Billet manitobain: être partout chez soi
Tommy, la tortue géante de Boissevain
Je suis loin de Villeray depuis maintenant 20 jours. Pourtant, je ne me sens pas dépaysé. Certes, être au Canada joue pour beaucoup, si j'étais au Botswana par exemple, le dépaysement serait certainement plus grand. Cependant, je crois que si je ne me sens pas trop loin de chez moi, c'est en bonne partie parce que mes activités informatiques ne se sont jamais interrompues.
Mes données essentielles sont hébergées à 3 endroits: sur l'ordinateur chez moi, sur mon serveur personnel quelque part en Allemagne, et sur ptaff.ca. Les mêmes logiciels et configurations se retrouvent aussi sur ces 3 serveurs (merci GNU/Linux).
Grâce à la magie d'internet, ces serveurs sont accessibles en tout temps et de partout (quoique l'ordinateur chez moi demeure vulnérable aux pannes de courant). Essayez de visiter ptaff.ca lors de votre prochain séjour au Botswana et vous verrez, ça marche!
Tant que j'ai accès à un ordinateur quelconque et à internet, je peux continuer les activités entreprises chez moi.
Bien sûr, tous n'ont pas les connaissances nécessaires pour faire fonctionner cette mécanique. C'est pourquoi ce sera sous une autre forme mais, à long terme, cette façon de faire deviendra la norme. Les avantages en sont trop grands. On ne dépend plus d'un ordinateur unique, celui qui est à la maison pour la plupart d'entre nous, pour avoir accès à notre extension informatique. Nos logiciels et données sont toujours disponibles quelque part en ligne. Tout ce dont on a besoin, c'est d'un ordinateur lambda et d'une connexion internet. Notre créativité peut alors s'exprimer à partir de n'importe où.
D'ailleurs ce soir, je rédige ce billet au chic Canadian Wilderness Inn de Boissevain, et informatiquement parlant, je suis chez moi.