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Freedom is not free

Lors de ma visite à Washington D.C., j'ai fait le tour de plusieurs monuments commémorant les différentes guerres aux quelles ont participé les États-Unis.

Cette photo a été prise au monument de la guerre de Corée.

Freedom is not free

Cette phrase m'a marquée parce qu'il s'agit des mêmes mots que l'on retrouve souvent lorsqu'il est question de logiciel libre, mais dans un ordre différent.

Matière à reflexions.

Ordinateurs portables dans l'espace

Quelques photos prisent au National Smithsonian Air and Space Museum de Washington.

Voici l'ordinateur portable amené dans l'espace pour la mission Atlantis STS-56 en 1993.

Ordinateur portable de la mission Atlantis sts-56

On peut lire sur la fiche descriptive:

Payload and General Support Computer
Space Shuttle
Shuttle astronauts used this modifed version of a commercial laptop computer for a variety of tasks. NASA selected a computer made by Grid Systems, Inc., because of its metal case and rugged construction. The systems integration firm SAIC modified it for use in space. This laptop flew on Shuttle mission STS-56 in 1993.

A19980083000

Ce n'est pas le premier ordinateur portable que les astronautes américains ont amenés avec eux. En 1966, lors de la mission Gemini 8, un ordinateur d'IBM était à bord, tout comme un certain Neil A. Armstrong.

Ordinateur IBM de la mission Gemini 8

On peut lire sur la fiche descriptive:

Guidance Computer
Gemini 8
This computer flew on Gemini 8 in 1966. Built by IBM, it provided onboard calculations for pre-launch and reentry, as well as backup guidance for the launch vehicle during ascent.

A19680864000

L'ordinateur de 1966 prend environ 10 fois le volume de celui de 1993. Et il y a fort à parier que celui de 1993 est plus de 10 fois plus puissant que son ancêtre. 100 fois plus de puissance par unité de volume!

Vive la loi de Moore!

Les points rouges du New York Times

Sur la première page du New York Times de l'édition du samedi 23 septembre 2006, on trouve une photo de la manifestion d'appuie au Hezbollah qui avait eu lieu à Beyrouth la veille.


Photo de la première page du New York Times montrant une manifestion de milliers de personnes

J'ai remarqué qu'il y avait plusieurs points rouges et, regardant plus attentivement, je me rends compte que les visages des manifestants ont été masqués.

Aggrandissement d'une partie de la photo de la première page du New York Times

J'ai d'abord cru qu'ils voulaient cacher l'identité des gens qui manifestaient pour une raison m'échappant. Mais, à la page A7 où se trouve l'article complet auquel faisait référence l'article de la première page, on distinguer les visages aisément, beaucoup plus en fait que sur une image où sont visibles des milliers de gens.


Photo de manifestants en gros plan dont une personne tient le drapeau du Hezbollah

Curieusement, il n'y a aucune référence dans l'article aux points rouges appliqués sur le visage des manifestants sur la photo de la première page. Est-ce une question de droit à l'image? J'en doute, il est clair que de participer à une manifestation vous expose à pouvoir vous retrouver sur une photo de l'événement. De plus, la deuxième photo invalide cette hypothèse.

Peut-être est-ce une politique éditoriale du New York Times que je ne connais pas (je ne suis pas un lecteur régulier). Je trouve curieux qu'une photo aussi évidemment modifiée que celle-ci apparaisse en première page et qu'aucune référence n'y soit ensuite faite. Il n'y a pas de section "commentaires" à la suite des articles du New York Times, ce n'est qu'une version web de ce qui existe sur papier. Il n'y a pas d'information à tirer de là non plus.

Doit-on conclure qu'il est normal de procéder de la sorte sans justification?

Mise à jour: En regardant attentivement la photo couleur du gros plan sur la foule sur le site du New York Times, je constate que les casquettes des participants sont rouge. La photo ci-dessus est une numérisation de la photo telle qu'elle était dans le journal, c'est-à-dire en noir et blanc; je ne pouvais deviner leur couleur. Les points rouges ne sont pas des masques sur les visages mais bien les casquettes rouges des manifestants, rouge débordant sur les visages à cause de la définition de l'image et de la méthode d'impression!

Listes d'attente constantes?

Depuis aussi longtemps que je me souvienne, le système de santé québécois vit un « problème » avec des listes d'attente, qu'elles se trouvent le long d'un corridor à l'urgence ou sur la liste des rendez-vous pour telle ou telle intervention médicale.

Statistique Canada racontait par exemple en janvier dernier que les listes d'attentes provoquaient un temps d'attente d'autour de quatre semaines pour des soins médicaux. La situation n'a pas changé depuis 2002.

Difficile de comprendre l'acharnement médiatique sur ces fameuses listes d'attente, comme quoi elles signaleraient un problème avec le système de santé comme le laissent sous-entendre lignes ouvertes, débats télévisés et bulletins de nouvelles.

Supposons qu'il manque de médecins (ou que davantage de malades nécessitent un traitement, ça revient au même). Dans ce cas imaginaire, le temps d'attente augmenterait de jour en jour, comme à la banque : si on retire une caissière ou on ajoute des clients, la file finit par s'allonger.

Or, dans le cas-exemple des soins de santé relaté plus haut, ce temps d'attente est resté pratiquement inchangé depuis 2002. Le nombre de médecins et le nombre de patients a donc atteint un équilibre - s'il manquait vraiment de médecins, on attendrait plus longtemps qu'en 2002.

Pour rattraper un retard de quatre semaines en quatre ans, il aurait suffi d'augmenter la quantité de travail des spécialistes des soins de santé d'à peine une semaine par année. Ce qui revient à majorer la charge des spécialistes de la santé d'un peu moins d'une heure de travail par semaine.

Je m'explique donc très mal l'emphase qui est mise sur les listes d'attente, particulièrement en campagne électorale. Pour éliminer les listes d'attente, aucun besoin de milliers de nouveaux médecins ni d'une étude suivie d'un rapport de 800 pages, ni d'une nouvelle manière de gérer,… suffit d'augmenter légèrement et temporairement la productivité des médecins déjà pratiquants.