C'est effectivement un manque de vision.
Toutefois, si le Canada arrive à assumer pleinement sa souveraineté dans l'arctique, le
port de Churchill sera quand même une source importante de revenus pour le pays.
N'oublions pas que le contrôle du passage du Nord-Ouest signifie le contrôle du vrac et
des matières premières sur la route maritime la plus courte de demain.
"C'est également un important enjeu économique puisque le passage du Nord-Ouest
raccourcit de 4000 km le trajet maritime actuel entre l'Europe et l'Extrême-Orient qui
emprunte le canal de Suez. Par exemple, le trajet maritime Rotterdam-Tokyo est long de 15
900 km par le passage du Nord-Ouest, 14 100 km par le passage du Nord-Est, 21 100 km par
le canal de Suez, 23 300 km par le canal de Panama".
source:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Passage_du_nord-ouest
Chaque km en moins signifie une économie importante pour les cies de transport maritimes,
donc un incitatif à emprunter cette route.
Il y a des projets de construction de ports en eaux profondes dans l'arctique canadien,
dans un but commercial. Si le Canada veut assurer sa souveraineté, il conservera les
droits sur les nouveaux ports.
En terminant, de légérs détails sur les nouveaux navires qui devront patrouiller
l'arctique canadien. Gracieuseté du nouveau gouvernement du canada.
http://pm.gc.ca/fra/media.asp?id=1743
Joël> Date: Wed, 8 Oct 2008 16:59:45 -0400> From: mitch
ptaff.ca> To: ptafflist
ptaff.ca>
Joël> Subject: Re: La vente du port de Churchill, Manitoba> > Miguel Tremblay a écrit :>
Joël> > > > Le gouvernement du Canada a vendu, en 1997, le port de Churchill,> > Manitoba,
Joël> pour la somme de 7 millions de dollars à une compagnie> > américaine.> > > > C'est
Joël> ce qu'on appelle avoir de la vision. À court terme (moins de 5> > ans), la fonte de
Joël> la banquise de l'Arctique va faire de ce port-là une> > des routes les plus courtes
Joël> pour les exportations provenant d'Europe en> > direction de l'Amérique du Nord. 7
Joël> millions par rapport à l'importance> > économique que prendra ce port, sans parler
Joël> de ça rentabilité, c'est> > vraiment une bouchée de pain.> > > > Avoir su, je
Joël> serai allé à la Caisse populaire de Villeray pour me les> > faire prêter ces 7
Joël> millions-là. Ce serait au moins resté dans des mains> > canadiennes.>
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