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Publicité en République démocratique du Congo

Drapeau de la République démocratique du Congo

Ce billet est le cinquième d'un collaborateur de ptaff.ca qui était (il est revenu!) en République démocratique du Congo. Le lecteur pourra retrouver l'ensemble de cette série en consultant les billets portant l'étiquette congo.

Billet dédié aux affiches publicitaires en République démocratique du Congo. Vous pouvez cliquer sur l'image pour la visualiser en plus haute définition.

Western Union: Il m’envoie tout son amour
Western Union: Il m'envoie tout son amour
L’Anglais
L'Anglais
L’Adoration
L’Adoration
Zimto, grande maison d’achat de diamant
Zimto, grande maison d’achat de diamant
Loulou, Christ is Rich
Loulou, Christ is Rich
Pacifique Diamond Company. Spécialiste en grosse pierres.
Pacifique Diamond Company. Spécialiste en grosse pierres.
Afrique du Sud, force de frappe. Maison d’achat de diamant.
Afrique du Sud, force de frappe. Maison d’achat de diamant
Galerie du rond point, Maison D’achat de Diamant
Galerie du rond point, Maison D’achat de Diamant
Ne touchez pas pour éviter les accidents. Kosimba tempoya kobanga makama.
Ne touchez pas pour éviter les accidents. Kosimba tempoya kobanga makama
Jamais plus cela en R. D Congo
Jamais plus cela en R. D Congo

Division de la météorologie de Kisangani

Un collaborateur nous a envoyé une photo du bureau de météorologie de Kisangani (cliquez dessus pour la voir en grand format):

Division de la météorologie de Kisangani

À comparer avec ce que nous avons à Montréal:

Centre météorologique canadien

Volcanologie amateure dans l’est du Congo

Drapeau de la République démocratique du Congo

Ce billet est le quatrième d'un collaborateur de ptaff.ca qui est présentement en République démocratique du Congo. Le lecteur pourra retrouver l'ensemble de cette série en consultant les billets portant l'étiquette congo.

Les volcanologues en herbes connaissent bien l’est de la République Démocratique du Congo, car on y retrouve le volcan le plus actif d’Afrique, et possiblement du monde, le Nyiragongo, d'une altitude de 3470 m.

Carte du Congo

Une visite du Nyiragongo s’impose, si on a la chance de visiter le Kivu en général et la ville de Goma en particulier malgré la guerre qui fait rage dans la région. Une guerre civile n’étant pas pour décourager de vrais amateurs de géologie et de volcans, j’ai entrepris l'ascension de cette montagne, avec un groupe d’amis.

Vue à la base du Nyiragongo
Vue à la base du Nyiragongo

L'Institut congolais de conservation de la nature (ICCN) est l’organisme qui est en charge de la protection des parcs nationaux du pays. En RDC, la protection des parcs nationaux prend un tout autre sens qu’en Amérique. Ici, les « parks rangers » sont armés de AK-47 et doivent régulièrement affronter les milices du CNDP ou du FDLR. Dans le parc des Virungas, une poignée de courageux rangers protègent les derniers grand gorilles de montagne de la planète. Des gens dédies qui font ce métier dangereux pour quelque dollars par mois.

Nous rencontrons le guide de l’ICCN au pied de la montagne, à environ 15 minutes de voiture de la ville de Goma. Il nous en coutera 50$ US pour faire l’ascension du volcan et 20$ par porteur. Les porteurs vont monter la montagne en sandales de caoutchouc, chandails de laine et manteaux datant des années 80. En comparaison, notre groupe est équipé « tout goretex ». Il va sans dire que nous avons laissé de généreux pourboires à nos porteurs à la fin du voyage. Ils ont probablement gagné en 36 heures de durs labeurs, l'équivalent de 15 jours de travail pour le congolais moyen habitant Goma.

Notre groupe d’amateurs est compose de 2 Canadiens, 1 Français, 1 Belge, 3 Sud-Africains et 2 Britanniques. Il est 11h00, nous commençons la marche. Altitude : 2000 m. Le moral est excellent.

La marche d’approche va nous prendre 5 heures et demi. Au départ le sentier monte doucement à travers une jolie forêt. La végétation est dense et luxuriante. Tout en montant, on peut malheureusement voir plusieurs signes de coupe illégale de bois. Il est en effet interdit de couper les arbres à l’intérieur du parc national. Les habitants viennent y couper de grands arbres au bois très dense, pour en faire du charbon de bois, qui sera revendu a Goma. La demande est très forte puisque tout est cuit au charbon de bois a Goma. Au Rwanda voisin, il est interdit de couper les arbres (le Rwanda étant très densément peuple, il n’y a presque plus de forêt) donc les Rwandais s’approvisionnent en charbon au Congo.

Forêt tropicale
Forêt tropicale à la montée du Nyiragongo

Nous traversons de nombreuses coulées de lave datant de diverses époques. La dernière éruption volcanique remonte a 2002. La marche est de plus en plus difficile car le sol est principalement compose de petits cailloux de lave. Plutôt dangereux! À mesure que nous grimpons, nous apercevons de plus en plus de petites aspérités dans la pierre d’où s’échappent des gaz volcaniques très chaud. On sent bien qu’ici, le sol est vivant! La végétation devient plus rare et les plantes sont couvertes de cendres. Les derniers 600 mètres sont très pénibles, la pente est très inclinée, et pluie et grêle s’abattent sur le groupe. Mais après plus de 5 heures d'efforts, nous atteignons finalement le sommet.

La vue sur le cratère de 1,2 km de diamètre est spectaculaire. On peut se tenir debout directement sur le bord du cratère pour voir tout au fond, 700 m plus bas, un lac de lave. Une immense colonne de fumée s élève du cratère et on peut entendre très distinctement le grondement sourd de la lave qui mijote au fond de cette marmite géante. Sur le rebord du cratère, une petite croix de bois a été élevée a la mémoire d'une touriste chinoise qui a péri en 2007. Elle est tombée dans le cratère, a réussi à s’accrocher à une corniche, mais est finalement morte d’avoir inhalée les gaz mortels. Au sommet, nous regardons la lave pendant quelque heures et nous apprécions ce moment de tranquillité. De forts vents poussent des nuages sur nos tentes, rendant le lieu encore plus irréel.

Bordure du Nyiragongo
Bordure du Nyiragongo
Vue du cratère du Nyiragongo
Cratère du Nyiragongo
Vue du cratère du Nyiragongo
Vue de la lave à l’intérieur du Nyiragongo
Le cratère au crépuscule

Nous montons nos tentes à quelques mètres à peine du bord du cratère, une expérience tout à fait magique. Nos porteurs font chauffer de l’eau à l'aide de charbon de bois (quelle ironie!) et nous partageons notre nourriture avec eux.

Campement sur les bords du Nyiragongo
Notre campement

Après une nuit froide, pluvieuse et venteuse, le lendemain nous repartons de très bonne heure. La descente dure 3 heures a peine et nous sommes vite de retour au bureau de l'ICCN, au pied du majestueux Nyirangongo.

Descente du Nyiragongo
Végétation lors de la descente

Une visite au volcan Nyiragongo est un « must » pour le voyageur qui aboutit a Goma. Il est à espérer que de plus en plus de touristes pourront se rendre sur cette montagne magique. Ceci serait une source importante de capitaux étrangers. Le seul point négatif du voyage est l’absence de renseignements sur le volcan. Il faut dire qu’il n’y a pas beaucoup de volcanologues et de scientifiques qui travaillent dans le région. Bien que la randonnée soit fantastique, on dénote une absence d'informations sur la faune, la flore et la géologie du volcan. Notre esprit scientifique est un peu déçu de cet état des choses.

Kisangani - critique culinaire

Drapeau de la République démocratique du Congo

Ce billet est le troisième d'un collaborateur de ptaff.ca qui est présentement en République démocratique du Congo. Le lecteur pourra retrouver l'ensemble de cette série en consultant les billets portant l'étiquette congo.

Kisangani est une ville qui surprend le voyageur moderne. Bien que le charme colonial de Stanleyville soit une chose du passé, il y a des tas d'activités à faire en ville, par exemple le magasinage de sculpture en ébène, wenge ou bois de fer. Le voyageur qui n'a pas froid aux yeux pourra aussi faire du lèche-vitrine dans les nombreux comptoirs de vente et d'échange de diamants. Apparemment, ces pierres poussent tout autour de la ville. Mais, après une journée à faire de petits achats, le temps de se restaurer s'impose. Voici donc une liste des restaurants et estaminets recommandés par notre critique qui n'a pas froid aux yeux.

O'Donnels

O'Donnels est définitivement happening les vendredis et samedis soirs. Pour un prix modique, on y déguste d'excellentes brochettes de poulet et frites, accompagné de pili-pili, épice locale particulièrement forte. Le tout arrosé par une excellente Primus, bien froide faut-il préciser. (La bière tablette n'est pas particulièrement recommandée au Congo) Les repas se prennent à l'extérieur, sur une terrasse à deux niveaux, dominant l'imposant fleuve Congo qui bouillonne à quelques mètres de là. À l'intérieur, une sympathique boîte de nuit s'anime vers 23h00. Musique africaine, arabe et indienne se mélangent aux vieux tubes de Britney.

Nourriture: 4 / 5
Ambiance 4 / 5

Blue Hawaii

Le Blue Hawaii nous sert la meilleure pizza en ville. Correction, le Blue Hawaii nous sert la seule pizza en ville. Elle est tout de même excellente. Au Blue Hawaii, on mange sur la terrasse, recouverte d'une magnifique paillote. Chapeau pour l'exotisme, particulièrement les soirs où les chants des crapauds peuvent presque enterrer les conversations. Le Blue Hawaii est le repère des vendeurs de souvenirs. C'est là qu'il faut aller pour faire provision de sculptures sur bois. Des pygmées y vendent parfois des amulettes qui protègent de la malaria. Pratique. Le voyageur un peu plus aventureux pourra y acheter sculptures en ivoire, or et diamants bruts. Je déconseille.

Nourriture: 3 / 5 (la faible diversité du menu impose cette piètre note)
Ambiance 2 / 5 (trop de vendeurs de gogosses viennent briser un endroit qui pourrait être charmant)

Le Chalet

Le Chalet est tenu par un Belge qui a bourlingué à travers l'Afrique pendant des décennies. Le resto qu'il a ouvert à Kisangani est probablement l'un des meilleurs de la ville. Il est doublé d'un motel avec une belle cour intérieure. Les chambres sont propres, ensoleillées et accueillantes. Pour 80$ on vous y reçoit.

Le Chalet est spécialisé dans les grillades. Un immense BBQ est au milieu de la cour intérieure, près de la piscine. On y grille diverses sortes de viandes locales, la spécialité étant sûrement une bonne brochette de Capitaine. Le Capitaine est un poisson d'environ 70 cm qui vit dans le fleuve Congo. Il est immense et particulièrement laid! Par contre, en grillade ou brochette, il est excellent. Accompagné d'une Primus, le tout est savoureux! Seul point faible du restaurant, non seulement il faut réserver sa table, mais il faut aussi réserver son repas! Il faut donc aller faire un tour dans l'après-midi au Chalet pour réserver table et repas, incluant les boissons alcoolisées. Le soir venu, il ne nous reste qu'à nous pointer.

Nourriture: 5 / 5
Ambiance: 3 / 5

Boyoma Boyoma

Le Boyoma Boyoma est le dance club le plus hot en ville. Nous dirons seulement que « ce qui se passe au Boyoma Boyoma, reste au Boyoma Boyoma »

Nourriture: On n'y va pas pour manger!
Ambiance: 5 / 5! [NDE: ce n'est pas un 5 factoriel mais un 5 avec un point d'exclamation!]

Ce billet est publié sous licence Creative Commons BY.

Un dimanche a Kisangani

Drapeau de la République démocratique du Congo

Ce billet est le deuxième d'un collaborateur de ptaff.ca qui est présentement en République démocratique du Congo. Le lecteur pourra retrouver l'ensemble de cette série en consultant les billets portant l'étiquette congo.

Voilà donc, je me trouve maintenant à Kisangani, ville typiquement congolaise située au coeur du pays. Anciennement connue sous Stanleyville, elle a connu sans aucun doute des jours meilleurs. Je reparlerai plus en détails de la ville dans un autre billet.

Le visiteur de passage à Kisangani doit absolument participer à l'événement touristique de la semaine, j'ai nommé la traditionnelle marche du club des marcheurs de Kisangani. Club composé d'une vingtaine de membres. Quelques Canadiens, Québécois, Indiens, Sénéglais, Sud-africains, Belges et Autrichiens s'y rencontrent à chaque dimanche. Eddy notre guide Belge possède une connaissance encyclopédique de la ville, il est le guide idéal.

Au programme une marche d'une dizaine de kilomètre à travers les villages environnant Kisangani. On commence tôt, car le soleil tape fort, nous sommes a 1 degré de latitude nord . Nous quittons la ville et traversons la campagne. Le pas est vif. Plus nous nous éloignons de la ville, plus les
gens sont gentils. Nous sommes observés avec la plus grande curiosité. Un bonjour ou un djambo brise vite la tension et les sourires fusent de toute part. Ce qui frappe probablement le plus pendant cette marche est la quantité phénoménale d'enfants qui sortent de partout. Ils courent derrière nous et rient de bon coeur. Nous sentons bien que la présence d'une dizaine de blancs dans leur village va animer les conversations pendant bien des jours.

Encore une fois, il faut faire attention quand on prend des photos, parfois les gens n'aiment vraiment pas ça. Mais en choississant bien son moment, on peut faire quelques bons clichés, l'idée étant de bien respecter les gens. La caméra reste la plupart du temps dans le sac, au coeur des villages. Je n'ai donc pas de photo des albinos, ces Africains tout blancs, mais avec les traits d'Africains (bizarre!), rencontrés sur le chemin.

Un regret tout de même: de ne pas avoir apporté avec moi sur la marche mon lecteur/enregistreur mp3. Le dimanche, les gens vont a l'église et chantent! avec une église à tous les 400 m, il y a un vacarme d'enfer dans les villages. Véritable atmosphère de kermesse.

Approuvé / réprouvé (à Kisangani)

Approuvé

  1. Les enfants qui nous sourient et qui nous appellent « mzungo » (homme blanc).
  2. Les congolais avec des chandails du Canadien et des Maple leafs. On a même vu le no. 10 Flower. On espère vous envoyer des photos bientôt!
  3. La faune et la flore.

Réprouvé

  1. Les enfants qui nous disent « bonjour, donne-moi de l'argent ».
  2. Les vendeurs de diamants.
  3. La nouvelle dévastatrice de l'élimination du CH à TV5 Monde, par Céline Galipeau.

Les photos

Deux petites filles nous regardent avec une grande curiosité
Deux petites filles nous regardent avec une grande curiosité

Les chemins de la “banlieue” de Kisangani.
Les chemins de la « banlieue » de Kisangani. On se retrouve rapidement dans la brousse. Fini les voitures et le diésel, il fait bon de respirer la campagne.

Les enfants nous suivent en courant, ils semblent apprécier de voir des mzungos dans leur village.
Les enfants nous suivent en courant, ils semblent apprécier de voir des mzungos dans leur village.

Un babouin ou un singe?
Babouin? Singe? Un lecteur peut-il m'aider à identifier cet animal?

La route se transforme peu à peu en sentier.
La route se transforme peu à peu en sentier.

Kinsasha, premières impressions

Drapeau de la République démocratique du Congo
Ce billet est le premier d'un collaborateur de ptaff.ca qui est présentement en République démocratique du Congo. Le lecteur pourra retrouver l'ensemble de cette série en consultant les billets portant l'étiquette congo.

Étant donné que je serai en République démocratique du Congo pour quelques mois, j'ai pensé profiter du blogue ptaff.ca pour partager quelques observations qui, je l'espère, vous aideront à mieux planifier votre prochain voyage dans ce pays.

Se rendre à Kinsasha à partir de Montréal est d'une simplicité désarmante. C'est presque décevant, considérant ce que devaient endurer les voyageurs pour s'y rendre au début du siècle. On peut ainsi passer du monde nord-américain, au coeur d'un album de Tintin en moins d'une journée, via chez nos cousins les parisiens. Ne pas oublier son certificat de vaccination, les autorités locales vérifient que l'on a reçu le vaccin contre la fièvre jaune.

Ce qui frappe immanquablement à Kinsasha, ce sont les barbelés. Ici tout le monde ayant une maison relativement moderne, l'entoure de barbelé. Le marché du fil de fer me semble en effet être en plein essor. Entendons-nous, Kinsaha n'est pas la ville la plus sécuritaire d'Afrique. On voit bien que cette ville devait être fantastique sous les Belges en 1960. Mais depuis 1960, rien n'a été fait pour améliorer les infrastructures. Tout semble se dégrader lentement. Mobutu et les dictateurs successifs n'ont pas investi dans les infrastructures, ils se sont surtout concentré sur le pillage des ressources naturelles du pays. On a même inventé un mot pour décrire ce genre de régime: une kleptocratie.

À Kinsasha, on peut trouver tous les produits qu'un occidental aime retrouver chez le Loblaws du coin. Mais il s'agit d'y mettre le prix. Par exemple, c'est 12 dollars pour une boites de corn flakes et 300 g de parmesan
se négocie pour 20 dollars. Par contre, les fruits sont presque donnés. Labanane congolaise doit se manger rapidement, car elle n'est pas pleine de préservatifs comme la banane québécoise.

Il y a un nombre tout de même un nombre appréciable d'occidentaux dans les rues. Des gens des Nations-Unies et de différentes ONG, en grande partie, ils se promènent tous dans leur gros 4x4 blancs climatisés. Le modèle Toyota Land Cruiser semble être le modèle de choix du travalleur humanitaire moderne. Par contre, on me dit qu'ils ne viennent pas tous avec le lecteur CD. Déception.

Selon Wikipédia, il y aurait 7,5 millions de personnes a Kinsasha. Selon les estimés des Nations-Unies, ça serait probablement beaucoup plus, peut-être 9 ou 10 millions. La population du Congo croit à un rythme de plus de 3% par année. C'est considérable. En face de Kinsasha, de l'autre coté du fleuve Congo, on peut voir les immeubles de Brazzaville, la capitale de la République du Congo ancienne colonie française (je suis en république démocratique du Congo, ancienne colonie belge…).

Le fleuve est incroyablement puissant et il inspire le respect. Le Rhin me semble de la petite bière à coté de celui-ci. Je comparerais sa largeur à celle du St-Laurent entre Trois-Rivières et Québec. Hydro-Québec s'intéresse à ce fleuve et le potentiel hydro-électrique est tel que l'on pourrait probablement fournir de l'électricité à la moitée sud de l'Afrique avec des barrages sur le fleuve. À investiguer…

A Kinsasha, prendre des photos est fortement découragé, voir interdit. On l'apprend vite a ses dépends. Je pensais que seulement la police locale serait intéressée d'appliquer ce règlement. Erreur. À peine une photo prise que l'on est vite entouré d'une vingtaine de personnes nous criant d'arrêter. Il semble que le Congolais moyen est particulièrement suspicieux d'un Blanc qui prend des photos. Il doit obligatoirement être un espion! Je
confirme que l'expérience d'être au milieu d'une foule de Congolais en colère n'est pas particulièrement plaisante. On se fait demander nos permis de photographes ou encore de l'argent. c'est bien connu, prendre des photos d'endroits public est payant! Et on doit payer à tout le monde qui nous a vu.

Je ne peux pas dire que j'adore Kinsasha. C'est beaucoup trop gros à mon goût et la qualité de l'air s'en ressent fortement. On dirait un gros jour de smog a Montréal en juillet, mais à chaque jour. Ca devient un peu difficile sur les poumons. Début mai, je me déplace a Kisangagi, région que je visiterai pour les 2 prochains mois. Puis, de juillet à novembre, je
serai dans ce qui pourrait être la perle touristique du pays: Goma. Ah Goma, son lac, ses volcans! On a bien hâte!

Approuvé / réprouvé (à Kinsasha)

Approuvé

  1. Se balader sur le bord du fleuve Congo, dans le quartier des ambassades;
  2. Rencontrer des Québécois Chez Nicolas, la pizzéria à la mode;
  3. La disponibilité des téléphones cellulaires, cartes d'appels et les cartes SIM;
  4. Les jeunes Hollandaises qui travaillent pour le CICR.

Réprouvé

  1. Les congolais qui veulent vous « collecter une taxe » quand on prend des photos;
  2. L'odeur des cochons, que gardent nos voisins;
  3. Les effets secondaires des médicaments contre la malaria;
  4. Les gens qui refusent les dollars américains n'étant pas en parfait état.

Les photos

Cuisine Zaïroise
Service de traiteur disponible…. en 1961
Dieu
Dieu est au Congo et il conduit un vieux char. Voici la preuve.
Images typique du centre-ville de Kinsasha

Images typique du centre-ville de Kinsasha

Images typique du centre-ville de Kinsasha
La fameuse carte pour traverser la ville et se rendre aux singes bonobos!
La fameuse carte pour traverser la ville et se rendre aux singes bonobos!
Chèvre sur une auto
Transports en commun
Le 30 juin 1960 est la date de l’indépendance du Congo
Le 30 juin 1960 est la date de l’indépendance du Congo