On Mon, 3 Aug 2009, Yannick Lemieux wrote:
> la meilleure solution écologique reste encore d'acheter une voiture usagée.
Pas selon les représentant de l'industrie automobile:
Contrairement aux filiales canadiennes de GM et Chrysler, Ford Canada ne
quête pas l'aide directe de l'État, mais demande au gouvernement canadien
d'offrir aux consommateurs une «prime à la casse» de 3500 $ pour envoyer à
la ferraille leur vieille auto et en acheter une neuve.
[...]
«En plus de l'effet économique immédiat, on gagne sur trois autres plans:
des autos de 12 à 18 fois moins polluantes, qui consomment moins et qui
sont plus sécuritaires.»
http://monvolant.cyberpresse.ca/nouvelles/200903/10/01-835155-ford-a-ottawa-du-
cash-pour-envoyer-les-minounes-a-la-casse.php
Vous remarquerez que dans toute l'argumentation qui est utilisée pour
justifier l'achat de nouvelles voitures, la question des ressources
nécessaire pour construire une voiture est évacuée. Le focus est fait sur
la consommation des GES une fois que les voitures sont sur la route. Comme
si les chars apparaissaient magiquement sur le marché.
Quand ça fait notre affaire, on retombe facilement dans les raccourcis
d'argumentation. Des concepts comme l'analyse du cycle de vie sont
rapidement mis au rencart, surtout lorsqu'il est question de sauver une
philosophie économique comme la société de consommation, dont le symbole
suprême est justement l'automobile.
Récemment, les gouvernements du monde occidental font des pieds et des
mains pour relancer la consommation pour sauver le modèle économique ET
prétendent qu'il faut impérativement réduire la production de GES. J'ai
bien hâte de voir qui le premier va prendre conscience que de rechercher
ces 2 buts à la fois est complétement schizophrénique.
Miguel