> article du rolling stone sur le déclin de l'industrie de la musique.
> prenons tous une minute pour réfléchir à tout ceci et nous appitoyer
> sur le sort de EMI et Sony Music. Ils font tellement pitié.
« In the face of widespread piracy, consumers' growing preference for
low-profit-margin digital singles over albums, and other woes, the
record business has plunged into a historic decline. »
Parlons-en des singles.
L'industrie a roulé sur le format 45 tours (hyperlien pour les plus
jeunes :
http://fr.wikipedia.org/wiki/45_tours#Disque_45_tours ) pendant
de nombreuses années, particulièrement du début du rock'n'roll (~1955)
au début du rock progressif (~1970).
À cette époque d'or, au pire, 50 % du contenu n'était pas désiré par
l'acheteur (la fameuse face B). Puis, le « single » est progressivement
devenu de plus en plus difficile à obtenir, jusqu'au déclin du vinyle
(~1990). Après 1990, acheter un single devenait un exercice en
garrochage d'argent par les fenêtres... coûtant près de 5 dollars,
difficile à trouver, le format n'en valait pas la peine.
Puis, depuis quelques années, le « single » à prix raisonnable est
revenu. Faut-il se surprendre que les gens se remettent à en racheter
et délaissent l'album-sac-de-chips (20 % de contenu, 80 % d'air)?
Le format « album », prisé par les amateurs de musique classique, de
jazz, de rock progressif, ne convient pas vraiment au pop dans la
plupart des cas. Combien d'entre vous ont acheté des albums « pour une
toune » dans les années '90, alors que vous auriez acheté le « single »
s'il eut été disponible et à bon prix?
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Patrice Levesque
http://ptaff.ca/
wayne
ptaff.ca
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