Musé Stewart
Drapeau du Japon

Japon

Samedi 26 juin 2004

Bruno Bélanger

Musée Stewart

 
Sommaire
Ambiance
4/5
Musica
4/5
Performance technique
5/5
Finale
5/5
Appréciation générale
4,5/5
Feu préféré : Bien qu'impressionné par les feux qui changent de couleur à de multiples reprises et par ceux qui pètent et répètent, mes feux préférés étaient une espèce de bombe à grand rayon qui projetaient des petites croix brillantes vertes ou dorées qui persistaient au moins 20 secondes, descendant lentement vers le fleuve, flottant au gré du vent. Tout simplement magique.

Ambiance : 4 étoiles. Bien que j'étais supposé aller voir les feux sur la navette qui relie le Vieux-Port de Montréal, à l'Île-Ste-Hélène et ensuite Longueuil (toujours membre de la Ville de Longueuil!), je fus contraint de changer mes plans puisque la dite navette avait gagné en popularité depuis la dernière fois que je l'avais utilisée et tous les sièges étaient déjà vendus à mon arrivée sur les quais en après-midi. Quelle déception!

Étant donné qu'un de mes élèves m'avait donné un rendez-vous pour un souper bénéfice au profit de la Compagnie Franche de la Marine, je roulai à vive allure dans le métro, accompagné d'une déesse pour une soirée mousquet, hot dog et feux. Le site était vraiment beau : nous étions entourés à 270 degrés par les remparts du fort, et les minces 90 degrés restants nous livraient une vue imprenable sur le Fleuve, La Ronde, le Pont Jacques-Cartier et tenez-vous solide sur votre chaise le Lac des Dauphins où se déroulent les feux à basse altitude. Malheureusement, je ne crois pas que ce site enchanteur soit ouvert tous les soirs des feux.

Musique : 4 étoiles. Monté en cinq mouvements, le feu nous transportait sur des musiques de Strauss, de Wagner (on se serait cru dans Platoon!), de Beethoven, de Pink Floyd et d'une chanson électro-nipponne pour la grande finale. À l'aide du système de son du Musée, la musique des Feux était retransmise sans délais, ce qui rendait la synchronisation des feux très intéressante et réussie. Leur système de son était aussi vieux que le mien, alors le son était valable, mais sans plus.

Performance technique : 5 étoiles. Je ne suis pas un expert dans le feu, mais je crois que nos amis du Japon y ont vraiment mis le paquet. Il y avait des feux qui changeaient jusqu'à quatre fois de couleur lorsque explosés, il y avait des couleurs jamais vues de mon oeil de néophyte pour des feux d'artifice : rose nanane brillant, vert marijuana étincelant et un pourpre qui me rappelait les meilleurs films trouvés par hasard sur Kazaa. Il y avait surtout des feux assez surprenants qui explosent une première fois, lancent des centaines de mini grappes invisibles qui explosent à leur tour dans une féerie de couleur environ cinq secondes après la première détonation, un temps assez long pour qu'on ait le temps d'oublier qu'elles vont sauter lorsqu'elle sont envoyées avec d'autres pièces pyrotechniques. Il y a eu aussi plein de formes de tout acabit, fleurs, planètes avec anneaux, happy faces, coeurs, etc. Vraiment génial.

Finale : 5 étoiles. Renversante, étincelante, une orgie de pétards qui renvoie Schwarzenegger aux oubliettes. Bombes immenses, par dessus bombes gigantesques, par dessus méli-mélo de couleurs pétaradant sur le tempo de la musique electro. Encore une fois les grappes à retardement ont fait un effet de boeuf (de l'Alberta s.v.p.)!

Appréciation générale : J'ai passé un éclatant trente minutes, enchanté par le décor ancestral du Fort Stewart, émerveillé par la beauté des feux Nippons et celle de ma déesse. Le feux étaient tellement romantiques que je suis tombé en amour ce soir-là.

 

Japon, samedi 26 juin 2004

Création : 28 juin 2004
Villeray
N 45° 33′ W 73° 36′

Japon, samedi 26 juin 2004

Dernière mise à jour : 28 juin 2004,
Villeray,
N 45° 33′ W 73° 36′