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Où se trouve les mines du Québec?

On entend parler des mines du Québec, surtout le prix qu'elles nous coûtent, mais où se trouvent-elles? Y en a-t-il 10, 100, 1000?

Le ministère des Ressources naturelles et de la faune du Québec offre des cartes sur son site web pour répondre à ces questions (cliquez sur la carte pour la télécharger en format pdf):

Carte des mines et projets miniers du Québec

Il y a, au Québec, 28 mines activées et 16 projets miniers en cours. On notera qu'il y a un projet de mine d'uranium à Matoush, au nord-est du lac Mistassini. On en a moins (jamais?) entendu parlé, probablement parce qu'il n'y pas une grande population aux environs de ce projet minier, contrairement à l'ébauche d'exploration à proximité de Sept-Îles.

Sur le même site du Ministère des Ressources naturelles, on retrouvera une carte qui d'une magnifique beauté à mes yeux: elle combine art, science et Québec. Il s'agit de la carte géologique du Québec (cliquez sur la carte pour la télécharger en format pdf):

Carte géologique du Québec

Un collage de couleurs, qui n'est pas sans rappeler le fauvisme, qui illustre l'évolution géologique du Québec au cours des derniers millions, voire milliards d'années. Il montre aussi toute l'exploration du territoire qu'il a fallu effectuer pour en arriver à dresser cette carte. Et ça, c'est loin d'être terminé.

2 commentaires à « Où se trouve les mines du Québec? »

  1. Marie-Geneviève
    26 janvier 2010 | 9:13

    Merci de parler du projet de mine d'uranium aux Monts Otish (Projet Matoush), sur la terre ancestrale de familles autochtones (cries). C'est plus low profile que Sept-Iles, parce qu'il y a effectivement pas beaucoup de monde dans ce coin là. Pourtant, l'exploration est déjà commencée. Ça se passe près de chez nous, et quand j'en ai entendu parler, ils annonçaient ça comme une bonne nouvelle… comme un développement favorable pour la région…
    Les emplois qui seront créés le seront le temps de la durée de vie de la mine, soit environ 30 ans, mais les déchets demeurent radioactifs pendant des millions d'années.
    Il me semble que le calcul est pas difficile à faire.

    Pour signer les deux pétitions en ligne contre le développement nucléaire au Québec (proposées par le député Amir Khadir):
    http://www.assnat.qc.ca/petition/SignerFr.aspx?idPetition=95
    http://www.assnat.qc.ca/petition/SignerFr.aspx?idPetition=93

  2. Jonathan
    6 novembre 2012 | 16:14

    Marie-Geneviève, il y a beaucoup de demi-vérités qui circulent par rapport à l'uranium. Nul ne peut vous reprocher votre absence de connaissance, et j'applaudis votre engagement. Mais il serait bon de rectifier certains faux-pas.

    D'abord: tous les résidus miniers demeurent résidus miniers à tout jamais et pour l'éternité humaine - peu importe la commodité. Les résidus de Thedford ne fondront pas à l'eau de pluie! Les résidus de la fosse à Malarctic ne s'évaporent pas! Les résidus de Raglan ne sont pas comestibles par les renards arctiques! Les résidus miniers que généreront Matoush demeurent radioactifs, oui. Mais si l'uranium n'est pas retiré, la roche non-exploitée elle même demeure radioactive à un niveau supérieur. Il est insinué que la radioactivité est d'une certaine façon "allumée" par l'exploitation - ce qui est faux. De plus, les taux de radioactivité qui seront détectables après exploitation et l'enfouissement des résidus seront tout au plus comparables à un rayon-x dentaire pour une personne qui y résiderait 24/7/365.

    Dernier item, je suggère que M. Kadir s'intéresse au fait uranifère plutôt qu'à propager des faussetés tel que AREVA est une compagnie qui appartient à Paul Desmarais, alors qu'en réalité, celà appartient au gouvernement et au peuple Français. Personne ne mets en doute sa bonne volonté, mais je me permets de mettre en doute ses informations et ses conclusions.

    Conclusion:

    Malgré vos dires "Il me semble que le calcul est pas difficile à faire", la conclusion n'est pas aussi simple que vous insinuez et la poursuite de chaque projet est en réalité plus dépendante des contraintes dans lequel ce projet évolue plutôt que la nature du projet en tant que tel.

    Bonne réflexion.

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