Pont Jacques-Cartier
Drapeau de la France

France

Mercredi 21 juillet 2004

Fabienne Boussin
Sébastien Latour

Pont Jacques-Cartier

 
Sommaire
Ambiance
3/5
Musica
4/5
Performance technique
4/5
Finale
1/5
Appréciation générale
3/5
Explosion à coeur vert
Feu hérisson

Le plateau c'est bien mais pas pour regarder les feux. J'avais évidemment quelques doutes sur la soi-disante vue imprenable des feux depuis le « toit de notre résidence » comme dit Miguel; j'ai donc fait un test pendant le feu d'artifice précédent. En m'agrippant à la soucoupe satellite du voisin et me penchant un peu trop au-dessus du vide au goût de ma blonde j'ai reussi à apercevoir quelques lueurs émanantes des spermatozoides les plus véloces de la fameuse boule de feu orgasmique décrite par plusieurs de mes co-pyrotechnidescripteurs. Pour vous éviter une plate description des habitudes nocturnes de nos voisins Plateauiens, nous avons donc decidé d'observer les feux depuis le pont Jacques-Cartier. Il est vrai que la perspective de partager une experience populaire avec les gens du 450 nous enchantait grandement. C'était la deuxième fois que nous sortions du plateau! C'était pour nous la première fois que nous observions les feux depuis le pont.

Pour moi (la blonde sus-citée), les feux d'artifices c'est mon enfance, le 14 juillet, le bal des pompiers, pouêt pouêt faites la fête. Un spectacle mi-merveilleux mi-quétaine. J'ai retrouvé l'émerveillement devant la lumière, les couleurs. Ce qui était nouveau pour moi c'était la musique qui soutenait tout le spectacle (la synchro était parfaite entre les feux et la musique). Un bon point pour le passage consacré à Harry Potter (le thème du spectacle était le cinéma) : des petits feux blancs partant dans tous les sens, comme les traces lumineuses de dizaines de Nimbus 3000. La partie sur James Bond était également très bien : ça pétaradait dans tous les sens et on imaginait bien James en train de péter la gueule à tous les méchants (dents en or ou pas) de la planète. Puis tout à coup, une explosion à vous décoller la plèvre et puis plus rien. C'était le bouquet final. Alors les gens se sont mis à marcher vers la sortie, obéissant à un signal secret compréhensible seulement par les initiés (pas besoin de vous dire qu'on est restés plantés comme deux couillons). Finalement, je crois qu'on s'attendait à plus d'originalité dans la technique elle-même mais ça ne nous a pas empêché de passer un bon moment. Merci Miguel.

 

France, mercredi 21 juillet 2004

Création : 6 septembre 2004
Villeray
N 45° 33′ W 73° 36′

France, mercredi 21 juillet 2004

Dernière mise à jour : 6 septembre 2004,
Villeray,
N 45° 33′ W 73° 36′