Bonjour cher ptaffeurs,
Une petite carte pour se mettre en train. Il s'agit de la vérification des
prévisions saisonnières de 1969 à 1994. Non, on ne faisait pas de
prévisions saisonnières en 1964, on fait rouler le présent modèle sur des
anciennes données et on vérifie si on aurait eu un bon score.
Les chiffres sur l'échelle ont la signification suivante: 0: On fait la
même chose que si l'on avait utilisé uniquement le climat (statistique
pure sans modèle physique), positif on fait mieux, négatif on fait moins
bien. Je vous laisse apprécier la quantité de jaune et de rouge
(meilleurs que le climat) sur la carte. Jeter un oeil attentif sur la
vallée du St-Laurent et sur l'Oural. On score bien en Afrique au-dessus
des grands lacs... Au Canada, c'est plus difficile de façon générale parce
que les systèmes météos qui y passent sont très compliquées, ce qui
implique qu'ils sont difficile à prévoir.
Commentaire éditorial (j'aime bien en faire sur la météo et ça date
d'avant mon entrée chez EC):
Rien de tel que de dire que les météorologues on encore prévue n'importe
quoi et qu'ils se sont mis le doigt dans l'oeil. On n'a qu'à penser au
fait que l'on avait prédit un été plus chaud et plus sec que la normale.
Le "on" étant Environnement Canada, ne nous le cachons point. On s'est
fourré royal, on en convient.
Faut-il s'en étonner? Pas vraiment, on sait (cf. la carte qui est
produite dans la maison) que nos prévisions saisonnières ne valent pas
(tellement) plus que les octets dans lesquels elles sont communiquées.
Pourquoi en fait-on alors? Par pression du public, des agriculteurs, de
l'industrie du tourisme. Ils veulent avoir une prévision, pas une
confiance en cette prévision.
Il va neiger beaucoup cet hiver et il va faire plus froid que la normale.
Miguel