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Urler.tv: lancement saison 2

Je serai au lancement de la deuxième, et non la seconde, saison d'urler.tv. J'ai participé à quelqu'uns des films qui y seront présentés, et j'ai bien hâte de voir ce que les autres joyeux drilles vont nous avoir concocté.

Si vous êtes au centre-ville mardi soir le 26 janvier, ou si ça vous tente de vous joindre à moi et mes 299 meilleurs amis, vous êtes les bienvenues à la SAT.

Les informations:

*INVITATION*
*Lancement de URLer.TV :: Nouvelle saison et nouveau site*
*Mardi 26 janvier, de 17 h à 21 h*
Société des Arts Technologiques (SAT)
1195, boulevard Saint-Laurent,
Montréal
http://urler.tv/

*Incluant:*
// La projection de l'épisode 13 :: Rewind
// Des prestations d'Otarie, de Maître J, de Jeune Chilly Chill et de Meb
// DJ Julien Cayer et Étienne Côté-Paluck


Affiche du lancement du 13e épisode d’urler.tv

*À propos d’URLer.tv*
URLer est un collectif composé d'une trentaine de collaborateurs réguliers et d'une cinquantaine de collaborateurs occasionnels issus du milieu montréalais des médias, de la pub, du cinéma, de la musique, des arts de la scène et de la recherche scientifique.

En proie au surmenage et autres vicissitudes de la vie professionnelle, les membres du collectif combattent le spleen par la satire et le web 2.0. Pour ce faire, ils se sont donné pour mission de faire de la vidéo pour le
web autour d’un thème imposé à raison d’un épisode d’une vingtaine de minutes par trimestre, de faire un party, puis de recommencer. (http://urler.tv/)

Après une pause bien méritée, le collectif revient en force le 26 janvier prochain à la SAT et profite de l’occasion pour lancer la nouvelle mouture de son site web et la diffusion

Les collaborateurs de longue date d’URLer.tv: Otarie, la sensation des dernières FrancoFolies; Maître J et Jeune Chilly Chill, les intellos du hip-hop montréalais; ainsi que la chansonnière Meb, seront de la partie
pour des prestations sur place. Pour le plaisir de ces dames, les DJ Julien Cayer (Bande à part, P45) et Étienne Côté-Paluck (Le Devoir, CISM, SRC) se relaieront aux platines.

Un ou une?

Une règle simple en cas de doute sur le genre d'un nom commun: opter pour le masculin.

C'est ma mère qui m'a fait cette judicieuse remarque. Lorsque l'on tombe sur un nom commun dont on ignore le genre, c'est la grande majorité du temps un mot masculin.

Voici une liste d'exemples que j'ai recueillis pendant 1 an, les notant à chaque fois que j'avais un doute sur leur genre:

  • Air
  • Autobus
  • Avion
  • En-tête
  • Entrepôt
  • Épisode
  • Hôpital
  • Intervalle
  • Opinion (merci Stéphane)
  • Oreiller

Certes, il est toujours mieux de vérifier le genre dans un dictionnaire, mais lorsque ce n'est pas possible ou approprié, cette règle permet de jouer les statistiques.

Entendu au travail

À la cafétéria:
— J'ai pas d'argent aujourd'hui. J'ai bien peur qu'il faille me fronter mon repas.
— Pas de problème. C'est quoi ton nom?
— Miguel.
— Comment?
— Miguel.
— C'est bizarre. T'as l'air normal pourtant.

Charbon-Noir et le sept nains

Coal Black and de Sebben Dwarfs est un film produit en 1943 par Warner Bros. Il s'agit d'une version jazzée de Blanche Neige et des sept nains telles que vous ne l'avez jamais imaginée.

Considéré comme un chef d'oeuvre et faisant partie de plusieurs listes des meilleurs courts-métrages, il n'a jamais été présenté à la télévision après 1968, ni sur aucun autre support depuis (vidéocassette, DVD, etc.) car il est jugé offensant pour certains groupes par les détenteurs des droits d'auteurs (United Artists et Warner Bros.).

La magie d'internet nous permet de l'écouter aujourd'hui dans le confort de nos foyers. Je vous laisse juger pourquoi il peut être jugé à la fois comme chef d'oeuvre et comme offensant.

ptaff.ca :0

Logo de ptaff.ca, de Twitter et de Facebook

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Tous les chemins mènent à ptaff.ca.

Attention: Pour enlever les gants

Cette étiquette avec un français douteux a été prélevée à l'intérieur d'une paire de gants neufs.

Étiquette avec instructions pour enlever les gants

Dire que toutes ces histoires d'avertissements ridicules ont commencé avec un café renversé.

Attention: Ne pas lire ce billet en opérant de la machinerie lourde.

Rose. La couleur des petites filles.

Rose. La couleur par défaut pour les vêtements des petites filles (0 à ? ans). J'avais déjà remarqué que le rose était la couleur plus que dominante pour vêtir les petites filles, mais c'est lorsque je suis passé, par hasard, devant le département des vêtements pour filles de 2-6x d'un magasin grande surface que l'uniformité chromatique m'a le plus marquée.

Constatez par vous-même.

Section pour fille de 2-6x d’une grande surface

Non, le bleu n'est pas la couleur dominante pour les garçons. Une analyse chromatique sommaire mènerait plutôt au noir. Quoi qu'il en soit, il semble qu'il n'y ait pas de couleur par défaut pour les garçons.

Section pour garçon de 2-6x d’une grande surface

Pourquoi une seule couleur pour les petites filles, le rose, et pour les garçons tout sauf le rose?

J'ai posé la question à une maman, et elle m'a répondu que si les petites filles étaient habillées en rose, c'est parce que les vêtements que l'on peut acheter pour les petites filles sont de cette couleur. Argument circulaire qui me convainc plus ou moins.

Est-ce le premier jalon de la représentation féminine, elles qui sont cantonnées dès leur plus jeune âge à une uniformisation sociale de leur image? Certes, il y a des images qui sont fortes aussi pour les garçons, on n'a qu'à penser aux petits camions avec lesquels ils jouent, mais il me semble que c'est plus dans l'action que dans la représentation. Un autre cliché des genres s'il en est un. L'homme fait, la femme est. Et ça commence à la naissance.

L'individualisme engendré par la société de consommation

Un des nombreux problèmes engendrés par la société de consommation, c'est l'individualisme qu'il entraîne.

En effet, le temps des individus de cette société est essentiellement consacré à 3 choses:
1- Accumuler le plus de revenus possibles, pour la plupart des gens par le moyen du travail rémunéré.
2- Dépenser ce revenu pour acheter, consommer. Ceci inclut le magasinage, c'est-à-dire l'accumulation de connaissances pour savoir quoi consommer.
3- Profiter des biens ainsi acquis.

Dans ces 3 champs de dépenses temporelles, on remarquera qu'il n'y a aucune notion de communauté. Bien sûr, les activités ayant une dimension communautaire sont bien vues dans cette société, mais elles sont en extra, elles ne sont pas essentielles. Toute personne ne s'investissant dans aucun type d'activité communautaire ne sera pas blâmée, elle sera simplement considérée dans les normes.

Les individus de cette société se voient donc dépourvus de sentiment d'appartenance, ce qui leur permet de se consacrer, dans un premier temps, à leurs propres besoins. À terme, cet individualisme pose un problème dans l'administration des affaires communes, aussi appelée politique, car seules les mesures ayant trait à la consommation, au pouvoir d'achat autrement dit, sont considérées comme importantes. Les autres aspects du bien commun qui doivent être gérés sont relégués au second plan, générant seulement de l'intérêt chez les personnes directement concernées.

Les politiciens devant gérer cette société de consommation, tout parti politique confondu, doivent solliciter un point commun à tous ces individus afin d'être élus. Exercice très difficile car les composante de cette société n'ont, en général, pas ou peu de liens entre eux autres qu'économiques. Les partis politiques en sont ainsi réduits à utiliser les sondages pour explorer les idées déjà présentes chez les individus, pour les défendre et ainsi gagner leurs votes. Les idées qui se dégagent de ce processus sont nécessairement tarées puisque l'on essaie de trouver des points communs existant déjà, rien de nouveau n'est proposé et expliqué. C'est une spirale descendante vers le plus petit dénominateur commun.

S'ensuit alors une rétroaction, les individus ne se voyant proposés aucun plan commun par les partis politiques se réfugient dans leurs activités personnelles, essentiellement les 3 champs décrits plus haut.

Comment cela peut-il changer? Grâce à un trauma infligé à la société de consommation. Un trauma qui touchera tous les individus de cette société, pas seulement une strate de celle-ci. Le réflexe naïf est de penser à un événement violent comme les attentats du 11 septembre 2001 ou encore le tsunami du 26 décembre 2004, mais ces événements ne perdurent pas dans le temps ou n'ont pas des effets directs sur toute la population.

Non, un événement beaucoup moins violent, tout simple et inévitable, causera le traumatisme qui permettra aux individus de prendre conscience de l'interrelation qu'ils ont avec leurs semblables. Il touchera directement le point de focus de ces individus: le pouvoir d'achat. Cette chose toute simple, c'est l'explosion du prix du pétrole. Cela aura un impact sur beaucoup d'aspects de leur vie commune qu'il faudra alors réorganiser: transport, alimentation, choix des biens de consommation.

Alors, les individus redeviendront population et se tourneront vers les politiciens pour obtenir des solutions. Au Québec, une nouvelle génération de politiciens pourra ainsi voir le jour, avec un discours permettant pour la première fois depuis les années '70 de rêver à une société ayant un but commun.

Petit film avant de se rendre au bureau

Billet manitobain: Souris

Par Souris, j'entends une petite ville du Manitoba à 250 km à l'ouest de Winnipeg, pas la conjugaison du verbe sourire.

Qu'y a-t-il de particulier à Souris? Tout est dans le court métrage.

Plus d'information sur le Souris Swinging Bridge.

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