On Fri, 23 Nov 2007, Alexandre Robin wrote:
> C'est la dame de l'ADISQ - celle qui souhaitait donnait la "gestion"
> d'Internet par la Chine en exemple - qui va être contente.
Le démon est dans l'implémentation:
« Tout comme les FAI, les plates-formes d'hébergement et de partage de
contenus s'engagent par ailleurs à expérimenter les techniques de
filtrages des contenus illicites, pour le moment peu aisés techniquement.
»
Comment vont-ils faire, diantre, pour pouvoir différencier un octet d'un
autre? Même une encryption légère va être trop lourde à déchiffrer pour
les FAI. Y en a en cibole du traffic sur les noeuds.
« Un rappel à l'ordre face à l'émiettement des sociétés et organismes
représentants les ayants droit. »
Dans la mesure où la majorité du contenu est produit par des "ayants
droits" n'étant pas représentés (moi, genre), ces sociétés ont une
légitimité plus que douteuse d'imposer un contrôle sur toute l'information
de l'univers. Et pour l'avantage de qui d'ailleurs? D'une minorité de
producteurs de contenu qui ont comme mérite d'avoir une "industrie" qui
ait outrageusement financée par la juxtaposition du concept de propriété
avec les idées.
M'arrête là, je pourrais continuer des siècles durant... ou plutôt jusqu'à
ce que mes premiers propos soient du domaine public. C'est long ça.
Miguel