pour l'anti-contournement (anti-circumvention).

Si vous êtes intéressé, ou si vous connaissez quelqu'un qui pourrait l'être, à joindre le CSIA, vous n'avez qu'à les contacter. Ça ne coute rien et n'entraîne aucune obligation, sinon celle de les appuyer dans leurs revendications.

Fichier texte pour les heures de coucher/lever du soleil

La page de ptaff.ca sur les heures de coucher et de lever du soleil connaît une popularité croissante. Faites une petite recherche sur « durée du jour » ou encore « heure lever soleil » pour comprendre d'où est-ce que ça peut venir.

Avec le trafic viennent les questions des usagers. Ça prend beaucoup de visites pour avoir une question. Une grossière estimation non scientifique que je fais au jugé, là, comme ça, pour le plaisir, me donne un courriel pour tous les 10 000 visiteurs.

Tout ça pour dire que, dernièrement, nous ne recevons pas mal de questions sur ce produit. Y a un papa français qui voulait savoir l'heure du coucher de soleil à Las Vegas pour le 7 avril 2008, sa fille se marie à cet endroit ce jour-là. Je lui ai donné la réponse ainsi que tous les voeux de bonheur de la part de l'équipe de ptaff.ca.

Il y a aussi des étudiants universitaires qui me posent des questions pour leurs travaux, plutôt que de chercher la réponse par eux-mêmes. Je leur dis poliment que trouver la personne qui est capable de répondre c'est bien, mais que de trouver la réponse soi-même, c'est mieux.

Le 5 janvier dernier, François Castonguay, chercheur en production ovine (pas bovine, Ôvine) à l'Université Laval me contacte pour me demander s'il ne serait pas possible d'obtenir, au lieu d'un graphique des heures de lever/coucher du soleil, un fichier texte avec les heures des levers/couchers.

Le code à l'origine de ces graphiques, un logiciel baptisé crepyscule qui en est à sa 22e version, est un logiciel libre créé et distribué par ptaff.ca. Comme je suis un gars gentil, je lui ai d'abord proposé d'installer une version de crepyscule chez lui et de la modifier par la suite pour ses fins particulières. Les modifications à faire sont simples et je lui proposais de l'assister pour les effectuer.

Quelques heures plus tard, je me suis demandé pourquoi, tant qu'à faire une modification pour une personne, ne pas en faire profiter tout le monde? Après tout, ça ne coûte pas plus cher. On pourrait mettre un hyperlien sur la page de visualisation des graphiques pour télécharger un beau fichier texte en format csv contenant les heures de lever et de coucher du soleil. Nous avons donc procédé, au plus grand profit de tous les internautes.

En plus de l'ami chercheur d'ovins, le produit a déjà servi pour une prof d'école pour un projet dans sa classe!

Ah, c'est-tu gratifiant de se sentir utile.

METRo à Toronto (II)

Mon passage au Free Software & Open Source Symposium a été des plus agréables. Mes commentaires en vrac.

Ma présentation a bien été. De l'intérêt de la part des auditeurs envers METRo mais aussi en ce qui a trait au logiciel libre au sein du gouvernement du Canada. Nous avons même eu droit à un article sur METRo dans InterGovWorld.com.

Ce qui est le fun avec un congrès de geeks, c'est que la technologie est utilisée à plein et d'une façon très efficace. Des exemples? Une étiquette pour les photos de la conférence sur flickr: fsoss2007 (368 photos en date de publication de ce billet). Je vous invite à trouver où est Miguel sur cette photo. Il y a aussi un aggrégateur de tous les billets ayant rapport à la conférence. Une belle façon de récupérer les informations déjà publiées sur internet par rapport à cette conférence. La valeur ajoutée est dans l'aggrégation de l'information, pas dans la création de nouveau contenu.

Vous pouvez me voir, et surtout m'entendre, en téléchargeant mon film à moi! Toutes les présentations ont été filmées et son disponible en format Ogg Theora. (Note pour ceux qui se demandent avec quoi lire ce format: VLC est votre ami).

Vous pouvez aussi jeter un oeil sur la présentation de l'énergique Marcel Gagné. Il nous a présenté comment mettre du bling sur sa station GNU/Linux. J'ai pris le nom de quelques applications en note, il me reste à les essayer. Peut être des nouvelles sur HDLC par la suite, si jamais je suis renversé.

Je ne vous ai pas oublié, chose promise chose due, Marcel Gagné vient, "originalement" comme il dit, de… Chicoutimi! Au FSOSS 2007, il y avait 2 présentateurs Québécois Saguenéens.

Quelques développeurs de la Mozilla fondation étaient présents. La mozilla fondation ne compte que 40 employés rémunérés! Imaginez, un logiciel utilisé par environ 40 millions de personnes par jour (source) développé par seulement 40 personnes!

L'approche balancée du gouvernement du Canada

La position du gouvernement du Canada concernant le logiciel libre par rapport au logiciel propriétaire est la suivante:

En juin 2004, le GdC a annoncé une nouvelle position concernant les logiciels libres. Elle se base sur une approche équilibrée afin de s'assurer que la politique et les lignes directrices gouvernementales ne favorisent pas un modèle de gestion logicielle plus qu'un autre (logiciels libres vs commerciaux vs code sur mesure).

Note: Dans la version anglaise de la page, on parle de balanced approach ce qui a été traduit par approche équilibrée.

La position du gouvernement du Canada concernant l'environnement par rapport à l'économie est la suivante:

"We are promoting a balanced international approach to emissions reduction that engages all major emitters while respecting the unique characteristics of their national economies."

Déclaration de Stephen Harper au sommet des Nations-Unis sur les changements climatique.

Source: The Canadian Press

L'introduction du Cadre de réglementation sur les émissions atmosphériques stipule que

Le plan représente une approche équilibrée, une approche qui offre le temps et les outils nécessaires pour parvenir à des améliorations environnementales réelles et tangibles de manière responsable sur le plan économique.

Dans les 2 cas, le gouvernement du Canada choisit une approche dite balancée.

Mais, cette approche soulève des questions:
*Qui possèdent déjà les lobbyes et les contacts avec les fonctionnaires?
*Quelle option a le plus de financement pour faire valoir son point de vue?
*Quel concept est privilégié par l'inertie?

Comment avoir une approche balancée s'il y a initialement un déséquilibre?

METRo à Toronto

Le Free Software & Open Source Symposium m'a gentiment invité à venir faire une présentation à leur prochain congrès. C'est à Toronto, au Seneca College.

Le titre de ma présentation: METRo, a free software provided by the government of Canada.

J'aime beaucoup la photo qu'il y a à côté du titre de ma présentation sur la page des présentateurs de la conférence.

En plus de moi-même, il y aura entre autres:
*Marcus Bornfreund, Co-Director, Creative Commons, Canada (qui s'est déjà pogné avec Richard Stallman lors de son passage à Montréal, j'y étais);
*Louis Suarez-Potts, Community Manager and Chair of the Community Council for OpenOffice.org, OpenOffice
*Marcel Gagné, Author and Columnist, Linux Journal (m'a finalement savoir il vient d'où exactement, Marcel);
*Benjamin Smedberg, Platform Developer, Mozilla Corporation
*Mike Beltzner, Director of User Experience, Mozilla Corporation (Director of user experience??)
*Marc Kwiatkowski, Senior Software Engineer, Facebook
*Ross Turk, Community Manager, Sourceforge.net (me demande s'il faut connaître des chansons de camp de vacance pour être "Community Manager");
*David Crow, Senior User Experience Advisor, Microsoft Canada (Microsoft sera présent!)
*Mark Surman, Open Philanthropy Fellow, The Shuttleworth Foundation

Je fais ça vendredi prochain (26 octobre 2007) à 10h, alors si vous êtes de passage à Toronto, vous pouvez toujours venir me dire un bonjour, ça fait toujours plaisir.

Création d'une mosaïque photo (photomosaïque)

On m'a parlé du logiciel metapixel. Il s'agit d'un logiciel qui permet de construire une photomosaïque à partir d'une banque de données d'images.

En 30 minutes, j'ai installé et réussi à produire un résultat très satisfaisant. J'avais une base de données de départ de 285 photos.

Voici la photo originale:
Photo originale

Le résultat avec metapixel (cliquez sur l'image pour l'avoir en pleine définition, 600K):

Photomosaïque

Le nouveau bébé de l'année ne sera pas télédiffusé

31 décembre, Mme Tremblay est à l'hôpital avec son mari, ses contractions ont commencé dans la soirée.

Les yeux rivés sur le moniteur de l'échographie, le futur papa se demande s'il aura l'honneur de se voir à TVA le lendemain en tant que père du premier bébé de l'année.

Arrive minuit, jour de l'an. Le moniteur de l'échographie s'éteint tout seul sous les yeux stupéfaits des parents et du personnel médical. Plus d'images, il va falloir y aller comme dans le temps du trisaïeul.

Le médecin: « Ha, je ne vous avais pas dit que l'hôpital avait réussi à débloquer les fonds pour migrer à Windows Vista? Je crois qu'il y a un problème de licence pour le décodeur MPEG 2 et les composantes Dolby digital, ce qui fait que nous n'avons plus accès à la télévision. »

Le papa: « Mais oui, je comprends, c'est pour protéger la propriété intellectuelle qui fait en sorte que notre société peut évoluer que nous devons mettre en place de telles mesures de protections. Bien qu'il y ait parfois quelques accrochages comme celui-ci, c'est un moindre mal puisque ceci nous permet d'avoir des incitatifs monétaires pour encourager les inventeurs qui, sinon, n'inventeraient plus rien, c'est bien connue. »

Le papa: « Allez-y sans appareil télé docteur. Après tout, on est dans le temps du jour de l'An. »

La maman: « Haaaa!!!!! »

Référence:
Vista testers get unexpected holiday gift: No TV

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