Sont gentil de t'avoir répondu, je suis surpris.

Mes commentaires aux endroits opportuns dans le texte.

Miguel

> -----Original Message-----
> From: Commentaires [mailto:Commentairescyberpresse.ca]
> Sent: Monday, 09 July, 2007 15:09
> To: yannick.lemieuxgmail.com
> Subject: TR: vente de mon article sans autorisation
>
>
>
> Afin de donner accès à nos lecteurs à nos textes, nous avons établi une
> entente avec Cedrom-sni, une entreprise spécialisée dans la gestion
> électronique des archives, et ce, dans le respect de la législation sur
> le droit d'auteurs. Les montants demandés couvrent également les frais
> techniques de gestion des textes et des moteurs de recherche.

4$ ça semble cher en cibole mais je comprends le principe de recouvrement
de coût. Quoique je soupçonne que ça ne leur coûterait pas loin de rien,
je crois que ça serait même rentable, s'il le mettait en ligne (ça leur
ferait plus de pages où afficher de la publicité).

Mais bon, c'est pas leur modèle de vente, faut pas leur en demander trop
non plus. C'est surtout là, tant qu'à moi, qu'ils sont tetons. Ils
pourraient distribuer le texte en écrivant que les droits sont aux auteurs
originaux et faire de la pub sur les pages. Ça leur fait plus de contenu,
de qualité, déjà en format numérique et formaté pour leur page web. Je ne
comprends pas comment ils pensent mais ça, c'est pas nouveau.

> Par principe, tous les textes publiés dans La Presse sont archivés par
> ce système, qu'il s'agisse d'articles ou de lettres d'opinion. Dans la
> mesure où il ne s'agit pas d'une nouvelle publication, mais d'une
> consultation d'archives facilitée par les nouvelles technologies, aucun
> contrat spécifique n'est nécessaire.

Oouuuuu. Je me sens tout chose en lisant ça. Ici je crois que ça prendrait
l'avis d'un avocat qui ne vaudrait rien tant qu'il ne serait pas testé en
cours. Le principe de "consultation d'archives" qui ne s'agit pas d'une
nouvelle publication me fait sentir bizarre. Pourquoi une collection
d'archive qui est ensuite distribuée (le CDROM-SNI) ne consulterait-il pas
une publication? En réfléchissant un peu, je suis sûr que l'on pourrait
trouver un contre-exemple qui part avec la même ligne de pensé et qui
arrive à un constant où ils ne seraient pas du tout d'accord (n'importe
quoi qui implique de la musique ou des films).

Tant qu'à moi, c'est de la redistribution de textes, qui plus est contre
une compensation financière qui me semble être avec profit. Mais bon,
vas-tu vraiment tenter un bras de fer contre GESCA?

D'ailleurs, il y a déjà eu contentieux entre les pigistes et les grands
groupe de presse (Transcontinental). L'idée, c'est que les groupes de
presse achète l'article d'un pigiste pour, disons, le Quotidien, et le
publie par la suite dans d'autres journeaux à travers le Canada, La Presse
genre, en plus des services d'archives qui utilisent "les nouvelles
technologies". Sans vouloir trop élargir le débat, je crois que le
principe de reflexion est à peu près le même: ils ont déjà payé pour
publier une fois, ils ont droit de le publier ailleurs même s'ils n'ont
pas acheter les droits d'auteurs. (cf
http://benefice-net.branchez-vous.com/nouvelles/02-04/06-193505.html)

> Veuillez par ailleurs noter que, contrairement aux articles de nos
> journalistes, chroniqueurs et éditorialistes, les lettres d'opinion ne
> sont pas réservées exclusivement à La Presse. Ainsi, si nous pouvons
> proposer la consultation de nos archives, nous ne pourrions par exemple
> donner d'autorisation de reproduction commerciale de votre texte à un
> tiers. Cette possibilité reste votre prérogative exclusive.

Soulagement.

> Par ailleurs, il est impossible d'attribuer un statut de gratuité à un
> seul texte parmi les centaines de milliers gérés par Cedrom-sni.

C'est sûr que c'est de la technologie qui est déficiente. Eille,
imagine-toé, mettre un flag qui indiquerait si l'article peut être indexé
et téléchargé gratuitement. Des années de développement.

> Donc, suite à votre courriel, nous avons retiré la version intégrale de
> votre texte. Les internautes qui le trouveraient lors d'une recherche
> gratuite verront la mention suivante : « Cet article a été publié dans
> la copie papier du journal mais est soumis à des restrictions et ne peut
> être affiché ».

Principe de précaution ou peut-être politesse. Ils sont dans une zone
grise, ils le savent ou du moins s'en doute ce qui revient au même.
Quelqu'un se plaint? Retirons toute de suite le motif de la plainte.

> Salutations cordiales,

Pareillement,

Miguel

> L'équipe de La Presse
>
>
>
>
>
> _____
>
> De : Yannick Lemieux [mailto:yannick.lemieuxgmail.com]
> Publié à : 5 juillet 2007 16:32
> Publié dans : Commentaires
> Conversation : vente de mon article sans autorisation
> Objet : vente de mon article sans autorisation
>
>
> Bonjour, je vois dans la page des archives payantes, que les usagers peuvent acheter un
> article que j'ai écrit, à savoir, l'article titré "Incohérence", publié dans La
> Presse, le 2004-05-08.
>
> Je possède les droits d'auteur sur cet article, puisque je suis l'auteur et puisque je
> n'ai jamais cédé ces droits par contrat.
> À l'origine, La Presse m'a demandé la permission de publier un commentaire que j'avais
> soumis au journal. J'ai donné ma permission avec joie, mais on ne m'a jamais expliqué
> comment serait utilisé mon article suite à la publication dans le journal. Ma
> compréhension de la situation était que cet article serait publié une seule fois, dans
> l'édition papier du 5 août 2004 et on ne m'a jamais avisé du contraire.
>
> J'aimerais aussi porter à votre attention le fait que j'ai donné cette permission lors
> d'une conversation téléphonique et que la question des droits d'auteur de l'article ou
> de son utilisation subséquente, n'a jamais été abordée.
>
> J'aimerais connaitre les raison qui, selon vous, permettent à La Presse de vendre un
> article sans nécessairement avoir les droits d'auteurs du dit article..
> Je crois que je n ai pas le doit de publier un article de pierre foglia sur mon site
> internet et de le vendre, j'en conclue que c'est la meme chose pour La Presse et mon
> article.
>
> Je suis tout à fait disposé à vous céder mes droits d'auteur de cet article, à la
> condition qu'il soit versé dans le domaine public, c'est à dire qu'il soit accessible
> gratuitement, sans aucune restriction.
>
> Merci
>
> Yannick Lemieux

Miguel

Un scientifique dans une situation similaire, il se fait charger 48$
pour acceder à son propre article:
http://wwmm.ch.cam.ac.uk/blogs/murrayrust/?p=529

Ciao,