> Je suis sûre qu'à peu près 70% du contenu est soit complètement faux, soit
> incomplet, soit comporte des erreurs ou encore n'est pas bien expliqué. Juste
> à lire quelques articles sur la science pour voir comment les journalistes
> transforment la réalité.

Tempérons. 70% est fort. Certain que tout contenu journalistique est toujours
incomplet, et donc biaisé. Je n'embarque pas dans ce débat-là.

Une grande partie d'un journal est constituée de nouvelles syndiquées de AFP,
Reuters, Associated Press, etc. Généralement fiable comme source.

Une autre partie est occupée par des nouvelles venant de journalistes
« experts » en leur matière. Ainsi généralement celui qui écrit dans la
section des sports connaît son hockey et normalement la distinction entre
opinion et couverture d'événement se voit assez bien. Même principe pour pages
finances, politiques et (hahaha) astrologie.

Danger cependant, averse de bouette lorsqu'un non-spécialiste est placé dans un
poste qui ne lui revient pas, par « popularité » (qu'est-ce que Denis Talbot
connaît de l'informatique? on veut Bruno!) (qu'est-ce que Marie Plourde ou
Renée-Claude Brazeau ont à dire sur tout et rien?).

Remarquons que le syndrôme du journaliste incompétent se répand aussi à la
télévision, même celle de l'État. J'ai vu un reportage sur les blogues à
Radio-Can (était-ce au Point) qui laissait croire qu'un blogue, en fait, est un
podcast.

Je n'irais pas jusqu'à dire que les journaux informent plus mal que la radio ou
la télévision; seulement, comme dans tout, vérifier les sources et s'informer
par d'autres medias s'avère une sage décision. Un reportage sur les effets du
CO2 va probablement mieux toucher la cible s'il est présenté à Découverte que
dans un entre-filet dans le Journal de Montréal expliquant comment un père de
famille sans scrupule s'est gazé. On peut sûrement plus se fier à un article
sur les REER dans La Presse que dans un débat de fin de soirée à TQS.