Dans les journaux anglophones que j'ai lu ce matin, on voyait la coupe stanley à Kandahar
avec les boys. Les articles traitant de ce sujet parlent en gros de l'effet positif sur
le moral de la troupe. Rien d'autre de vraiment pertinent à ajouter. C'est pas de la
politique international ici, c'est la coupe Stanley.

Sur le site de CTV, on peut même voir cette jolie photo

http://www.ctv.ca/gallery/html/afghan_stanley_cup_20070502/photo_2.html

Probablement le plus près qu'un chandail du Canadien va s'approcher de la coupe pour
logntemps...

Mais au Québec, on est bien connu pour faire les choses différemment et voir absolument
tout sous la loupe de l'anti-militarisme et du pacifisme naif.
Je tombe sur un article du journal de Mourial. Je cite quelques passages:

"Une photo de soldats canadiens en Afghanistan vêtus d'un chandail officiel du Canadien,
leur mitrailleuse en bandoulière et posant tout sourire autour de la coupe Stanley,
soulève bien des questions.
Si personne ne semble remettre en question le fait que les soldats engagés dans cette
périlleuse mission ont bien le droit de se changer les idées, c'est ce douteux mélange
sport-armement qui peut faire grincer des dents. " C'est non seulement de mauvais goût,
mais un manque de jugement total ", estime Yves Dupré, patron de l'agence de
communication Octane. "

Ah ben calvaire. "soulève des questions"? pas chez moi. et chez vous?

Et on en rajoute:
"Chez les politiciens, le Bloc québécois a refusé de s'exprimer pour ne pas accabler
les soldats. "

J'imagine qu'ils n'ont pas commenté surtout pour ne pas avoir l'air fou. Une question
stupide entraîne souvent une réponse du même genre.

Sérieusement, quelqu'un s'est posé la question pourquoi les soldats étaient en armes??
La réponse est pourtant simple. Sur la base de Kandahar, les soldats de l'OTAN se
promènent PARTOUT avec leur arme personnelle, que ce soit un pistolet ou un
fusil-d'assaut. Ce n'est donc pas pour avoir l'air cool qu'ils ont leur arme, mais bien
aprce que le règlement les y oblige. Le seul endroit où l'arme n'est pas obligatoire,
c'est sous la douche! (on comprendra pourquoi).

On félicite très haut le journal de mourial pour cette belle pièce d'anthologie et leur
belle recherche journalistique.

major