Le péage, un passage obligé
Au congrès mondial de la route au mois de septembre dernier (2007) à Paris, le ministre des transports des Pays-Bas, Camiel Eurlings, est venu parler du péage qu'ils allaient implémenter dans leur pays, après 20 ans de résistance de la population.
Le péage néerlandais va charger au nombre de kilomètres parcourus, avoir des tarifs différents en fonction de l'heure à laquelle se fait le parcours, ceux qui circulent avec une grosse voiture vont payer un tarif plus élevé.
Le péage est un passage obligé, non pas pour privatiser les autoroutes comme le prône l'idéoliquement neutre Institut économique de Montréal, mais bien pour faire en sorte que les gens changent leurs habitudes d'utilisation des transports.
C'est bien connu, si on fesse là où ça fait mal, et le portefeuille est un endroit très sensible, les gens commencent à réfléchir et à changer leur comportement.
Cependant, note le ministre des transports Néerlandais, il faut que ce processus se fasse dans la plus grande transparence, exit le secteur privé, car pour que la population soit partie prenante, il faut qu'elle comprenne que le but du péage n'est pas de faire des revenues, mais bien de faire diminuer le trafic.
Londres et Stockholm ont réussi avec succès cette implémentation. La technologie existe et a prouvé sont efficacité. D'autres pays se dirige vers cette voie. Ma foi, je pense quasiment qu'on est capable nous autre itout.