Substituant la soirée avec celle de Benoît qui ira contempler les feux du 28 juillet, une balade sur le Mont-Royal après une belle journée ensoleillée. Galarneau couché à presque 21 heures, je me suis vu surpris de voir la noirceur si avancée au début du spectacle : les photos de la critique de Miguel me laissaient présager trop de clarté.
Arrivé dans une clairière sur notre montagne montréalaise, une dizaine de personnes y étaient déjà installées, se trouvant là pour les mêmes raisons que moi – les mêmes que Stefan, m'ayant courageusement accompagné, agissant comme photographe et ratant ainsi une bonne portion du spectacle (merci!).
La foule silencieuse a regardé le spectacle très calmement, j'ai entendu quelques « oooh! », mais sans plus. De notre site, à peine quelques explosions ont été ressenties, à retardement; quant à la musique, une des âmes présentes sur le mont avait apporté une radio – ou était-ce un téléphone cellulaire – alors l'acoustique ressemblait davantage à un faible chuintement qu'à une expérience englobante.
Puisque le festival se déroule près du centre-ville, là où les gratte-ciel pullulent, toute la pyrotechnie à basse altitude m'a échappé, laissant ça et là des bris de rythme où il ne se passait rien. Lorsque les explosions prenaient quelque hauteur, j'ai pu remarquer une grande diversité dans les effets et les couleurs; particulièrement à la finale où des formes elliptiques entourant de plus banals pétards m'ont rappellé Saturne, cette jolie planète aux anneaux.
Le Mont-Royal ne constitue donc pas, à mon avis, un bon endroit pour observer les feux, sinon pour les agoraphobes et les romantiques.