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Les publications universitaires

Un commentaire a été ajouté, il y a quelques jours, au billet Au bout du pétrole de Normand Mousseau. Sur ce commentaire, il y avait un hyperlien. En suivant ce lien, qui mène vers une entrevue de Normand Mousseau, j'ai découvert le site web Les publications universitaires.

Ce site est celui d'une émission de radio de CHOQ.FM, la radio de l'UQAM, émission qui effectue des entrevues avec des auteurs universitaires québécois ayant publié un livre récemment.

Si je prends de votre temps comme ça pour vous parler de ce site, c'est qu'il a un ensemble de qualités qui me sont chères:

  • CHOQ.FM est une radio étudiante, elle dispose probablement de moyens modestes pour produire cette émission;
  • L'émission sert à valoriser la science et le savoir qui existent déjà;
  • Les invités sont des Québécois, c'est donc notre propre savoir qui est valorisé;
  • Les fichiers des entrevues sont disponibles en format mp3, téléchargeables directement et sans niaisage.

Grâce à eux, j'ai passé une belle heure en compagnie d'Yves Gingras, qui m'a entretenu de sociologie des sciences pendant que j'étais couché sur le sofa. Du bonheur binaire.

Le site dispose aussi d'une page consacrée aux archives de l'émission, page sur laquelle on retrouve un court résumé de chaque émission ainsi qu'un lien vers le fichier audio de l'entrevue. Si vous êtes du genre à suivre le présent blogue, je suis convaincu que vous y trouverez un sujet qui vous intéresse.

Faut pas lâcher

Il y a quelques années, je suis tombé sur mon mémoire de maîtrise. Je l'ai ouvert et j'ai lu quelques paragraphes. La honte. C'était mal écrit, vraiment, je trouvais ça déplorable.

J'ignorais, à ce moment, que ptaff.ca allait survenir dans ma vie et que j'allais écrire et publier des centaines de texte par la suite. Ça permet de polir son style et d'en améliorer la qualité.

Je vous invite à écouter Ira Glass. Il souligne la distance qu'il y a entre ce que nous sommes personnellement capable de produire, et sur l'expertise de notre sens critique lorsque nous l'appliquons à notre propre production. En résumé, on a un oeil suffisamment exercé pour savoir que ce que nous produisons n'est pas à la hauteur de ce qui pourrait être fait.

Comment faire pour amoindrir cette distance? En buchant le jeune, en buchant sans relâche.

Via Nicolas Langelier

Écoute de la radio des Canadiens, en baisse

Statisque Canada, une mine fantastique de données, vient de publier un communiqué qui annonce que «les Canadiens ont consacré moins de temps à l'écoute de la radio pour se divertir en 2006 qu'ils ne l'avaient fait au cours des années précédentes, particulièrement les adolescents et les jeunes adultes. Bon nombre d'entre eux semblent préférer les lecteurs de musique numériques et les services de musique en ligne. »

Qui dit que l'on écoute la radio « pour se divertir »?

Qu'importe. Un petit graphique tiré du site:

Heure par semaine d'écoute de la radio par les Canadiens entre 1999 et 2006

Source: Le Quotidien, Écoute de la radio, mardi 26 juin 2007