Bonjour,

Je te lis et... j'ai peur, vraiment.

La dernière fois que j'ai entendu ce type d'arguments, ils m'étaient
avancés
par un homme à la retraite qui avait travaillé pour une pétrolière toute
sa vie à superviser la construction de pipelines au Moyen-Orient et en
Asie.

>> Il faut être de mauvaise foi sans bon sens pour oser prétendre que les
>> changements que l'on subit sont "naturel" (au sens de "sans
>> intervention de l'homme").
>>
> Il me semblait qu'il y avait consensus au sein de la communauté
> scientifique, et météorologique plus particulièrement, seulement sur le
> fait que la planète réchauffe. Que ce soit par intervention humaine est
> encore débattu. Il me semble que la Terre a subit plusieurs

C'est "débattu" dans les médias. Les études scientifiques sortent, disant
invariablement la même chose. Les groupe des pression -- aux noms
s'apparentant
d'ailleurs très souvent à des groupes de recherche scientifique --
sortent des
documents. La roue tourne.

Exactement comme dans le cas de la cigarette pendant des décennies.
Le problème, c'est qu'on a pas de temps pour jouer à ça avec le
réchauffement
de la planète.

> 2) Il faudrait diminuer notre consommation de pétrole et pour ça, il
> faut trouver une motivation économique pour le faire.

La motivation économique est déjà largement là. Même en considérant
seulement
le réchauffement climatique comme un "risque" seulement (et donc en
étant de
mauvaise foi et en niant en bonne partie le consensus -- hé oui,
consensus -- au
sein de la communauté scientifique), l'action n'est pas seulement
motivée... elle
se fait à coût nul ouest rentable.

C'est du moins ce que soutient The Economist, qui ramène souvent l'argument
depuis sa prise de position de septembre.
http://www.economist.com/opinion/displaystory.cfm?story_id=7884738

C'est d'une logique implacable : les gouvernement dépensent des milliards
au niveau militaire pour couvrir le risque de conflits armés. Ils doivent
faire la même chose pour le réchauffement climatique.

AR.