Commons est devenu avec le temps une machine dont le principe fondateur
a laissé place à l'infatuation de ses idéateurs.
À force de vouloir couvrir n'importe quelle oeuvre, CC en est arrivé à
créer des licenses incompatibles entre elles et à pousser certains
modèles de conditions d'utilisation ne favorisant en rien la créativité
(CC-BY-NC-ND : paternité, pas d'utilisation commerciale, pas de
modification...).
On peut comprendre Richard Stallman de ne pas supporter CC, car dans les
faits dire « licence CC » ne dit rien de plus que « licence » tout
court.
Leur dernière trouvaille pour se gratter le dos? La licence CC-Ø (*),
qui en fait peut être utilisée pour indiquer que l'oeuvre... est dans le
domaine public.
Merci à eux d'introduire encore une licence de plus, avec comme bénéfice
de... euh... mmh... « s'approprier » le domaine public?
(*) Sixième paragraphe de :
http://public.resource.org/case_law_announcement.html
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Patrice Levesque
http://ptaff.ca/
wayneptaff.ca
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