Ambiance | 3,5/5 | |
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Musica | 2/5 | |
Performance technique | 3/5 | |
Finale | 4/5 | |
Appréciation générale | 3/5 |
Muni de mon arme préférée (ma caméra numérique), je me suis rendu avec mon ami Patrice pour voir de plus près ce feu de clôture qui est d'ailleurs hors-concours... Puisque je reviens de France, j'avais un point de comparaison : j'ai vu le feu d'artifice du 14 juillet de la petite ville de Chinon, en Touraine. Alors, les attentes sont élevées...
Le touriste omniprésent dans le Vieux (Port et Montréal) m'a un peu déboussolé. On a donc pris notre temps pour se rendre sur le site, et nous étions d'abord au début du Quai de l'Horloge pour le feux. Ma première réaction fut de constater que c'est un excellent emplacement pour regarder les feux. En effet, ce quai est le tout dernier avant le pont Jacques-Cartier ce qui nous permet une très bonne vue de côté. En se rapprochant encore plus pour se placer tout à côté de la tour de l'Horloge, je constate que c'est un des meilleurs endroits pour avoir une excellent vue d'ensemble des feux, incluant de ceux qui sont assez bas. En résumé, un excellent site, sauf que...
Miss météo : c'est bien connu, un feu d'artifice, ça explose... Et en explosant, ça dégage pas mal de fumée. Or, pour la première fois de mon expérience, la fumée m'a causé un préjudice. Je n'ai même pas pu l'inhaler puisque c'était l'autre côté du pont! Le nuage de fumée dégagé par les feux ne s'est jamais dissipé de toute la prestation et s'est stabilisé juste à l'est du pont Jacques-Cartier pour donner un feu d'artifice totalement étrange, avec la majorité des explosions se produisant dans le nuage. D'ailleurs, les quelques photos ci-contre vous donnent une bonne idée de ce que ça avait l'air. Si mes souvenirs sont bons, on appelle ça un phénomène d'inversion thermique. En tout cas, ça a provoqué...
La fuite des spectateurs... : Ça, c'était une autre première pour moi. Voir une foule de personne partir en plein milieu du feu (vers 22 h 15). Ils étaient manifestement déçus...
L'ambiance : Alors là, les touristes sont là pour égayer l'atmosphère. D'abord, au début du quai de l'Horloge, on a eu droit au tout début à un « ooooohhh » admiratif à chaque éclat. On s'est immédiatement déplacé pour trouver un endroit où la musique allait enterrer ça... Un peu plus loin, entre la tour elle même et le quai, il y a un stationnement où suffisamment de chaînes radio étaient allumées pour nous donner un aperçu de la musique. Quand « Con te partiro » de Andrea Boccelli a commencé, j'ai préféré m'attarder au spectacle visuel et laisser tomber la musique... Au bout du quai, juste à côté de l'Horloge, c'est là que tout était le mieux. La vue complètement libre, mais aussi l'ambiance. On n'a jamais pu penser qu'on était à Chinon, New York, ou encore Pékin, tout le long du spectacle. Parce qu'il y avait un touriste en visite qui disait un très senti (ajoutez l'accent américain): « Monnnntreeaaaal... Monntreaaaal ... That's Montreeaaal.... Montrea.... ». Je me sentais vraiment chez moi ! :-)
Le feu le plus étrange : Ils ont refait le coup du feu de style spermatozoïdes (les mêmes que Véro a constatés samedi dernier pour le feu de l'Allemagne). Sauf que là, c'était assez étrange compte tenu qu'ils sortaient carrément du nuage. Vraiment étrange. Je n'ai malheureusement pas réussi à les prendre en photo.
Appréciation générale : Malgré tous les bons efforts du groupe Panzani, un tel problème de fumée rend le feu d'artifice vraiment difficile à suivre. Je n'ai pas accroché à la musique du tout. Par contre, je vous recommande grandement ce site pour voir les feux. En arrivant une petite demi-heure à l'avance, vous aurez de bonnes places. En résumé, le feu du 14 juillet en France était plus beau. Mais bon, c'est pas vraiment du jeu, parce que j'étais en voyage :-)
Spectacle de fermeture, mercredi 28 juillet 2004
Création : 29 juillet 2004Spectacle de fermeture, mercredi 28 juillet 2004
Dernière mise à jour : 29 juillet 2004,Copyright © 2004 Benoit St-André. Les drapeaux proviennent de Wikipédia. Permission est accordée de copier, distribuer et/ou modifier ce document selon les termes de la Licence de Documentation Libre GNU (GNU Free Documentation License), version 1.1 ou toute version ultérieure publiée par la Free Software Foundation.