déclin des compagnies de disque

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http://www.rollingstone.com/news/story/15137581/the_record_industrys_decline/1

article du rolling stone sur le déclin de l'industrie de la musique. prenons tous une
minute pour réfléchir à tout ceci et nous appitoyer sur le sort de EMI et Sony Music.
Ils font tellement pitié.
 

Re: déclin des compagnies de disque

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> article du rolling stone sur le déclin de l'industrie de la musique.
> prenons tous une minute pour réfléchir à tout ceci et nous appitoyer
> sur le sort de EMI et Sony Music. Ils font tellement pitié.


« In the face of widespread piracy, consumers' growing preference for
low-profit-margin digital singles over albums, and other woes, the
record business has plunged into a historic decline. »

Parlons-en des singles.

L'industrie a roulé sur le format 45 tours (hyperlien pour les plus
jeunes : http://fr.wikipedia.org/wiki/45_tours#Disque_45_tours ) pendant
de nombreuses années, particulièrement du début du rock'n'roll (~1955)
au début du rock progressif (~1970).

À cette époque d'or, au pire, 50 % du contenu n'était pas désiré par
l'acheteur (la fameuse face B). Puis, le « single » est progressivement
devenu de plus en plus difficile à obtenir, jusqu'au déclin du vinyle
(~1990). Après 1990, acheter un single devenait un exercice en
garrochage d'argent par les fenêtres... coûtant près de 5 dollars,
difficile à trouver, le format n'en valait pas la peine.

Puis, depuis quelques années, le « single » à prix raisonnable est
revenu. Faut-il se surprendre que les gens se remettent à en racheter
et délaissent l'album-sac-de-chips (20 % de contenu, 80 % d'air)?

Le format « album », prisé par les amateurs de musique classique, de
jazz, de rock progressif, ne convient pas vraiment au pop dans la
plupart des cas. Combien d'entre vous ont acheté des albums « pour une
toune » dans les années '90, alors que vous auriez acheté le « single »
s'il eut été disponible et à bon prix?




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Patrice Levesque
http://ptaff.ca/
wayne(à)ptaff.ca
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Pièces jointes
 

RE: déclin des compagnies de disque

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Je ne sais pas si vous suivez un peu l'émission "Fric Show"? Ils ont traité
le sujet voilà quelques semaines... avec la légèreté et le peu de profondeur
que je leur connais... mais bon, plusieurs points intéressants ont été
lancés.

Une idée qui m'a particulièrement accroché est la suivante:

Fini la musique à 1$. Fini les albums.

L'artiste devient un artiste qui performe.

Les mp3, sur les réseaux P2P deviennent de la publicité pour les artistes
qui se livrent à des prestations régulières live sur le net auxquels les
fans s'inscrivent.

Le modèle est intéressant. Un peu comme un mix de reality show et de site
web de porn. :P


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Eric Maziade
Novisoft
 

RE: déclin des compagnies de disque

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  • GNU/Linux
  • Pine

> L'artiste devient un artiste qui performe.


Le format de diffusion d'une création est une fonction de la réalité
historique qui dépend du moment: moyens technologiques disponibles,
maîtrise des moyens, choix de l'artiste/auteur, etc.

Vouloir forcer une méthode de diffusion pour une création ou un produit,
quel que soit le domaine (artistique, scientifique, commercial), est un
non sens. Ce n'est pas au distributeur à choisir le moyen de distribution.
Il y aura nécessairement un biais envers eux-mêmes, c'est-à-dire le statu
quo, pour ne pas dire l'immobilisme.

Le débat qui a présentement lieu sur la "propriété intellectuelle" n'est
pas une recherche d'une méthode de financement pour que la créativité soit
valorisée et soutenue. Elle est simplement la manifestation du poids
disproportionné qu'ont les corporations dans notre système législatif.

Lorsqu'un groupe de 5 compagnies réussie à influencer les politiques
criminelles d'un pays comme le Canada en moins de 6 mois de lobby, il y a
de quoi s'inquiéter. Et le sujet d'inquiétude n'est pas la disparition
de la musique.

Il faut prendre possession du médium, même si on se fait taxer de
"pirates".

Miguel
 
RE: déclin des compagnies de disque
  • Commercial
  • Microsoft Outlook
Ça dépend à qui tu parles ou sous quel angle tu regardes le débat.

Ce que bien des gens disent c'est que le modèle de la musique où on paye est
un modèle qui ne tiendras pas la route.

Simplement parce qu'on peut déjà facilement se procurer les chansons que
l'on désire sans vraiment en payer le sous.

L'argument est que, peu importe le moyen, on ne pourra jamais faire "rentrer
le génie dans la bouteille".

Quand on considère cette possibilité, ce qui reste c'est trouver des modèles
alternatifs.

La musique sur disque - ou même vendue à la chanson sur Internet - est un
modèle très probablement voué à l'échec. C'est discutable, mais c'est un
point de vue qui se soutient assez bien.

Les réseaux "alternatifs" pour se procurer la musique a probablement plus
d'impacts sur les groupes indépendants ayant un peu de succès que sur les
"gros".

Personnellement, je crois que les modèles courants disparaîtront dans
approximativement 2 générations de consommateurs.

Les nouveaux consommateurs qui ne sont pas attachés au concept d'album ou du
disque, qui n'auront connu que l'ère du MP3 et du P2P contribueront d'une
autre façon au monde artistique que ce que nous connaissons maintenant.
 

 

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