> Un article sur le problème d'avoir accès à des extraits d'anciennes émissions
> de télévision:
> http://arstechnica.com/news.ars/post/20061020-8045.html

Je trouve la comparaison avec les journaux assez inspirante.

On pose sans se tromper de beaucoup qu'une bibliothèque va acheter tous les
journaux tous les jours et les rendre accessible à tous ses membres; le temps
venu on les transfère (reproduction! vade retro!) sur des microfiches.

Au prix dérisoire du médium de stockage numérique d'aujourd'hui, les coûts
d'enregistrement des diffusions quotidiennes d'une station de télévision et
d'une station de radio à des qualités raisonnables se comparent à celles du
stockage des journaux.

Enregistrer la radio à mettons 64kbps pendant 24 heures donne ~550 MB par jour,
la télévision à 500kps donne ~4,3GB par jour. Si on amortit le prix d'un
ordinateur et d'un brûleur DVD sur une longue période, le coût de l'apparatus
devient négligeable rapidement par rapport au prix des DVD pour stocker.

Acheter un DVD vierge ou un journal, ça vide les poches des contribuables à peu
près pareil.

Comment en arrive-t-on, à tout le moins pour la télévision d'État et sa radio,
à ce que cet archivage ne soit pas effectué et rendu disponible au public? au
pire même en retirant les films et la musique?

Nos taxes/impôts paient pour le produit, il est déjà diffusé gratuitement, et
avec un peu de travail initial il ne suffirait pour les bibliothèques que de
mettre un DVD le matin, enlever celui de la veille et archiver.

Ajoutons à la sauce que les bibliothèques offrent déjà des logiciels en
location... et que vous pouvez louer aujourd'hui les DVD du téléroman « Le
temps d'une paix » que déjà 6 bibliothèques de Montréal ont dû acheter...