Ambiance | 3,5/5 | |
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Musica | 2/5 | |
Performance technique | 4/5 | |
Finale | 3,5/5 | |
Appréciation générale | 3/5 |
Après une absence de près de deux ans en tant que spectatrice aux Feux du Mondial SAQ (hormis 15 minutes la semaine dernière qui se sont d'ailleurs écoulées à chercher en vain le ?*%!$ de poste de radio...), j'étais donc de retour samedi dernier pour la présentation de l'Allemagne. Fidèle à mon « spot » (près du métro Papineau, juste sous le pont), il semblait que mon tuyau avait été éventé puisque pour la première fois, il n'y avait plus de place. J'ai finalement terminé collée aux fesses du char de police tous gyrophares allumés bloquant la rue (sans qu'il ne s'en offusque), signe du bordel qui régnait niveau circulation. Bref, j'étais là, l'oeil ému, la tête levée et la bouche ouverte comme à mon habitude.
Passons maintenant aux choses sérieuses... Si je me devais de résumer le feu de l'Allemagne, je dirais visuellement intéressant, mais musicalement discutable.
En effet, que dire de ce choix musical qui n'était pas sans rappeler une revue d'infanterie, fanfare incluse. Choix musical en somme peu susceptible de susciter des élans d'émotions. Permettez-moi ici d'ouvrir une parenthèse afin de ne pas omettre le souci de transparence de l'Allemagne qui, afin de s'assurer de la clarté du propos, avait choisi de se munir d'un... narrateur. Eh oui. Accent allemand inclus. Comme dans vos pires cauchemars d'annonce de Sleeman. Avec comme point culminant la dernière transition musicale où le dit narrateur nous expliquait le désir d'illustrer les similitudes entre nos « deux belles nations ». En résultait un pot-pourri dans le plus pur genre marital un samedi d'été, version biculturelle. Fin de la parenthèse donc, le tout s'est finalement soldé par un douteux amalgame de musique traditionnelle (québécoise et allemande) pour, dans un crescendo, closer avec le... « Ô Canada ». Ouais. Ô Canada. Peut-être leurs recherchistes culturels ont-ils omis quelques tomes de notre histoire.
J'en viens, sous de meilleurs auspices, à aborder la question visuelle. J'ai particulièrement apprécié la présence d'une certaine monochromie combinée à l'heureux effort de s'éloigner des couleurs dites « popsicles » (vous savez celles habituellement agencées pêle-mêle selon la plus pure tradition lumière de Noël multicolore). Donc, beaucoup de feux blancs (incluant une imitation très réussie d'un party de lucioles) ou présentées dans une déclinaison d'une même teinte (c'est-à-dire bleu pâle, plus foncé, bleu marin, etc.) qui rendaient la chose harmonieuse. Aussi, beaucoup de feux tombant en cascade qui s'agençaient très bien avec la musique plus relax. Pour pousser l'analogie, disons que dans le monde des feux d'artifice, comme dans celui des lumières de Noël, la mode est au blanc-scintillant-tombant-en-cascade.
Une mention spéciale aux feux que j'appellerai « à double pétard » (qui pètent et repètent par la suite, pour ceux qui n'auraient pas saisi le néologisme pourtant assez évocateur...) ainsi que la thématique « spermatozoïde » constituée de divers feux tourbillonnants et zigzaguants. Nous avons ainsi assisté à la version spermato-bicolore (blanc et rose), spermato-désorienté-tournant-sur-lui-même-en-vain et spermato-motivé-vitesse-éclair.
Bref, malgré le thème patriotique discutable (paraît-il interprété par un orchestre sur place et en direct, oui monsieur), nous avons eu droit à une performance visuellement intéressante et très acceptable côté synchronisme. Mais bon, ça ne fera pas un Top trois...
Allemagne, samedi 24 juillet 2004
Création : 27 juillet 2004Allemagne, samedi 24 juillet 2004
Dernière mise à jour : 27 juillet 2004,Copyright © 2004 Véronique Lavoie. Les drapeaux proviennent de Wikipédia. Permission est accordée de copier, distribuer et/ou modifier ce document selon les termes de la Licence de Documentation Libre GNU (GNU Free Documentation License), version 1.1 ou toute version ultérieure publiée par la Free Software Foundation.