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Gaston Tremblay, missionnaire

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Il y a quelques années, j'eus la surprise d'apprendre qu'un de mes grands-oncles a été prisonnier de guerre en Malaisie pendant la Seconde Guerre mondiale. J'avais toujours vu ce conflit comme appartenant aux livres d'histoire, et jamais je n'aurais cru qu'un membre de ma famille ait pu y être impliqué aussi directement, encore moins fait prisonnier par l'ennemi.

Ce grand-oncle maternel, c'est Frère Gaston, missionnaire en Malaisie pendant 35 ans. Et heureusement pour la petite histoire familiale, il existe une version manuscrite de sa vie que nous avons retranscrite sur ptaff.ca.

Bonne lecture!

La fin de semaine de 3 jours

Est-il préférable d'avoir le lundi ou le vendredi de congé? Voici quelques éléments de réflexions pour vous aider à faire un choix.

Vendredi en congé

Bonhommes qui dancent

Avoir vendredi en congé, c'est ajouter un second vendredi à sa semaine. En effet, le jeudi étant promu dernière journée de travail, il acquiert ainsi la principale qualité du vendredi. Il a dès lors des airs de ressemblance avec le vendredi, et pour peu que l'on se laisse aller, on peut aisément les confondre.

Or, le vendredi a bonne réputation. Le doubler est souvent considéré comme un grand avantage. Un bénéfice indéniable pour les personnes socialement actives est la possibilité d'avoir de la compagnie pour la soirée libérée: le jeudi soir. Ce soir-là est un haut moment de la semaine, même pour ceux travaillant le vendredi: la semaine est presque terminée, une petite dernière journée et c'est fini! Il est relativement aisé de trouver des personnes volontaires pour une activité extérieure, ce qui serait beaucoup plus difficile pour le terne dimanche soir.

Question productivité au travail, opter pour le vendredi de congé est probablement le choix le optimal… pour l'employeur. On sait que le vendredi est la journée de la semaine où il s'abat le moins de boulot. Or, si cette journée est chômée au lieu d'une autre, on ne se repose pas autant que l'on aurait pu. Le vendredi est habituellement une journée plus légère au travail, peut-être vaut-il mieux en profiter et alléger la semaine ailleurs.

Le trio vendredi-samedi-dimanche en congé est un trio d'énergie. Il ajoute une soirée d'activité, permet de prendre la fin de semaine par surprise en l'attaquant 24 heures plus tôt et termine le dimanche comme toutes les autres fins de semaine. Ce type de fin de semaine de 3 jours est idéal pour les personnes actives à l'extérieur de la maison.

Lundi de congé

Un lit.

Transformer le lundi en congé, c'est ajouter un second dimanche à sa fin de semaine. En effet, le lundi étant promu journée avant le retour au travail, il acquiert la principale qualité du dimanche. Il a dès lors des airs de ressemblance avec le dimanche, et pour peu que l'on se laisse aller, on peut aisément les confondre.

Or, le dimanche a mauvaise réputation. Le doubler peut sembler être un choix ennuyeux. Un des avantages du lundi de congé est d'allonger le temps de récupération pour une activité se tenant le samedi. Les mariages et autres épluchettes de blé d'Inde ont la grande majorité du temps lieu le samedi: jour officiel où tout le monde a congé et est disposé à la fête. Pour peu que l'on ait des dispositions à faire la fête, ou que l'on ait beaucoup de route à faire pour revenir à la maison, la journée suivante risque d'être affectée grandement. Si le lundi est aussi jour de congé, on pourra en profiter pour le transformer en jour de fin se semaine corvéable, sans trop de presse. Autrement dit, avoir un second dimanche, ça peut être très bien dans certaines circonstances.

Pour maximiser le repos, le lundi est le choix optimal pour un congé. En effet, le lundi est une journée de la semaine assez occupée, même si la vitesse de pointe du mardi ou du mercredi n'a pas encore été atteinte. Rester à la maison le lundi permet de débuter la semaine de travail le mardi, lorsque les collègues travaillent déjà à un bon rythme. On évite aussi les bilans de fin de semaine des collègues puisqu'ils les ont déjà faits la veille. De plus, lorsque les collègues pensent à quelqu'un qui est à la maison le lundi, ils ne les envient pas vraiment. Personne n'envie le lundi d'un autre.

Bref, le trio samedi-dimanche-lundi en congé est un trio de marathonien. Il permet une plus longue période de récupération, diminue efficacement la charge de travail et passe pour le choix du professionnel. Ce type de fin de semaine de 3 jours est idéal pour les personnes cherchant à concilier travail-famille ou encore ayant un gros événement le samedi.

Luc Ferrandez

Luc Ferrandez est aujourd'hui un homme qu'une partie de la population québécoise se plaît à détester. La faute de ce politicien? D'abord, il est maire de l'arrondissement du Plateau Mont-Royal, ce qui autorise les médias, surtout ceux à l'extérieur de Montréal, à déverser leur fiel sur une personne associée géographiquement à une gauche utopiste et dépensière. Deuxièmement, et c'est là son immense faute, Ferrandez s'est attaqué à une valeur cardinale de la société occidentale: la migration pendulaire motorisée. Ou en termes plus crus, aux chars.

Qu'un seul homme soulève l'ire d'autant de gens simplement en inversant le sens du trafic sur quelques rues - ce qui relève d'ailleurs des pouvoirs qu'il possède - est paradoxal. Un politicien s'attaque dans un quartier à notre représentation de la société contemporaine, et on assiste à une mobilisation grégaire des survivants du XXe siècle pour s'opposer à ce comportement hérétique. Le Québec désire des politiciens qui feront « de la politique autrement », mais attention! il faut que cela se fasse sans toucher notre mode de vie. Du changement, mais sans que ça change.

L'humanité sera confrontée à moyen terme à des défis qui nécessiteront des changements beaucoup plus radicaux que d'inverser le trafic d'une rue sur 1000 mètres. Or, la réaction contre Ferrandez laisse songeur quant à la capacité des Québécois d'entreprendre les actions qui seront nécessaires dans un futur pas très lointain. Il ne sert à rien d'avoir des politiciens visionnaires si la population refuse de voir les choses autrement. Accepter qu'un maire de quartier puisse prendre des décisions sur le sens de trafic me semble un point de départ accessible.