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Le medium du futur, le disque Blu-ray

 
 

Le medium du futur, le disque Blu-ray

  • Canada
  • GNU/Linux
  • Pine
Ce disque peut contenir 25 gig d'information en simple couche et il semble
que le medium pourrait permettre de graver 4 ou 8 couches, permettant
ainsi d'avoir jusqu'à 100 ou 200 gig de données.

Évidemment le groupe qui s'occupe du standard (des compagnies de PC et de
films) va y mettre plein de « Gestion des droits numériques » avec les
standard «Advanced Access Content System».

Je crois que ce medium n'a aucun avenir (Stefan sera sûrement en
désaccord), le temps que la technologie s'implante dans les foyers, au
moins 10 à 15 ans, la bande passante et les technologies de compressions
seront suffisamment évoluées pour pouvoir s'en remettre au réseau des
réseaux. Mais ça c'est mon avis.

Références:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Disque_Blu-ray
http://liendex.ptaff.ca/v1/francais/grand_dictionnaire_terminologique/
Gestion+des+droits+num%E9riques

http://en.wikipedia.org/wiki/Advanced_Access_Content_System

Merci à Wayne pour m'avoir révélé l'existence de ce medium.

Miguel
 

Re: Le medium du futur, le disque Blu-ray

  • Canada
  • Mozilla Thunderbird
Miguel Tremblay wrote:


> Ce disque peut contenir 25 gig d'information en simple couche et il
> semble que le medium pourrait permettre de graver 4 ou 8 couches,
> permettant ainsi d'avoir jusqu'à 100 ou 200 gig de données.


Ye! Finalement un medium pour contenir toutes mes archives.. ;)

Un point important c'est la performance, a quelle vitesse peut-on ecrire
sur ce medium?


> Évidemment le groupe qui s'occupe du standard (des compagnies de PC et
> de films) va y mettre plein de « Gestion des droits numériques » avec
> les standard «Advanced Access Content System».


Ouache.. tout ce que ca fait c'est que les gens qui sont honnetes et qui
veulent se faire des copies legales (pour un mp3 player par exemple), ne
sont plus capable de le faire, alors que ceux qui veulent vraiment,
vont toujours trouver un moyen. Le meilleur exemple c'est les derniers
CDs de quelques groupes pop, beaucoup d'acheteur legitime ne sont pas
capable d'ecouter leur CD sur iPod, mais le CD est quand meme disponible
sur mldonkey et bittorrent..


> Je crois que ce medium n'a aucun avenir (Stefan sera sûrement en
> désaccord), le temps que la technologie s'implante dans les foyers, au
> moins 10 à 15 ans, la bande passante et les technologies de
> compressions seront suffisamment évoluées pour pouvoir s'en remettre
> au réseau des réseaux. Mais ça c'est mon avis.


Je ne suis pas d'accord! ;)

Je suis d'accord avec toi pour dire que la bande passante sera assez
grande pour pouvoir telecharger nos informations par reseau, mais ce ne
sera pas possible partout et pas pour tout le monde. L'internet haute
vitesse coute de l'argent (pour nous quebecois a peu pres 50$/mois
maintenant), c'est beaucoup. Et ca demande un ordinateur, chose qui est
relativement commune dans certain milieu, mais ce n'est quand meme pas
la majorite des gens qui ont ca.

Je crois qu'il y aura toujours un desir de garder nos choses sur un
format physique. Apres tout, la radio diffuse de la musique gratuitement
partout, et on a quand meme des casettes audio, des CDs, des joueurs
MP3, etc.

Peut-etre un jour les connections Internet seront une commodite comme
l'electricite et l'eau, ce qui donnerait acces a cette technologie a
plus de gens.

Il y a aussi d'autres but d'avoir un medium physique pour storer les
informations, comme les productions maisons. Si je fais un video, il
faut bien que je l'enregistre quelque part. Mais dans ce cas, les DRMs
ne sont que derangeant.

Ciao,


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| Stefan Michalowski, M. Sc. |
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Re: Le medium du futur, le disque Blu-ray

  • Canada
  • Windows
  • Mozilla Thunderbird
J'ai oublié quelques autres points que je voulais rajouter à propos du
Blu-Ray:
1) Il y a encore un débat sur le format des DVD enregistrable,
est-ce DVD+RW ou DVD-RW qui est le std? Je me demande si le Blu-Ray va
réussir à percer à travers toutes ces batailles de licenses. Il y a
beaucoup d'argent derrière toutes ces technologies et la compagnie dont
le produit devient le std, en fait un paquet par les licenses.
2) Il y a déjà eu plusieurs autres formats qui n'ont jamais vraiment
percé, tel que les disques Mangéto-Optiques, les divers formats de ruban
numériques (DAT, etc.). Bien qu'ils ont eu de petits succès ça et là, ce
ne sont pas devenu des standards tel que le CD-ROM ou les disquettes..
3) La majorité des gens sont ignorant de l'informatique et de la
technologie. Donc, ils achèteront, sans le savoir, de la technologie qui
va limiter leur pouvoir et ils l'accepteront car c'est "mieux comme ça".
À moins de faire un énorme mouvement de sensibilisation, qui coûterait
cher car c'est aller contre la machine de publicité des grosses
corporations tel que Sony et compagnie. L'autre solution c'est d'avoir
une technologie concurrente qui n'est pas limitée, mais c'est encore une
question d'être adopté comme médium pour la distribution par les
compagnies de disques... difficile.
4) On accepte déjà une limitation imposée avec le DVD: la
régionalisation. Je ne peux pas acheter en France un DVD et simplement
le jouer chez nous, à moins d'avoir un lecteur modifié ou encore de
forcer mon système à ne jouer que des DVD d'Europe. C'est ridicule et
pourtant on accepte ça. iTunes impose aussi des contrôles sur la musique
qu'on y achète, même plus que certains autres sites qui offrent des
services comparables, pourtant c'est le plus populaire de tous.

Ciao,


--
Stefan Michalowski
Email: mitch(à)ptaff.ca
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RE: Le medium du futur, le disque Blu-ray

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> 4) On accepte déjà une limitation imposée avec le DVD: la
>régionalisation. Je ne peux pas acheter en France un DVD et simplement
>le jouer chez nous, à moins d'avoir un lecteur modifié ou encore de
>forcer mon système à ne jouer que des DVD d'Europe. C'est ridicule et
>pourtant on accepte ça.


Petite question : pourquoi est-ce ridicule?
 
Re: Le medium du futur, le disque Blu-ray
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  • Mozilla Thunderbird
Eric Maziade wrote:


>Petite question : pourquoi est-ce ridicule?


Parce que c'est une limite imposée par les compagnies de distributions
pour faire plus d'argent. Il n'y aucune raison technologique pour cette
limite. Un DVD français de Titanic et un DVD américain de Titanic sont
casi identique. Probablement, les deux DVD possèdent une bande audio
française et une bande audio anglaise, donc on pourrait très bien
vouloir acheter un DVD en France.

La vraie raison derrière la régionalisation est que les compagnies ne
veulent pas que les gens puissent acheter des DVDs dans un autre pays
pour moins cher ou encore avant la sortie officielle d'un film dans un
pays.

Ciao,


--
Stefan Michalowski
Email: mitch(à)ptaff.ca
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RE: Le medium du futur, le disque Blu-ray
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Je ne vois pas ce qu'il y a de ridicule là-dedans.
 
Re: Le medium du futur, le disque Blu-ray
  • Canada
  • Windows
  • Mozilla Thunderbird
Eric Maziade wrote:


>Je ne vois pas ce qu'il y a de ridicule là-dedans.


Tu ne trouves pas que c'est un abus de pouvoir? Tu ne trouves pas que ça
freine le développement et l'art? Moi je trouve que oui. On parle ici de
film et de musique, de l'art. Le but des DVDs et des compagnies de
distributions est de distribuer et de rendre accessible à tous l'art
produit par les artistes (acteurs,directeurs, écrivains, musiciens,
etc.). S'ils peuvent faire des profits avec ça, tant mieux. Mais ils
n'est pas dans leur droit de limiter la distribution des arts,d'imposer
des restrictions sur la diffusion d'un film ou d'un texte. Si un
gouvernement trouve qu'un art ne convient pas à son pays, alors c'est au
gouvernement de bloquer cet art, pas aux compagnies de distributions.

Attention à qui tu donnes le pouvoir de décider ce que tu regardes et
lis. Sinon, un jour on se retrouvera à la merci des compagnies. On aura
des études médicales McDonald et l'histoire du monde selon Disney. On
aura un système totalitaire version commerciale.

Il y a plus que l'argent et les compagnies dans le monde, et il ne faut
pas que nos gouvernement deviennent de poupées pour les intérêts de
ceux-ci, comme ça se passe maintenant. Regarde jusqu'où le pouvoir de la
maison d'édition de Harry Potter est allé: il y a eu une interdiction de
lecture du roman fait par la cours suprême du Canada (oui, cours
suprême). Vous vous imaginez, la même cours qui décide des plus grande
lois qui régissent notre civilisation a interdit à une dizaine de gens
de *lire* un livre. Je trouve ça ridicule, même plus aberrant.

Ciao,


--
Stefan Michalowski
Email: mitch(à)ptaff.ca
PGP Key: http://screamerone.zapto.org/k.asc
 
Re: Le medium du futur, le disque Blu-ray
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Je pense que tu as tort quand tu dis "Le but des DVDs et des
compagnies de distributions est de distribuer et de rendre accessible
à tous l'art produit par les artistes".

Faux. Le but des producteur de films et des distributeurs c est de
faire des profits, ce qui est tout a fait normal et legitime puisque
les compagnies de distribution ont une responsabilite envers leur
investisseurs pour tenter de faire fructifier les investissements que
ceux ci ont bien voulu investir dans la compagnie. Si ce n etait pas
le cas, ca serait des societe a but non-lucratifs. Dans ce cas, il
serait fort approprie qu une societe a but non-lucratif tente de
distribuer au moindre cout possible l art ainsi produit.

Je pense que legalement, c est dans leur droit de limiter la
distribution, car ils possedent les fameux droits d auteurs, donc
"possedent" le produit.

C est comme ca que le ca fonctionne, des artistes produisent de l art,
ces artistes acceptent que leur art soit distribue par une compagnie
de distribution (qui remunere les artistes, honnetement on espere).
Ceci est negocie dans ce que l on appelle comunement: un contrat entre
2 aprtis consentants :)

Si un artiste ne veut pas se plier a ce contrat, libre a lui d en
negocier un autre avec une autre compagnie qui a une ethique qui
correspond plus a ces convictions. Il pourrait aussi carrement
distribuer gratuitement son art, particulierement si ca peut se faire
vie l internet (j avoue que c est difficile de emailer une sculpture)

Concernant Harry Potter, je crois que l interdiction n etait pas de
lire, mais plutot de "vendre le punch" avant que le livre ne sorte.
Ils avaient tout a fait le droit de le lire (je crois, faudrait que je
fasse de la recherche dessus, mais j ai pas le temps)

C est aux gouvernememt de limiter la distribution de l art, des
livres, des peintures? tu pense ca vraiment? C est alors tres
decevant.

Ca revient a dire qu un gouvernement doit decider ce qui est bon ou
mauvais pour l ensemble de ses citoyens? Ca me rappelle certaines
dictatures staliniennes ou sud-americaines. Des gouvernemetns forts
responsables!
 
RE: Le medium du futur, le disque Blu-ray
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>-------- From: Yannick Lemieux


C est aux gouvernememt de limiter la distribution de l art, des
livres, des peintures? tu pense ca vraiment? C est alors tres
decevant.

Ca revient a dire qu un gouvernement doit decider ce qui est bon ou
mauvais pour l ensemble de ses citoyens? Ca me rappelle certaines
dictatures staliniennes ou sud-americaines. Des gouvernemetns forts
responsables!

>--------


C'est une réalité que beaucoup de gouvernements dans le monde le font. Les
compagnies qui distribuent internationalement doivent respecter ce fait.

Si c'est le rôle du gouvernement de le faire, c'est un débat assez complexe
sur lequel je ne suis pas certain d'avoir une opinion.

Est-ce que la liberté d'expression devrait être absolue? Probablement pas.
Qui devrait la contrôler? Eeek. Pas moi.

Je ne crois pas qu'une solution parfaite à ça existe.

Ce sont des questions très complexes.

Est-ce que le gouvernement devrait avoir le droit d'exiger que la traduction
francophone d'un film anglophone soit faite au Québec?
Est-ce que le gouvernement devrait avoir le droit d'exiger que les
couvertures des films soit bilingue?

De beaux débats...
 
Re: Le medium du futur, le disque Blu-ray
  • Commercial
  • Gmail
Pour Harry Potter, je maintiens que c etait illegal de vendre le punch
avant la sortie et pas illegal de SIMPLEMENT LE LIRE.
J aimerais lire qqch d'officiel sur ceci.

Je crois que c est un detail TRES important qui doit etre clarifie.

Miguel, je vois ce que tu veux dire, mais je crois que tu aurais pu
faire une autre comparaison que celle de l esclavage. Quand meme,
belle technique pour demanteler une argumentation que d amener un
exemple extreme et peu realiste. Commen on appelle ca deja?? hihi
:)
 
RE: Le medium du futur, le disque Blu-ray
  • Commercial
  • Microsoft Outlook

>---------------


Tu ne trouves pas que c'est un abus de pouvoir? Tu ne trouves pas que ça
freine le développement et l'art? Moi je trouve que oui. On parle ici de
film et de musique, de l'art. Le but des DVDs et des compagnies de
distributions est de distribuer et de rendre accessible à tous l'art
produit par les artistes (acteurs,directeurs, écrivains, musiciens,
etc.). S'ils peuvent faire des profits avec ça, tant mieux. Mais ils
n'est pas dans leur droit de limiter la distribution des arts,d'imposer
des restrictions sur la diffusion d'un film ou d'un texte. Si un
gouvernement trouve qu'un art ne convient pas à son pays, alors c'est au
gouvernement de bloquer cet art, pas aux compagnies de distributions.

>-----------------


C'est dans leur droit de contrôler la distribution de leurs produits comme
bon il leur semble.

Si toi, personnellement, tu créée, produit et distribue un produit et que tu
décides de le rendre "region 0" - disponible à tous, c'est très bien.

Je ne vois pas pouquoi _ton_ choix, devrait être imposés à tous.

Et c'est sans rentrer dans les méandres du marketing, de la distrubtion
internationale, des lois internationales et des divers règles régissant les
multiples canaux de distribution internationnaux. (Le package est-il
conforme aux lois du Québec? La trame de tradciton francophone l'est-elle?)

Si un distributeur de média veut fournir des versions différentes à
différents pays, c'est _entièrement_ son droit.


>-------------------------


Attention à qui tu donnes le pouvoir de décider ce que tu regardes et
lis. Sinon, un jour on se retrouvera à la merci des compagnies. On aura
des études médicales McDonald et l'histoire du monde selon Disney. On
aura un système totalitaire version commerciale.

>-------------------------


Ce que je regardes et ce que je lis, c'est moi qui décide.

On a tendance à oublier que les "grosses machines de distribution"
distribuent seulement ce qu'on achète. Il ne distribuent pas ce qu'on
achète pas.

Évidemment, l'espace-tablette régis ce qui est plus facilement accessible:
les hits. Le 20% de ce qui existe qui est profitable d'afficher à la vue de
tous. L'internet finira sûrement par changer ça, éventuellement.

Les "études médicales de McDonald" existera seulement si on le consomme, si
on le demande.

Ce sont les compagnies qui sont à la mercie de leurs consommateurs. Il faut
juste que les consommateurs le réalisent un peu plus.

De toutes façon, tout ça est un débat *entièrement* différent que celui de
la technologie de protection des droits digitaux.


>-------------------------


Il y a plus que l'argent et les compagnies dans le monde, et il ne faut
pas que nos gouvernement deviennent de poupées pour les intérêts de
ceux-ci, comme ça se passe maintenant. Regarde jusqu'où le pouvoir de la
maison d'édition de Harry Potter est allé: il y a eu une interdiction de
lecture du roman fait par la cours suprême du Canada (oui, cours
suprême). Vous vous imaginez, la même cours qui décide des plus grande
lois qui régissent notre civilisation a interdit à une dizaine de gens
de *lire* un livre. Je trouve ça ridicule, même plus aberrant.

>-------------------------


Une interdiction de lire Harry Potter au Canada? J'aimerais bien voir la
nouvelle pour savoir le contexte.

De toute façon, ça ne serait pas la première fois qu'une décision douteuse
serait prise par un tribunal, ça arrive.

À mon sens, c'est vraiment pas une raison d'abolir les DRM ou autres
techniques de protection de contenu. Ni de prévenir les techniques qui
aident à bâtir le "hype" avant la sortie d'un produit. Ni de prévenir les
technologies qui rendent possible de vendre des produits dans plusieurs pays
en respectant leurs lois. Etc.
 
RE: Le medium du futur, le disque Blu-ray
  • Canada
  • GNU/Linux
  • Pine
On Thu, 18 Aug 2005, Eric Maziade wrote:


>> ---------------
> Tu ne trouves pas que c'est un abus de pouvoir? Tu ne trouves pas que ça
> freine le développement et l'art? Moi je trouve que oui. On parle ici de
> film et de musique, de l'art. Le but des DVDs et des compagnies de
> distributions est de distribuer et de rendre accessible à tous l'art
> produit par les artistes (acteurs,directeurs, écrivains, musiciens,
> etc.). S'ils peuvent faire des profits avec ça, tant mieux. Mais ils
> n'est pas dans leur droit de limiter la distribution des arts,d'imposer
> des restrictions sur la diffusion d'un film ou d'un texte. Si un
> gouvernement trouve qu'un art ne convient pas à son pays, alors c'est au
> gouvernement de bloquer cet art, pas aux compagnies de distributions.
>> -----------------
>
> C'est dans leur droit de contrôler la distribution de leurs produits comme
> bon il leur semble.


C'est faux et même dangereux comme réflexion. Il suffit alors d'avoir un
monopole sur un marché pour pouvoir par la suite imposer son produit et
écraser toute concurrence. Tu n'as qu'à prendre la radio. Une compagnie
peut-elle interdire une radio de passer une chanson qu'elle distribue ?
Non. Pourquoi? Parce que l'État a décidé qu'elle devait faire une
législation en ce sens pour interdire les abus.

L'État doit protéger les individus, pas les corporations. L'erreur fut que
quelque part au XXe siècle, ceux-ci se sont vu accorder l'existence
juridique au même titre que les individus (si si). Le principe que tu
défends se nomme simplement le libélarisme économique et a la dépression
des années 30. C'est pas une bonne recette.


> Si un distributeur de média veut fournir des versions différentes à
> différents pays, c'est _entièrement_ son droit.


On empêche pas de fournir une version à un pays, on veut interdire que ce
soit lui qui choisisse qui a accès à quoi.


>> -------------------------
> Attention à qui tu donnes le pouvoir de décider ce que tu regardes et
> lis. Sinon, un jour on se retrouvera à la merci des compagnies. On aura
> des études médicales McDonald et l'histoire du monde selon Disney. On
> aura un système totalitaire version commerciale.
>> -------------------------
>
> Ce que je regardes et ce que je lis, c'est moi qui décide.
>
> On a tendance à oublier que les "grosses machines de distribution"
> distribuent seulement ce qu'on achète. Il ne distribuent pas ce qu'on
> achète pas.
>
> Évidemment, l'espace-tablette régis ce qui est plus facilement accessible:
> les hits. Le 20% de ce qui existe qui est profitable d'afficher à la vue de
> tous. L'internet finira sûrement par changer ça, éventuellement.
>
> Les "études médicales de McDonald" existera seulement si on le consomme, si
> on le demande.
>
> Ce sont les compagnies qui sont à la mercie de leurs consommateurs. Il faut
> juste que les consommateurs le réalisent un peu plus.


Je call bullshit là-dessus. Je vais prendre un exemple simple:
l'esclavage. Que dirais-tu si je te disais qu'on devrait légaliser
l'esclavage, qui si on trouve que ça a pas d'allure, les gens n'auront
qu'à ne pas acheter d'esclave, comme ça le marché va mourir de lui-même.
Ben quoi, les gens ont le choix de ce qu'ils achètent et le consommateur à
le pouvoir non?

Il y a certaines choses que la société, via la législation, a décidé
d'interdire selon des principes qu'elle a décidé de défendre, haut delà
des intérêts des corporations.. L'esclavage en est une et correspond à
l'idée que l'homme n'est pas une marchandise. La liberté des idées et de
la connaissance est basée sur le fait que le savoir n'est pas une
marchandise.

Je crois que la diffusion du savoir améliore le sort de l'humanité,
pas la recherche de profit par les corporations (mais ce n'est pas
nécessairement pas incompatible, seulement ce n'est pas son but).


Miguel
 
RE: Le medium du futur, le disque Blu-ray
  • Commercial
  • Microsoft Outlook

>------------


C'est faux et même dangereux comme réflexion. Il suffit alors d'avoir un
monopole sur un marché pour pouvoir par la suite imposer son produit et
écraser toute concurrence. Tu n'as qu'à prendre la radio. Une compagnie
peut-elle interdire une radio de passer une chanson qu'elle distribue ?
Non. Pourquoi? Parce que l'État a décidé qu'elle devait faire une
législation en ce sens pour interdire les abus.

>------------


Controler la distribution d'un produit et avoir le monople sont deux choses
très très très différente.

Personne n'a le monople des "films", à ce que je saches.

Par contrôler la distribution d'un produit, je veux dire:
Décider de la date de sortie d'un film aux états unis
Mesurer la réaction
Ajuster pour un release en Europe (plus tard, le temps que le hype fasse
effet)
Décider d'avoir une version d'un film avec "tabarnac" dans la traduction et
un autre avec "bordel de merde"
Avoir une pochette bilingue pour avoir le droit dêtre sur les tablettes au
québec.

Si j'écris un livre et que je veux le vendre seulement au Canada, c'est mon
droit.

Je ne vois vraiment pas pourquoi le détenteur des droits d'un produit ne
devrait pas avoir le contrôle sur la façon dont il est distribué.


>------------
> Si un distributeur de média veut fournir des versions différentes à
> différents pays, c'est _entièrement_ son droit.


On empêche pas de fournir une version à un pays, on veut interdire que ce
soit lui qui choisisse qui a accès à quoi.

>------------


Je ne comprend pas ce que tu veux dire :(



>------------
>> Ce sont les compagnies qui sont à la mercie de leurs consommateurs. Il


faut

>> juste que les consommateurs le réalisent un peu plus.


Je call bullshit là-dessus. Je vais prendre un exemple simple:
l'esclavage. Que dirais-tu si je te disais qu'on devrait légaliser
l'esclavage, qui si on trouve que ça a pas d'allure, les gens n'auront
qu'à ne pas acheter d'esclave, comme ça le marché va mourir de lui-même.
Ben quoi, les gens ont le choix de ce qu'ils achètent et le consommateur à
le pouvoir non?

Il y a certaines choses que la société, via la législation, a décidé
d'interdire selon des principes qu'elle a décidé de défendre, haut delà
des intérêts des corporations.. L'esclavage en est une et correspond à
l'idée que l'homme n'est pas une marchandise. La liberté des idées et de
la connaissance est basée sur le fait que le savoir n'est pas une
marchandise.

Je crois que la diffusion du savoir améliore le sort de l'humanité,
pas la recherche de profit par les corporations (mais ce n'est pas
nécessairement pas incompatible, seulement ce n'est pas son but).

>------------


Pas bullshit. Réalité.

Quand j'ai sorti mon produit et que j'en ai pas vendu assez pour qu'il soit
rentable, il est disparu.

L'esclavage a absolument rien à voir là-dedans.

La liberté des idées commence par la liberté d'en faire ce que j'en veux.

Empêcher protéger et de vendre des idées, c'est un restriction que je
trouverai toujours ridicule.

La diffusion du savoir, seule et tout le temps, sans tenir compte de faire
du profit pour compenser les efforts pour acquérir et utiliser ces
connaissances, c'est purement ridicule.

Quand quelqu'un fait un grande recherche, qu'il investit 300k$ dessus,
j'aimerais bien le voir juste en donner les fruits gratuitement pour tous,
sans chercher compensation. Ça serait tout simplement irréaliste.
 
Re: Le medium du futur, le disque Blu-ray
  • Canada
  • Windows
  • Mozilla Thunderbird
Eric Maziade wrote:


>Si j'écris un livre et que je veux le vendre seulement au Canada, c'est mon
>droit.
>
>Je ne vois vraiment pas pourquoi le détenteur des droits d'un produit ne
>devrait pas avoir le contrôle sur la façon dont il est distribué.


Je n'ai rien contre ça, mais le problème c'est que moi en tant que
consommateur j'ai aussi le droit d'acheter ce que je veux. Si un
français veut acheter ton livre fait seulement au Canada, pourquoi lui
interdire. Mais avec le DVD, il ne peut pas!


>Je ne comprend pas ce que tu veux dire :(


Ok, je donne un exemple:

1) Compagnie A fait un film et décide de faire une verison pour le
Québec (DVD-1) et une pour la France (DVD-2).
2) Giles, québecois, habite en France. Pendant ses vacances au Québec,
il s'achète DVD-1. Il revient chez lui pour réaliser qu'il ne peut pas
regarder DVD-1 car c'est la région 1 et que lui habite la région 2.
Étant Québecois, Giles s'expriment "TABARNAC!"
3) Giles achète, malgré lui, la version DVD-2 du film.

Est-ce que tu comprends mieux? Est-ce vraiment nécessaire les régions
pour faire des version différentes de DVD? Non.


>Quand quelqu'un fait un grande recherche, qu'il investit 300k$ dessus,
>j'aimerais bien le voir juste en donner les fruits gratuitement pour tous,
>sans chercher compensation. Ça serait tout simplement irréaliste.


Et pourtant, les outils GNU sont justement ça.. Bien que la majorité de
programmeurs ont été payés pour leur investissement.

Ciao,


--
Stefan Michalowski
Email: mitch(à)ptaff.ca
PGP Key: http://screamerone.zapto.org/k.asc
 
RE: Le medium du futur, le disque Blu-ray
  • Commercial
  • Microsoft Outlook

>>Si j'écris un livre et que je veux le vendre seulement au Canada, c'est


mon

>>droit.
>>
>>Je ne vois vraiment pas pourquoi le détenteur des droits d'un produit ne
>>devrait pas avoir le contrôle sur la façon dont il est distribué.
>>
>>
>Je n'ai rien contre ça, mais le problème c'est que moi en tant que
>consommateur j'ai aussi le droit d'acheter ce que je veux. Si un
>français veut acheter ton livre fait seulement au Canada, pourquoi lui
>interdire. Mais avec le DVD, il ne peut pas!


Je pense que rien ne t'empêche d'acheter le DVD (ni le lecteur qui va avec)



>1) Compagnie A fait un film et décide de faire une verison pour le
>Québec (DVD-1) et une pour la France (DVD-2).
>2) Giles, québecois, habite en France. Pendant ses vacances au Québec,
>il s'achète DVD-1. Il revient chez lui pour réaliser qu'il ne peut pas
>regarder DVD-1 car c'est la région 1 et que lui habite la région 2.
>Étant Québecois, Giles s'expriment "TABARNAC!"
>3) Giles achète, malgré lui, la version DVD-2 du film.
>
>Est-ce que tu comprends mieux? Est-ce vraiment nécessaire les régions
>pour faire des version différentes de DVD? Non.


Ouaip, je vois. Finalement, tu argumente plus la décision marketing de
faire ça plus que l'existence de la technologie qui permet de protéger le
choix.

Si je me souviens bien de la raison obscure et fondamentale et originale
pour ces régions (et mon souvenir est extrèment flou), c'est plus relié au
résau de distribution. Faudrait voir. Je pense que ça allait plus loin que
juste NTSC et PAL et qu'on voulait pas qu'un américain achètes en roubles
(et moins cher) un DVD américain distribué en russie. (exemples weirds et
irréalistes, mais bon). Je réitère qu'il faudrait faire une recherche.


>>Quand quelqu'un fait un grande recherche, qu'il investit 300k$ dessus,
>>j'aimerais bien le voir juste en donner les fruits gratuitement pour tous,
>>sans chercher compensation. Ça serait tout simplement irréaliste.
>>
>>
>Et pourtant, les outils GNU sont justement ça.. Bien que la majorité de
>programmeurs ont été payés pour leur investissement.


Parce qu'on a probablement su tirer profit autrement du produit. Mais tirer
profit tout de même.

(C'est quand même pas la norme, le open-source gratuit de qualité
professionnelle.)
 
Re: Le medium du futur, le disque Blu-ray
  • Canada
  • Windows
  • Mozilla Thunderbird
Eric Maziade wrote:


>Je pense que rien ne t'empêche d'acheter le DVD (ni le lecteur qui va avec)


Non, car le lecteur DVD américain utilise le format NTSC alors que la
télé française utilise PAL-SECAM. Bon, tu vas me dire que le français
peut acheter une télé, un lecteur DVD et finalement le DVD pour pouvoir
regarder son film.. C'est un peu lourd, tu ne trouves pas?


>Ouaip, je vois. Finalement, tu argumente plus la décision marketing de
>faire ça plus que l'existence de la technologie qui permet de protéger le
>choix.


J'argumente la restriction de la liberté du consommateur d'acheter et de
regarder le produit qu'ils veulent.


>Si je me souviens bien de la raison obscure et fondamentale et originale
>pour ces régions (et mon souvenir est extrèment flou), c'est plus relié au
>résau de distribution. Faudrait voir. Je pense que ça allait plus loin que
>juste NTSC et PAL et qu'on voulait pas qu'un américain achètes en roubles


Un dvd n'est pas NTSC ou PAL, c'est un MPEG-2 (ou des fois un MPEG-1).
Je crois que la conversion est faite par le lecteur.


>(et moins cher) un DVD américain distribué en russie. (exemples weirds et
>irréalistes, mais bon). Je réitère qu'il faudrait faire une recherche.


La raison est uniquement monétaire, afin de pouvoir avoir des
différences de prix entre les zones. Une ressource pour le format DVD:
http://www.dvddemystified.com/dvdfaq.html
Et l'explication de la raison des "regional codes":
http://www.dvddemystified.com/dvdfaq.html#1.10


>Parce qu'on a probablement su tirer profit autrement du produit. Mais tirer
>profit tout de même.


Oui, les gens qui utilisent le produit en ont tirés profits. Les gens
qui ont fait le produit, ont reçu soit une compensation monétaire ou
autre. Le logiciel libre est une vraie solution orienté client. C'est au
client d'en faire ce qu'il veut, aucune restriction, aucune imposition
fait par le vendeur.


>(C'est quand même pas la norme, le open-source gratuit de qualité
>professionnelle.)


Attention! Open-Source != Gratuit. Tout a un prix. Le temps d'un
programmeur n'est pas sans prix.

Je vais te dire que les applications commerciales de qualité
professionnelle ne sont pas la norme. Je le vois tous les jours. Les
quelques applications commerciales qui le sont ne représentent même pas
5% du marché des logiciels.

Concrètement, nous avons:
- MS Windows, Mac OS
- MS Office, Corel Office Suite
- Oracle, DB2, MS SQL, Sybase
- Adobe Acrobat, Macromédia, Corel
- et quelques autres

Maintenant, il existe combien de logiciels commericals fait maison ou
encore de logiciels commerciaux spécialisés dans toutes les compagnies
du monde? Sur ce combien ont des interfaces usagers de qualité
professionelle, combien sont solides et stables? Combien offrent une
migration facile entre les version? Des mises-à-jours simplifiées? Des
outils de développement et d'administration?

Ciao,


--
Stefan Michalowski
Email: mitch(à)ptaff.ca
PGP Key: http://screamerone.zapto.org/k.asc
 
RE: Le medium du futur, le disque Blu-ray
  • Commercial
  • Lotus Notes
Eh bien je me sens obliger d'ajouter mon grain de sel :D

Ce qui me déranges au plus haut point dans tout ce qui est DRM et al.
c'est que les fabriquants qui embrassent ces technologies assument d'emblé
que tout les consomateurs (ou du moins la majorité des consomateurs) si
ils en ont l'occasion tenterons de shafter le système.

C'est un peu plate...


--
Sébastien Bérubé
Informaticien eServers pSeries
IBM Canada Ltee.
(514) 938-6494
berube(à)ca.ibm.com
 
RE: Le medium du futur, le disque Blu-ray
  • Commercial
  • Microsoft Outlook
Difficile de concevoir un DRM autrement :(
Et crois moi, c'est gossant pour les développeurs de DRM itou. Concevoir du
code en parano, c'est assez weird. Et y revenir après plusieurs mois, c'est
encore plus weird! 8|
 
RE: Le medium du futur, le disque Blu-ray
  • Commercial
  • Lotus Notes
maintenant si les developpeurs (en général, je pointes personne) mettait
auttant d'efforts a codé de facon optimisée et bug free, je l'acheterais
peut-etre leur software au lieu de le pirater...

Mais sincèrement, je suis presque certain que l'effort (effort = argent)
investi dans les solutions de DRM ne vaut pas l'argent gagné. La grande
majorité des gens ne se donnent meme pas la peine d'essayer de pirater, et
ceux qui se donnent la peine vont QUAND MEME trouver une facon de
pirater... ca va peut-etre juste prendre un peu plus de temps.

J'en reviens donc a mon point original, je préfère avoir des bug fixes et
des nouveaux features dans mon software que d'avoir du DRM qui à couté un
demi million à coder et pour lequel on me refile la facture par la bande.


--
Sébastien Bérubé
Informaticien eServers pSeries
IBM Canada Ltee.
(514) 938-6494
berube(à)ca.ibm.com
 
RE: Le medium du futur, le disque Blu-ray
  • Canada
  • GNU/Linux
  • Pine
On Thu, 18 Aug 2005, Eric Maziade wrote:


>> ------------
> C'est faux et même dangereux comme réflexion. Il suffit alors d'avoir un
> monopole sur un marché pour pouvoir par la suite imposer son produit et
> écraser toute concurrence. Tu n'as qu'à prendre la radio. Une compagnie
> peut-elle interdire une radio de passer une chanson qu'elle distribue ?
> Non. Pourquoi? Parce que l'État a décidé qu'elle devait faire une
> législation en ce sens pour interdire les abus.
>> ------------
>
> Controler la distribution d'un produit et avoir le monople sont deux choses
> très très très différente.


Si tu as un monopole, tu contrôles la distribution.

> Personne n'a le monople des "films", à ce que je saches.


T'as raison, c'est plutôt un oligopole.


> Par contrôler la distribution d'un produit, je veux dire:
> Décider de la date de sortie d'un film aux états unis
> Mesurer la réaction
> Ajuster pour un release en Europe (plus tard, le temps que le hype fasse
> effet)
> Décider d'avoir une version d'un film avec "tabarnac" dans la traduction et
> un autre avec "bordel de merde"
> Avoir une pochette bilingue pour avoir le droit dêtre sur les tablettes au
> québec.
>
> Si j'écris un livre et que je veux le vendre seulement au Canada, c'est mon
> droit.


On ne parle pas de *vente* mais de *lecture*. C'est la lecture que cette
protection empêche en cherchant par ce moyen de contrôler la vente.

Je ne vois pas pourquoi une compagnie devrait avoir le contrôle sur la
circulation des biens une fois qu'elle a vendue un produit. Elle a vendu
un produit, pas la manière de l'utiliser. C'est là qu'est le glissement
que la technologie est en train de produire.



> Je ne vois vraiment pas pourquoi le détenteur des droits d'un produit ne
> devrait pas avoir le contrôle sur la façon dont il est distribué.


Moi non plus. Mais devrait-il avoir le contrôle sur la façon dont il est
utilisé?


>> ------------
>> Si un distributeur de média veut fournir des versions différentes à
>> différents pays, c'est _entièrement_ son droit.
>
> On empêche pas de fournir une version à un pays, on veut interdire que ce
> soit lui qui choisisse qui a accès à quoi.
>> ------------
>
> Je ne comprend pas ce que tu veux dire :(


Je veux dire qu'on n'empêche une compagnie de fournir une version pour le
Québec, on veut l'empêcher d'interdire aux Québécois de pouvoir regarder
la version européenne si ça leur tente.


>> ------------
>>> Ce sont les compagnies qui sont à la mercie de leurs consommateurs. Il
> faut
>>> juste que les consommateurs le réalisent un peu plus.
>
> Je call bullshit là-dessus. Je vais prendre un exemple simple:
> l'esclavage. Que dirais-tu si je te disais qu'on devrait légaliser
> l'esclavage, qui si on trouve que ça a pas d'allure, les gens n'auront
> qu'à ne pas acheter d'esclave, comme ça le marché va mourir de lui-même.
> Ben quoi, les gens ont le choix de ce qu'ils achètent et le consommateur à
> le pouvoir non?
>
> Il y a certaines choses que la société, via la législation, a décidé
> d'interdire selon des principes qu'elle a décidé de défendre, haut delà
> des intérêts des corporations.. L'esclavage en est une et correspond à
> l'idée que l'homme n'est pas une marchandise. La liberté des idées et de
> la connaissance est basée sur le fait que le savoir n'est pas une
> marchandise.
>
> Je crois que la diffusion du savoir améliore le sort de l'humanité,
> pas la recherche de profit par les corporations (mais ce n'est pas
> nécessairement pas incompatible, seulement ce n'est pas son but).
>> ------------
>
> Pas bullshit. Réalité.
>
> Quand j'ai sorti mon produit et que j'en ai pas vendu assez pour qu'il soit
> rentable, il est disparu.
>
> L'esclavage a absolument rien à voir là-dedans.
>
> La liberté des idées commence par la liberté d'en faire ce que j'en veux.
>
> Empêcher protéger et de vendre des idées, c'est un restriction que je
> trouverai toujours ridicule.
>
> La diffusion du savoir, seule et tout le temps, sans tenir compte de faire
> du profit pour compenser les efforts pour acquérir et utiliser ces
> connaissances, c'est purement ridicule.


Moi, vois-tu je crois que la libre circulation des idées, sans notion de
profits, est possible et même souhaitable. Tout les gens ne sont pas
motivé par l'argent. Tu veux voir une belle réalisation d'idées de gens
qui ne sont pas rémunérés? Va ici: http://wikipedia.org/

Que des bénévoles.



> Quand quelqu'un fait un grande recherche, qu'il investit 300k$ dessus,
> j'aimerais bien le voir juste en donner les fruits gratuitement pour tous,
> sans chercher compensation. Ça serait tout simplement irréaliste.


Vraiment? Imagine que tu as entre les mains un vaccin contre le SIDA. Tu
as le choix de faire des profits ou de le donner et de sauver des millions
de gens. Que fais-tu?

Il est faut de dire que l'argent est la seule motivation. Ça peut en être
une, mais pas toujours. Il ne faut construire de modèle
économique/législatif qui utilise ce postulat.


Miguel
 
RE: Le medium du futur, le disque Blu-ray
  • Commercial
  • Microsoft Outlook

>Moi, vois-tu je crois que la libre circulation des idées, sans notion de
>profits, est possible et même souhaitable. Tout les gens ne sont pas
>motivé par l'argent. Tu veux voir une belle réalisation d'idées de gens
>qui ne sont pas rémunérés? Va ici: http://wikipedia.org/

>Que des bénévoles.


Et j'applaudis et j'encourage.

Mais tout ne peux fonctionner comme ça. Si je me met à fonctionner ainsi,
ma business meurt dans deux à trois mois.

Je sais pas si les gens de wikipedia en vivent ou si c'est un projet dans
leur temps libres.

S'il font ça à temps plein et qu'ils ne sont pas payés ou subventionnés, ça
ne pourrait pas fonctionner.

Et ils ne pourraient pas être subventionnés s'il n'y aurait pas quelqu'un
pour fournir de l'argent.... qui ne viens pas sans quelqu'un, quelque part
qui fait des activités à buts lucratifs. (Probablement une des raisons qui
font que les dons sont déductibles d'impôts :P)


>> Quand quelqu'un fait un grande recherche, qu'il investit 300k$ dessus,
>> j'aimerais bien le voir juste en donner les fruits gratuitement pour


tous,

>> sans chercher compensation. Ça serait tout simplement irréaliste.
>>
>
>Vraiment? Imagine que tu as entre les mains un vaccin contre le SIDA. Tu
>as le choix de faire des profits ou de le donner et de sauver des millions
>de gens. Que fais-tu?

>Il est faut de dire que l'argent est la seule motivation. Ça peut en être
>une, mais pas toujours. Il ne faut construire de modèle
>économique/législatif qui utilise ce postulat.


C'est différent de faire de la recherche humanitaire et de rouler une
business, non?

Faire entièrement abstraction de l'aspect financer d'une activité... c'est
plutôt risqué, non?
 
Re: Le medium du futur, le disque Blu-ray
  • Canada
  • GNU/Linux
  • Mutt
  • FOAF
  • PGP

> La diffusion du savoir, seule et tout le temps, sans tenir compte de faire
> du profit pour compenser les efforts pour acquérir et utiliser ces
> connaissances, c'est purement ridicule.
>
> Quand quelqu'un fait un grande recherche, qu'il investit 300k$ dessus,
> j'aimerais bien le voir juste en donner les fruits gratuitement pour tous,
> sans chercher compensation. Ça serait tout simplement irréaliste.


Combien il aurait fallu payer Newton pour sa 2e loi?

On aura beau dire que c'est irréaliste, on a ici un mouvement de
logiciel libre, un mouvement de Wikipédia, qui se fondent sur ce que tu
juges irréaliste et qui se compare - parfois même avantageusement - avec
ce qui existe dans le monde commercial.

Y'en a qui sont motivés par leur profit personnel, d'autres moins.


--
--====|====--
--------================|================--------
Patrice Levesque
http://ptaff.ca/
wayne(à)ptaff.ca
--------================|================--------
--====|====--
--
Pièces jointes
 
RE: Le medium du futur, le disque Blu-ray
  • Commercial
  • Microsoft Outlook
Parce qu'ils trouvent leur cash ailleurs (ou qu'ils l'ont déjà).

Faut des sous pour vivre. Toute activité à temps plein demande
rémunération.

Ou bedon on a asses de sous pour vivre sans salaire et là, c'est une autre
game.

J'ai absolument rien contre le logiciel libre, etc. Au contraire.
J'applaudis, je m'émerveille et j'en suis heureux.

Mais, règle générale, ça prend des sous :(
 
Re: Le medium du futur, le disque Blu-ray
  • Canada
  • Windows
  • Mozilla Thunderbird
Eric Maziade wrote:


>C'est dans leur droit de contrôler la distribution de leurs produits comme
>bon il leur semble.


et


> Ce que je regardes et ce que je lis, c'est moi qui décide.


Sont contradictoires. Si les compagnies ont le droit de contrôler ce qu'ils distribuent,
tu ne lis pas ce que tu veux, tu lis ce que les compagnies te donnent. C'est comme la
bonne blague communiste: vous pouvez voter, vous avez le choix entre Lenin, Lenin ou
Lenin.


>Si toi, personnellement, tu créée, produit et distribue un produit et que tu
>décides de le rendre "region 0" - disponible à tous, c'est très bien.
>
>Je ne vois pas pouquoi _ton_ choix, devrait être imposés à tous.


Mais c'est exactement ce que font les compagnies de distributions, ils
imposent sur moi leur choix. Je ne peux pas choisir d'écouter la version
française de "Nemo". Pourquoi?


>Et c'est sans rentrer dans les méandres du marketing, de la distrubtion
>internationale, des lois internationales et des divers règles régissant les
>multiples canaux de distribution internationnaux. (Le package est-il
>conforme aux lois du Québec? La trame de tradciton francophone l'est-elle?)


Les restritctions gouvernementales n'ont rien à avoir avec la
régionalisation. Si c'était le cas, on aurait une région pour chaque
pays, ce n'est pas le cas, on a 8 régions au total. De toute façon, ce
n'est pas aux compagnies à régir ces choses mais bien aux gouvernements
des pays.


>Si un distributeur de média veut fournir des versions différentes à
>différents pays, c'est _entièrement_ son droit.


Oui, mais n'ai-je pas _entièrement_ le droit d'acheter la version d'un
autre pays? On ne parle pas de copie illégale, j'achète de manière
complètement légitime un film d'un autre pays, en quoi est-ce si mal
pour Disney ou Universal?


>On a tendance à oublier que les "grosses machines de distribution"
>distribuent seulement ce qu'on achète. Il ne distribuent pas ce qu'on
>achète pas.


Faux, il ne distribue pas ce qui n'est pas _rentable_ à un certain
pourcentage. Il y a des choses qui vendraient à trop petite quantité
pour justifier de les distribuer. Donc ce n'est pas parce qu'il n'y
*aucun* acheteur que qqchose n'est pas distribué, c'est parce qu'il n'y
a pas assez de ca$h derrière.


>Évidemment, l'espace-tablette régis ce qui est plus facilement accessible:
>les hits. Le 20% de ce qui existe qui est profitable d'afficher à la vue de
>tous. L'internet finira sûrement par changer ça, éventuellement.


Pas si la RIAA et la MPAA viennent se mêler à ça. Ceux qui prônent
toutes ces technologies restrictives ne veulent absolument pas qu'on
aille détruire leur marché profitable.


>Les "études médicales de McDonald" existera seulement si on le consomme, si
>on le demande.


Pas de la manière que se comporte la RIAA et la MPAA. Ils ont assez de
pouvoir de lobbying pour imposer ce genre de chose.


>Ce sont les compagnies qui sont à la mercie de leurs consommateurs. Il faut
>juste que les consommateurs le réalisent un peu plus.


Il sera trop tard. Tu acceptes facilement la régionalisation qui est un
début de limitation. On a même plus le droit légalement de faire des mp3
des CDs qu'on a achetés, qu'est-ce que ça va prendre pour que les
consommateurs chiâlent?

On est submergé par la pub, d'une telle manière qu'on ne le réalise même
plus. La radio n'est qu'une pub continuelle des derniers 10 disques que
les compagnies veulent que nous achetions. Comment veux-tu que les gens
connaissent autre chose que Limp Biscuit et Britney Spears si ce sont
les seuls "artistes" auxquels ils sont exposés?


>Une interdiction de lire Harry Potter au Canada? J'aimerais bien voir la
>nouvelle pour savoir le contexte.


C'était les copies qui avaient étés vendues/volés avant la sortie
officielle du livre. Bien que l'acte des personnes pour s'acquérir du
livre était illégitime, le fait important ici c'est qu'une compagnie ne
peut pas imposer ses lois sur un individu. Le gouvernement canadien
aurait pu mettre les personnes en prison pour avoir volé, mais il n'y a
aucune lois au Canada qui interdit de lire. Et j'espère qu'il n'y en
aura jamais.


>À mon sens, c'est vraiment pas une raison d'abolir les DRM ou autres
>techniques de protection de contenu. Ni de prévenir les techniques qui
>aident à bâtir le "hype" avant la sortie d'un produit. Ni de prévenir les
>technologies qui rendent possible de vendre des produits dans plusieurs pays
>en respectant leurs lois. Etc.


Les DRM n'aident aucunement pas à faire respecter les lois. C'est la
police et le système judiciaire qui fait ça.

Les DRM ne règlent pas les problèmes de copies illégales. À moins
d'avoir un format qui ne joue jamais le contenu qui y est encodé, il y
aura toujours un moyen d'extraire le contenu et les personnes qui
veulent faire des copies illégales pour des raisons monétaires, vont
arriver à trouver un moyen de le faire. Ce que le DRM fait, c'est
imposer des restrictions sur les usagers légitimes. Monsieur tout le
monde qui achète un CD de musique et qui veut le copier sur iPod ne
pourra pas le faire dans le futur, il faudra qu'il s'achète une deuxième
fois le CD dans iTunes. C'est ce que DRM nous promet, un futur très
joyeux pour les consommateurs.

Ciao,


--
Stefan Michalowski
Email: mitch(à)ptaff.ca
PGP Key: http://screamerone.zapto.org/k.asc
 
RE: Le medium du futur, le disque Blu-ray
  • Commercial
  • Microsoft Outlook

>----------
> Ce que je regardes et ce que je lis, c'est moi qui décide.


Sont contradictoires. Si les compagnies ont le droit de contrôler ce qu'ils
distribuent, tu ne lis pas ce que tu veux, tu lis ce que les compagnies te
donnent. C'est comme la bonne blague communiste: vous pouvez voter, vous
avez le choix entre Lenin, Lenin ou Lenin.

>----------


Évidemment. Je ne peux pas lire un livre qui n'existe pas non plus.



>----------


Mais c'est exactement ce que font les compagnies de distributions, ils
imposent sur moi leur choix. Je ne peux pas choisir d'écouter la version
française de "Nemo". Pourquoi?

>----------


Parce que ceux qui ont les droits sur le film Nemo ont choisi autrement.
C'est tout. Je ne peux pas lire ton journal intime non plus. Mais
peut-être que ta blonde peux.

Je ne dis pas que c'est une bonne décision. Je dis juste que je ne voix pas
pourquoi pas.

Exemple: Le film "ghostbusters". Pas de trame française sur le DVD. Je ne
l'ai pas acheté. Il existe en Europe. Je ne peux pas l'écouter. Je suis
frustré.

Mais aucun de mes droits fondamentaux en tant qu'être humain et en tant que
consommateur n'a été violé.

Je n'ai pas les moyens de m'acheter une Ferrarri non-plus.



>----------


Oui, mais n'ai-je pas _entièrement_ le droit d'acheter la version d'un
autre pays? On ne parle pas de copie illégale, j'achète de manière
complètement légitime un film d'un autre pays, en quoi est-ce si mal
pour Disney ou Universal?

>----------


Je sais pas. Ce sont eux qui ont pris cette décision. Peut-être qu'il
existe des lois qui les forcent à faire ça. Mais je respecte leur choix
dans la matière.



>----------
>On a tendance à oublier que les "grosses machines de distribution"
>distribuent seulement ce qu'on achète. Il ne distribuent pas ce qu'on
>achète pas.


Faux, il ne distribue pas ce qui n'est pas _rentable_ à un certain
pourcentage. Il y a des choses qui vendraient à trop petite quantité
pour justifier de les distribuer. Donc ce n'est pas parce qu'il n'y
*aucun* acheteur que qqchose n'est pas distribué, c'est parce qu'il n'y
a pas assez de ca$h derrière.

>----------


Tu as raison, évidemment. Pour moi, c'était implicite: pas acheter, ou pas
acheter assez pour un profit, c'est la même chose.

Il ne distribueront pas ce qui ne vend pas assez pour faire un profit. Et
ils distribueront seulement ce qui vend assez pour faire un profit. Et
encore, seulement ceux qui génèrent le plus de profit (tant qu'il y a de
l'espace tablette).



>------------------
>Évidemment, l'espace-tablette régis ce qui est plus facilement accessible:
>les hits. Le 20% de ce qui existe qui est profitable d'afficher à la vue


de

>tous. L'internet finira sûrement par changer ça, éventuellement.


Pas si la RIAA et la MPAA viennent se mêler à ça. Ceux qui prônent
toutes ces technologies restrictives ne veulent absolument pas qu'on
aille détruire leur marché profitable.

>------------------


Leur marché ne sera pas détruit par l'internet. Il sera augmenté. Il vont
juste pouvoir atteindre le 80% en montant une méga-machine de distribution
électronique qui peut offrir presque tout ce qui existe.

Faire 100K de ventes de plusieurs produits digital ou 100K de seulement 1
produit digital, c'est pas mal la même chose et le même profit, pour le
distributeur (et bienvenue au monde des revendeurs et des affiliés).

Une question de temps et d'ajustement.


>------------------
>Ce sont les compagnies qui sont à la mercie de leurs consommateurs. Il


faut

>juste que les consommateurs le réalisent un peu plus.


Il sera trop tard. Tu acceptes facilement la régionalisation qui est un
début de limitation. On a même plus le droit légalement de faire des mp3
des CDs qu'on a achetés, qu'est-ce que ça va prendre pour que les
consommateurs chiâlent?

>------------------


Ce sont les consommateurs qui décident tout de même.

Who cares qu'on peut pas faire de copies de mp3? Qui va vraiment s'en
empêcher? Ça fait déjà longtemps qu'on a pas le droit. Si j'en croit ce
qui est écrit sur mes disques québecois, j'ai même pas le droit de prêter
mon disuqe.

Si ça pouvait être enforcé, on pourait avoir un modèle économique qui
représente la réalité du monde des MP3.

Le piratage du MP3 alimente quand même le marché du mp3. Les lecteurs MP3
sont feedés par du mp3 piraté à un très grand pourcentage.

Quand le marché offira le prix que les gens veulent avec la convivialité qui
viens avec, les gens achèteront le MP3. C'est déjà pas trop loin.

Toutes les façon artificelles de prévenir ça ne vont pas fonctionner.

Pourquoi?

Parce que le consommateur décide.



>----------------


On est submergé par la pub, d'une telle manière qu'on ne le réalise même
plus. La radio n'est qu'une pub continuelle des derniers 10 disques que
les compagnies veulent que nous achetions. Comment veux-tu que les gens
connaissent autre chose que Limp Biscuit et Britney Spears si ce sont
les seuls "artistes" auxquels ils sont exposés?

>----------------


À peu pres 20% des consommateurs de musique consomment du "Britney Spears".

Le reste des gens consomment autre chose. (Combien de personnes que tu
connais ont un disque de Britney Spears?)




>----------------


Les DRM n'aident aucunement pas à faire respecter les lois. C'est la
police et le système judiciaire qui fait ça.

Les DRM ne règlent pas les problèmes de copies illégales. À moins
d'avoir un format qui ne joue jamais le contenu qui y est encodé, il y
aura toujours un moyen d'extraire le contenu et les personnes qui
veulent faire des copies illégales pour des raisons monétaires, vont
arriver à trouver un moyen de le faire. Ce que le DRM fait, c'est
imposer des restrictions sur les usagers légitimes. Monsieur tout le
monde qui achète un CD de musique et qui veut le copier sur iPod ne
pourra pas le faire dans le futur, il faudra qu'il s'achète une deuxième
fois le CD dans iTunes. C'est ce que DRM nous promet, un futur très
joyeux pour les consommateurs.

>----------------


Pas pour respecter les lois. Pour respecter les voeux de distribution du
propriétaire du medium.

Aucun DRM ne fonctionnera à 100%. C'est certain.

Mais ca force quand même un pourcentage rentable de pirates à acheter le
matériel qu'ils volent.

Si les gens pouvaient s'empêcher de se procurer ce qu'ils ne veulent pas
acheter par des méthodes alternatives, il n'y aurait pas ce problème.

Si un système de DRM pouvait réelement marcher à 100%, je te *jure* que les
prix des items baisserait. Surtout en musique. Et les livres digitaux
aussi.

Avec un vrai bon système de DRM, tu pourraix transférer ta toune d'un
appareil à un autre sans problèmes. Probablement que la même clé serait
dans tous tes appareils.
 
Re: Le medium du futur, le disque Blu-ray
  • Canada
  • Windows
  • Mozilla Thunderbird
Eric Maziade wrote:


>Évidemment. Je ne peux pas lire un livre qui n'existe pas non plus.


Ouais, mais on ne parle pas de choses qui n'existent pas. On parle de
DVD qui existe, serait-ce seulement dans un pays. Disons qu'il y a un
DVD d'un film qui n'existe qu'en France. Aucun québécois ne pourrait le
regarder, pourtant c'est un produit qui pourrait être accessible à ce
public.. Tu ne vois pas que c'est ridicule?


>Mais aucun de mes droits fondamentaux en tant qu'être humain et en tant que
>consommateur n'a été violé.


Oui, ton droit de ton consommateur a été violé. On t'interdit d'acheter
un produit et de le consommer.


>Leur marché ne sera pas détruit par l'internet. Il sera augmenté. Il vont
>juste pouvoir atteindre le 80% en montant une méga-machine de distribution
>électronique qui peut offrir presque tout ce qui existe.


Si la MPAA et la RIAA se réveillaient et voulaient vraiment faire un
investissement pour faire du progrès, ils pourraient facilement puiser
la puissance de l'Internet et augmenter leurs profits, mais ils
préfèrent se battre pour garder le status quo, car c'est terrain connu
et profitable.


>Ce sont les consommateurs qui décident tout de même.
>
>Who cares qu'on peut pas faire de copies de mp3? Qui va vraiment s'en
>empêcher? Ça fait déjà longtemps qu'on a pas le droit. Si j'en croit ce
>qui est écrit sur mes disques québecois, j'ai même pas le droit de prêter
>mon disuqe.
>
>Si ça pouvait être enforcé, on pourait avoir un modèle économique qui
>représente la réalité du monde des MP3.
>
>Le piratage du MP3 alimente quand même le marché du mp3. Les lecteurs MP3
>sont feedés par du mp3 piraté à un très grand pourcentage.
>
>Quand le marché offira le prix que les gens veulent avec la convivialité qui
>viens avec, les gens achèteront le MP3. C'est déjà pas trop loin.
>
>Toutes les façon artificelles de prévenir ça ne vont pas fonctionner.
>
>Pourquoi?
>
>Parce que le consommateur décide.


Non, parce que les gens ne respectent pas les règles et que les
technologies de protections ne sont pas encore assez fortes. Aussi, tu
es parmi le peu de gens qui connaissent la technologie, donc tu
trouveras toujours un moyen de faire des copies. Mais quelqu'un de moins
connaissant se trouvera dans une situation précaire. Ce qui est le cas
des gens qui achète les derniers CD de musique et qui ont iPod.

Ciao,


--
Stefan Michalowski
Email: mitch(à)ptaff.ca
PGP Key: http://screamerone.zapto.org/k.asc
 
RE: Le medium du futur, le disque Blu-ray
  • Commercial
  • Microsoft Outlook
Non, il n'a pas été violé. Si quelque chose ne m'est pas disponible, c'est
rarement la fin du monde.

Surtout quand il s'agit de films.

Ça ne m'a jamais tapé sur les nerfs que les cassettes video PAL ne marhcent
pas sur mon VCR.
Les appareils électriques français qui ne marchent pas dans mes prises ne
m'insultent pas non-plus.

Si je voulais vraiment consommer de ces produits, je m'équiperait en
conséquence.



>Non, parce que les gens ne respectent pas les règles et que les
>technologies de protections ne sont pas encore assez fortes. Aussi, tu
>es parmi le peu de gens qui connaissent la technologie, donc tu
>trouveras toujours un moyen de faire des copies. Mais quelqu'un de moins
>connaissant se trouvera dans une situation précaire. Ce qui est le cas
>des gens qui achète les derniers CD de musique et qui ont iPod.


Si c'est trop cher, ils achèteront pas.

iPod est trop cher. J'en veux un. Je trouve ça super cool. Mais le prix
ne me convient pas. J'achète pas.

Je ne peux pas le pirater non plus, alors l'histoire finit ici.

Et si le iPod était vraiment si trop cher, il aurait jamais pogné et ça
aurait été la fin de l'histoire.

Le iPod a un système anti piratage infaillible et ça marche à merveille. Et
personne ne s'en insulte.
 
RE: Le medium du futur, le disque Blu-ray
  • Canada
  • GNU/Linux
  • Pine

> Petite question : pourquoi est-ce ridicule?


Si je puis me permettre.

C'est ridicule parce qu'on soumet la diffusion du savoir à des intérêts
purement marchand. Pourquoi est-ce qu'une information vendue sur un
support dans un pays ne pourrait être lisible dans un autre pays? En quoi
la créativité est-elle promue en agissant de la sorte? Si un DVD ne peut
être lu hors de la région/pays où il a été vendu, est-ce que ça favorise
la visibilité des créateurs ou les profits du distributeurs?

S'il n'est pas rentable pour une compagnie de film d'exporter un film
ailleurs que dans une région, on condamme ainsi le reste du monde à ne
pouvoir visualiser ce film. Rien de moins. Imagine un livre qu'on ne
pourrait pas lire ailleurs que dans le pays où il a été vendu. Ridicule?
Dis-toi que c'est parce que les éditeurs n'avaient pas les moyens
technologiques de le faire, parce que ça existerait et il traiterait ceux
qui lisent des livres achetés dans d'autres pays de salles « pirates ».

Tient, ça me fait penser. Ce matin à la radio de Radio-Canada on entendait
les propriétaires de clubs vidéos proche de la Grande Bibliothèque du
Québec se plaindre que cette dernière faisait de la « compétition illégale
». Ben oui, ils prêtent leur films/documentaires pour une semaine. La GB
se concentre surtout sur les documentaires et ont un nombre d'exemplaire
très réduits de chaque oeuvres. Ce n'est pas le même crénau que les clubs
vidéos. Pourtant, les gens préférent choisir leur vues à la GBQ à cause du
prix bien sûr, mais aussi parce qu'ils ont maintenant accès à des
productions qui ne sont pas soumis au choix mercantile des distributeurs.

Faisons encore une petite translation. Imagine ta librairie de quartier
qui se plein que la bibliothèque de l'école prête des livres
_gratuitement_ aux élèves, ce qui nuit à leurs ventes, surtout depuis que
le gouvernement a accordé plus d'argent et qu'ils ont maintenant plus de
livres. C't'écoeurant! Le gouvernement fait tout pour concurrencer la
libre entreprise!!!

Bon, je m'arrête là pour respirer un peu,

Miguel
 
RE: Le medium du futur, le disque Blu-ray
  • Commercial
  • Microsoft Outlook
Pourquoi est-ce ridicule de soummettre la diffusion de marchandise à des
intérêts marchands?

Comment est-ce que les droits de diffusions internationaux sont-ils
négociés?

Est-ce qu'un film diffusé en Europe est exactement identique à un film
diffusé au États-Unis?

Est-ce que le contenu d'un film diffusé aux États-Unis est légal, sans
modifications si diffusé en Chine?

Est-ce que la technologie serait rendue là où elle l'est aujourd'hui sans
les intérêts capitalistes du marché?

Qu'est-ce qui empêche quelqu'un qui le souhaite de distribuer son matériel
dans un format légible partout dans le monde?

Pourquoi est-ce qu'une entité qui créé quelque chose ne devrait pas avoir le
droit d'en disposer comme il en souhaite?
 
Re: Le medium du futur, le disque Blu-ray
  • Canada
  • Windows
  • Mozilla Thunderbird
Eric Maziade wrote:


>Est-ce que la technologie serait rendue là où elle l'est aujourd'hui sans
>les intérêts capitalistes du marché?


Oui, et probablement plus loin.

J'hais ce mythe que le développement se fait seulement par des
compagnies qui font d'énorme profit avec et que le progrès est dû au
capitale.

Regardons la musique: dans les années 70 le musique était beaucoup plus
exploratrices et faisait beaucoup plus de progrès que la musique
d'aujourd'hui. Pourtant les compagnies de disques font des profits
astronomiques aujourd'hui comparés à ce qu'elles faisaient dans les
années 70. Le marché est innondé par de la pop bubble-gum et les
quelques groupes musicaux qui essaient d'"innover" se retrouvent dans la
marge avec des compagnies de disques "indépendantes".

Regardons la science: la majorité des grand progrès de la science se
font dans les universités payés par des subventions gouvernementales
ainsi que par des subventions privées. C'est vrai que les compagnies y
apportent, mais ce n'est pas juste grâce à eux que les progrès se font.

L'Internet, les avions, etc. sont le fruit de l'armée américaine payée
par les sous des américains et non pas par les sous des compagnies
privées. Mais soyons claire, les compagnies ont fait un paquet de profit
avec ces technologies.

Regardons les logiciels: nous ne faisons que recycler les mêmes idées
depuis les années 60, qui furent développés dans des université. On ne
progresse pas, on ne fait qu'implémenter les idées conçus depuis tant
d'années. Xerox avait déjà un système de bureautique collaborative dans
les années 70! On est encore à trouver une manière de bien faire ça
aujourd'hui!!! Progrès..

À cause du vendor lock-in, on se bat constamment avec des affaires
connes comme de la triple entrée de données, des interfaces humaines
entre deux système informatique, et un paquet d'autre problèmes qui
auraient pû être évités si les compagnies n'étaient pas obsédés par le
but de faire 5000% de profit.

On est toujours pas rendu avec un std pour les DVD écrivable, pquoi? À
cause des problèmes technologiques? Ben non, à cause des intérêts
capitaux des compagnies qui se battent pour que leur std soit adopté. On
aurait pu avoir des DVD+ ou DVD- il y a 5 ans, mais selon les compagnies
ce n'étaient pas profitable.. superbe pour le progrès tout ça.

Un point important à se souvenir, c'est que c'est pas celui qui invente
qui fait du profit mais celui qui est capable de faire la même chose
moins cher.

C'est pas le gars qui fait 500 000 par année avec ces acétates
PowerPoint qui montrent comment ils offrent des "Innovative Customer
Driven Solutions using Cross-Platform Integrated Web-Service based
Channels" qui fait avancer les logiciels. C'est le programmeur qui
gagnent 50 000 qui doit se taper 3 mois de code sans arrêt parce que
l'autre à promis la lune.

Oui les compagnies sont nécessaires, oui il faut que les gens qui créés
aient une récompense pour ce qu'ils font. Mais les compagnies ne sont
pas une source de progrès, les gens le sont.

Ciao,


--
Stefan Michalowski
Email: mitch(à)ptaff.ca
PGP Key: http://screamerone.zapto.org/k.asc
 
RE: Le medium du futur, le disque Blu-ray
  • Commercial
  • Microsoft Outlook
Un mythe? Hahaha!


>---------


Regardons la musique: dans les années 70 le musique était beaucoup plus
exploratrices et faisait beaucoup plus de progrès que la musique
d'aujourd'hui. Pourtant les compagnies de disques font des profits
astronomiques aujourd'hui comparés à ce qu'elles faisaient dans les
années 70. Le marché est innondé par de la pop bubble-gum et les
quelques groupes musicaux qui essaient d'"innover" se retrouvent dans la
marge avec des compagnies de disques "indépendantes".

>---------


Il y a plus d'offre que jamais et plus de diversité que jamais en musique
aujourd'hui.

Regarde ce qui était "pop" dans les années 70 et ce que les gens de 30 ans
et plus en pensaient en majorité. Et les musiciens? Les vrais?

Est-ce que le "rock-n-roll" est si différent du "hip-hop"?

La musique et la création de la musique (donc l'offre) est plus grande que
jamais. N'importe qui - avec un très faible investissement - peut créer un
disque de bonne qualité sonore aujourd'hui.

La seule grande différence entre aujourd'hui et les années 70 sont les
canaux de distributions qui sont plus grands que jamais - bien qu'ils
avaient le même "poids relatif" à l'époque.

Vivre d'un art a toujours été quelque chose de très difficile. Percer avec
quelque chose d'innovateur a toujours été quelquechose de quasi impossible:
ça prend un excellent artiste, avec le sens des affaires et un sens du
marketing. Trois qualités rarements combinées dans un même individu.


>--------------


Regardons la science: la majorité des grand progrès de la science se
font dans les universités payés par des subventions gouvernementales
ainsi que par des subventions privées. C'est vrai que les compagnies y
apportent, mais ce n'est pas juste grâce à eux que les progrès se font.

>---------------


C'est sûr que ce n'est pas la seule raison du progrès. C'est, par contre,
la raison principale qu'une technologie devient mainstream et explose.
Pense à l'explosion du mp3. Pense au iPod.

C'est sûr que le mp3 existe depuis un bout, qu'on le connait depuis
longtemps. Mainstream? Depuis pas long.

Y'a eu iPod.

Maintenant toute les compagnies d'audio supporte mp3. Les technologies
reliées au mp3 se raffinent.

Pourquoi? Commerce.

Accélérateurs 3D? Le gaming.

Etc.

Il est impossible de nier la très grande place que prend le commerce dans le
développement des technologies.



>--------------


L'Internet, les avions, etc. sont le fruit de l'armée américaine payée
par les sous des américains et non pas par les sous des compagnies
privées. Mais soyons claire, les compagnies ont fait un paquet de profit
avec ces technologies.

>--------------


Yup. Et en prenant ces technologies et en en faisant des produits, ils y
stimulent le progrès technologique.


>--------------


Regardons les logiciels: nous ne faisons que recycler les mêmes idées
depuis les années 60, qui furent développés dans des université. On ne
progresse pas, on ne fait qu'implémenter les idées conçus depuis tant
d'années. Xerox avait déjà un système de bureautique collaborative dans
les années 70! On est encore à trouver une manière de bien faire ça
aujourd'hui!!! Progrès..

>--------------


On est à un monde de différence de ce qui se faisait voilà 40 ans.

Windows XP est un progrès énorme depuis Xerox.



>--------------


À cause du vendor lock-in, on se bat constamment avec des affaires
connes comme de la triple entrée de données, des interfaces humaines
entre deux système informatique, et un paquet d'autre problèmes qui
auraient pû être évités si les compagnies n'étaient pas obsédés par le
but de faire 5000% de profit.

>--------------


Je ne sais pas à quels problèmes tu fais références, concrètement. Mais
évidemment, pas tout le monde peut être à la dernière technologie. Et pas
tous les processus sont efficaces - les clients, souvent, veulent des choses
qui ne les aident pas. J'en sait quelque chose :(

5000% de profit? Sur quelle planète vis-tu? Aucune compagnie ne fait
autant de profit. On se bat pour des petits pourcentages, ici.


>--------------


On est toujours pas rendu avec un std pour les DVD écrivable, pquoi? À
cause des problèmes technologiques? Ben non, à cause des intérêts
capitaux des compagnies qui se battent pour que leur std soit adopté. On
aurait pu avoir des DVD+ ou DVD- il y a 5 ans, mais selon les compagnies
ce n'étaient pas profitable.. superbe pour le progrès tout ça.

>--------------


Eh oui, tout n'est pas rose. Il y aura toujours des débats de standards.
RSS ou ATOM? MP3 ou OGG?

L'adoption d'un standard n'est pas une chose simple. Adopter le mauvais
standard peut être très couteux.

Quand tu investis des centaines de milliers de dollars, des millions de
dollars, c'est certain que tu veux un retour sur investissement.

Demander que ça ne soit pas un facteur dans une prise de décision, c'est
parfaitement ridicule.


>--------------


Oui les compagnies sont nécessaires, oui il faut que les gens qui créés
aient une récompense pour ce qu'ils font. Mais les compagnies ne sont
pas une source de progrès, les gens le sont.

>--------------


Les compagnies sont un très grand stimulateur de progrès (aucun objet que tu
peux possédéer n'a pas été influencé par un aspect commercial).
Les consommateurs sont une très grande influence sur les compagnies.

Les gens font les compagnies et les consommateurs.
 
Re: Le medium du futur, le disque Blu-ray
  • Canada
  • GNU/Linux
  • Mutt
  • FOAF
  • PGP
Je bouffe la plupart des arguments précédents, mais ici ça accroche:


> L'adoption d'un standard n'est pas une chose simple. Adopter le mauvais
> standard peut être très couteux.
> Quand tu investis des centaines de milliers de dollars, des millions de
> dollars, c'est certain que tu veux un retour sur investissement.
> Demander que ça ne soit pas un facteur dans une prise de décision, c'est
> parfaitement ridicule.


On jasait du progrès technologique vs. les compagnies.

Admettons deux compagnies de poids inégal sortant un produit similaire
en même temps. La plus grosse compagnie sort un produit inférieur.
Qu'est-ce qui va devenir le standard?

C'est déjà une guerre de religion ici, mais avouons que n'importe quel
produit de qualité supérieure au produit concurrent de Microsoft va
avoir de la misère à percer.

Voilà un exemple que j'ai choisi pour qu'il soit facile à comprendre,
mais il pourrait s'appliquer à plein d'autres situations: se faire
mentalement un exemple du pourquoi on roule encore avec des voitures à
carburant fossile.

Est-ce que le commerce ici tend à amener un progrès? pas du tout, il
le ralentit.

Et plus ça va, plus on voit ce genre de comportement. Les compagnies
grossissent, tuent les petits concurrents et font tout ensuite pour
freiner le changement. Il n'y a _aucun_ avantage pour une compagnie
d'investir dans le R&D s'il n'est pas question de se donner un avantage
sur d'autres compagnies.

Le commerce est un stimulant au progrès
_seulement_lorsqu'il_y_a_saine_compétition_. Or, le problème, c'est que
ça n'arrive plus très souvent.




--
--====|====--
--------================|================--------
Patrice Levesque
http://ptaff.ca/
wayne(à)ptaff.ca
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--
Pièces jointes
 
RE: Le medium du futur, le disque Blu-ray
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  • Microsoft Outlook
Très bon argument, mais je persiste.

En général, quand on met un mot au pluriel, on ajoute un "s"... et le
commerce fait progresser la technologie.
 
Re: Le medium du futur, le disque Blu-ray
  • Commercial
  • Gmail
Quelques rectifications:

Concernant la science, au Canada je suis d accord que ce sont les
subventions gouvernementales, mais ce n est pas le cas partout dans le
monde. Entre autres, aux USA c est totalement le contraire. Le
gouvernement ne met pas tant d argent que ca dans la recherche. C est
plutot les grosses compagnies (automobile, medicale, pharmaceutique)
qui financent la recherche. Je ne dis pas que c est mieux ou moins
bon, je dis seulement que c est des interets prives qui apportent le
cash et que le progres dans d autres pays que le Canada a ete pas mal
plus influence par le price que le public.

l industrie militaire. Encore la, ce n est pas l armee americaine qui
donne du cash a une compagnie pour developper un systeme d armement.
Voici comment ca se passe: l armee publie ses "besoins" et des
compagnies developpent des systemes. Exemple: pour le prochain avion
de combat de la US Air Force, plusieurs comapgnies ont developpes leur
propre prototype. Lockeed Martin et Norhtop-Grumman/mcdonnel Douglas.
etaient les 2 principaux. Lockheed a developpe le F-22 Raptor et
Northrop le F-23 "black widow". Lockheed a finalement remporte le
concours. Northop a donc perdu un gros paquet d argent, car leur
projet n a pas ete developpe. C est cette competition pour gagner les
contrats qui pousse les compagnies a se depasser.
C est aussi vrai pour les autres systemes d armements (blindes,
systemes d acquisition de cible, radios, etc...)
Les comapgnies privees investissent leur propre argent, prennent un
risque et si elles sont chanceuses, elle remportent le gros lot en
gagnant un contrat.

En forcant un standard commun maintenant pour les DVD, on ne reduirait
pas le developpement que certaines compagnies font? Je crois que
eventuellement dans quelques annees on aura ce standard, car le
meilleur produit risque d etre selectionne.

Le point c est que les profits et la concurrence sont necessaires pour
developper des technologies. Les economies controlees par un pouvoir
central n ont pas vraiment prouvees leur pouvopir de developpement
dans les dernieres 50 annees. On se souvient tous des desastres
retentissants des fameux "plans quinquenaux" de l empire sovietique et
des catatrophes humaines et ecologiques qui en ont decoulees.

A quoi sert une technologie revolutionnaire si elle est hors de prix?
Par exemple, selon moi le progres ce n est pas d inventer un telephone
cellulaire, mais de pouvoir produire un telephone cellulaire a moins
de 30 dollars et ainsi pouvoir le distribuer en Afrique ou les reseaux
fillaires sont inexistants. Ces telephones sont en trin de
revolutionner le continent.
C est donc tres tres importants d etre capable de produire quelque
chose a un cout raisonnable pour pouvoir ainsi etre distribue. A quoi
servirait les coussins gonflables dans les voiures si ca coutait 25
000$ en options??

Si le programmeur etait visionnaire, il quitterait sa job a 50 k pour
prendre la job de type a 500k et je suis convaincu qu il ferait un
meilleur travail et ainsi venderait probablement un meilleur produit.
 
Re: Le medium du futur, le disque Blu-ray
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  • Mozilla Thunderbird
Yannick Lemieux wrote:


>Quelques rectifications:
>
>Concernant la science, au Canada je suis d accord que ce sont les
>subventions gouvernementales, mais ce n est pas le cas partout dans le
>monde. Entre autres, aux USA c est totalement le contraire. Le
>gouvernement ne met pas tant d argent que ca dans la recherche. C est
>plutot les grosses compagnies (automobile, medicale, pharmaceutique)
>qui financent la recherche. Je ne dis pas que c est mieux ou moins


Les compagnies qui font des nouveaux développement sont extrêmement
rares. Normalement, ce sont les universités qui font faire les premières
étapes, et par la suite les compagnies vont acheter les gens qui ont
fait les développement pour produire un produit sur le marché.

Évidemment, sans les compagnies ont auraient pas de produits finis, et
je ne dis pas que les compagnies ne doivent pas exister, ce que je dis
c'est qu'on aurait quand même du progrès sans elle, et qu'on en a pas
mal sans elle.


>l industrie militaire. Encore la, ce n est pas l armee americaine qui
>donne du cash a une compagnie pour developper un systeme d armement.
>Voici comment ca se passe: l armee publie ses "besoins" et des
>compagnies developpent des systemes. Exemple: pour le prochain avion
>de combat de la US Air Force, plusieurs comapgnies ont developpes leur
>propre prototype. Lockeed Martin et Norhtop-Grumman/mcdonnel Douglas.
>etaient les 2 principaux. Lockheed a developpe le F-22 Raptor et
>Northrop le F-23 "black widow". Lockheed a finalement remporte le
>concours. Northop a donc perdu un gros paquet d argent, car leur
>projet n a pas ete developpe. C est cette competition pour gagner les
>contrats qui pousse les compagnies a se depasser
>
>
>C est aussi vrai pour les autres systemes d armements (blindes,
>systemes d acquisition de cible, radios, etc...)
>Les comapgnies privees investissent leur propre argent, prennent un
>risque et si elles sont chanceuses, elle remportent le gros lot en
>gagnant un contrat.


Donc, la compagnie qui a gagné reçoit un contrat très profitable qui est
payés par les citoyens américains... Donc d'une certaines manière les
recherche faite par ces compagnies sont dû à l'argent des
contribuables. Au bout de la ligne, c'est le gouvernement qui paie.

Maintenant, on pourrait faire tout un débat pour voir si ce modèle est
plus efficace pour le progrès de la science et technologie. Peut-êre un
ingénieur de Lockheed-Martin aurait pu trouver une solution géniale pour
le problème que les gens de Northop-Grumman avait, mais dans ce contexte
c'est impossible. Donc, le progrès devra attendre..


>En forcant un standard commun maintenant pour les DVD, on ne reduirait
>pas le developpement que certaines compagnies font? Je crois que
>eventuellement dans quelques annees on aura ce standard, car le
>meilleur produit risque d etre selectionne.


Le problème c'est que DVD+ et DVD- sont très proche au niveau
technologique. Les consommateurs sont pris à attendre à cause de
bataille pour avoir le contrôle des licenses (donc du ca$h). Le progrès
aussi. On aurait pu déjà avoir des DVD enregistrables partout (par
exemple remplacer ton VHS pour enregistrer des émissions) qui sont
lisibles sur tous les lecteurs DVD.

Dans ce cas, le capitale freine la technologie et le progrès.


>Le point c est que les profits et la concurrence sont necessaires pour
>developper des technologies. Les economies controlees par un pouvoir
>central n ont pas vraiment prouvees leur pouvopir de developpement
>dans les dernieres 50 annees. On se souvient tous des desastres
>retentissants des fameux "plans quinquenaux" de l empire sovietique et
>des catatrophes humaines et ecologiques qui en ont decoulees.


Pourtant, les soviétiques ont réussi à produire certains avions de
chasse plus sofistiqués que ceux des américains. Ils ont aussi produit
une station cosmique (Mir) et des fusées et une panoplie d'autres
technologies. Mais je ne vais pas défendre le système communiste car
c'est un très mauvais système qui nivelle vers le bas.

Pour ce qui est des catastrophes écologiques, on en a ici aussi.. Je ne
pense pas que les compagnies profitables portent un grand intérêt sur
les conséquences écologiques et humanitaires de leurs actions..

Je dirais quand même: il est vrai que la concurrence est une chose
importante pour une société.


>A quoi sert une technologie revolutionnaire si elle est hors de prix?
>Par exemple, selon moi le progres ce n est pas d inventer un telephone
>cellulaire, mais de pouvoir produire un telephone cellulaire a moins
>de 30 dollars et ainsi pouvoir le distribuer en Afrique ou les reseaux
>fillaires sont inexistants. Ces telephones sont en trin de
>revolutionner le continent.
>C est donc tres tres importants d etre capable de produire quelque
>chose a un cout raisonnable pour pouvoir ainsi etre distribue. A quoi
>servirait les coussins gonflables dans les voiures si ca coutait 25
>000$ en options??


Ouais. Et tu trouves que payer 25$ pour le dernier disque de Britney
c'est un prix abordable et raisonnable? On diverge un peu, mais revenons
ici au sujet premier, les DRMs et technologies de contrôles. Le but
premier des ces technologies c'est de permettre aux compagnies de
distributions d'imposer leur prix et règles quand à l'utilisation de ce
qu'ils vendent. Ce qui est à l'encontre du princpie de marché libre...

Pour ce qui est du progrès technologique, Hydro-Québec a fait pleins de
développement dans le domaine de l'hydro-électricité et de la
distribution de l'électricité. Ceci n'a pas rendu notre électricité plus
cher, même qu'on a probablement les prix les plus bas au monde.
Regardons en Californie, où l'électricité est privés, ils ont
probablement les plus haut prix au monde et un système qui est
sous-développé.

C'est un mythe que de dire que les compagnies privés sont obligatoires
au développement technologique. Ils y participent.


>Si le programmeur etait visionnaire, il quitterait sa job a 50 k pour
>prendre la job de type a 500k et je suis convaincu qu il ferait un
>meilleur travail et ainsi venderait probablement un meilleur produit.


Non, car c'est un programmeur, qui aime ce qu'il fait. Pourquoi
devrait-il faire autre chose? Oui, il faut qu'il ait des promotions et
avoir la possibilité d'avancer, mais il ne faut pas le forcer à faire de
la vente..

Ciao,


--
Stefan Michalowski
Email: mitch(à)ptaff.ca
PGP Key: http://screamerone.zapto.org/k.asc
 
Re: Le medium du futur, le disque Blu-ray
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Peux tu nommer ces fameux chasseurs sovietiques???
Je te recommande de verifier leur performance au combat et pas
seulement les statistiques de vitesse, poussee, etc. Effectivement,
le Mig 31 va tres tres vite. Mais quelqu un peut me dire a quoi sert
cet avion tres peu maniable avec des systemes d armes peu performants?
La performance au combat c est ce qui compte en bout de ligne. tu
risque d etre surpris. (les conflits Israel-monde arabe (1967, 1973,
1982) sont un bel exemple de choc technologieur Ouest vs Est au niveau
des avions de combat)


25 $ pour un disque c est deraisonnable et c est pour ca que j en
achete pas d ailleurs.

Si le programmeur aime ce qu il fait, pourquoi chiale-t-il?

Reste que la competition ca amene le progres la plupart du temps. La
conquete spatiale stagne ces temps ci possiblement car on a plus la
bonne vieille competition americano-russe pour qui ira le premier a la
lune.
Ca sera interessan de voir comment l industrie prive de l espace va
faire bouger les choses et stimuler la recherche.

Je pense aussi que les compagnie sont de plus en plus senbilisees aux
consequences ecologiques, car un desastre petrolier c est de la tres
mauvaise publicite.
 

Re: Le medium du futur, le disque Blu-ray

  • Canada
  • GNU/Linux
  • Pine
On Wed, 17 Aug 2005, Miguel Tremblay wrote:


> Ce disque peut contenir 25 gig d'information en simple couche et il semble
> que le medium pourrait permettre de graver 4 ou 8 couches, permettant ainsi
> d'avoir jusqu'à 100 ou 200 gig de données.
>
> Évidemment le groupe qui s'occupe du standard (des compagnies de PC et de
> films) va y mettre plein de « Gestion des droits numériques » avec les
> standard «Advanced Access Content System».
>
> Je crois que ce medium n'a aucun avenir (Stefan sera sûrement en désaccord),
> le temps que la technologie s'implante dans les foyers, au moins 10 à 15 ans,
> la bande passante et les technologies de compressions seront suffisamment
> évoluées pour pouvoir s'en remettre au réseau des réseaux. Mais ça c'est mon
> avis.
>
> Références:
> http://fr.wikipedia.org/wiki/Disque_Blu-ray
> http://liendex.ptaff.ca/v1/francais/grand_dictionnaire_terminologique/
Gestion+des+droits+num%E9riques

> http://en.wikipedia.org/wiki/Advanced_Access_Content_System
>
> Merci à Wayne pour m'avoir révélé l'existence de ce medium.
>
> Miguel


Loin de moi l'idée de repartir le débat, mais juste pour pour vous envoyer
vers la page de linuxfr qui discute du même sujet, avec un peu moins de
messages que notre fil sur la question:
http://linuxfr.org/2005/08/24/19458.html

Remarquez que dans les liens vers la fin, celui de l'article de wikipédia
point vers "Gestion des droits numériques" et non vers "Digital Right
Management". C'est moi-même qui avait fait la conversion vers le nom
français en me documentant sur la question. Ça fait bizarre de voir une
de ses contributions avoir un effet ailleurs que dans wikipédia et aussi
rapidement (j'ai fait ce changement le 18 août 2005 et l'article de
linuxfr est daté du 24 août 2005).

Communauté!

Miguel
 

 

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