Je m'étais déjà interessé à la question et je dois dire que le principe du
vote proportionnel pur, tel qu'exposé par Yannick, peut sembler n'avoir
que des vertus et on se demande pourquoi il n'est pas adopté.

Or, cette version du contrôle du pouvoir comporte des risques, notamment
le contrôle d'un parlement par des groupes extrémistes qui aurait la
balance de pouvoir. Un exemple, le parlement d'Israël. La droite orthodoxe
y est très puissante alors qu'elle ne représente qu'un faible pourcentage
des électeurs.

Laurent Laplante s'est déjà penché sur la question à propos du Québec. Je
vous invite à lire son texte:
http://www.cyberie.qc.ca/dixit/20021216.html

Une manière d'élire un gouvernement se trouvant à mi-chemin entre la
méthode canadienne (uninominal à un tour) et la méthode israëlienne
(proportionnelle pure) est la méthode utilisée par l'Allemagne. Ce n'est
pas pour rien qu'il a fallut environ un mois, une fois les résultats des
élections connus, pour savoir qui allait être chancelier (une
physicienne!): il s'agit d'un équilibre entre différents partis et les
alliances peuvent y être multiples et diversiées.

Je vous invite à apprendre comment fonctionne l'élection en Allemagne:
http://www.aceproject.org/main/francais/es/esy_de.htm

Ça vaut vraiment la peine de prendre le temps de le lire, ça ouvre
horizons.

Miguel