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L'hyperlien Hobbes-Harper

Thomas Hobbes et Stephen Harper

Dans l'édition du samedi 20 février, le Devoir publie un article qui donne un cadre philosophique à l'intérieur duquel il est possible de situer les comportements du gouvernement Harper. Ça ne justifie rien, mais ça a le mérite d'offrir une explication. À lire.

Quelques extraits de l'article.

Pour Hobbes et Harper, l'autorité politique du gouvernement est par définition supérieure à tout autre pouvoir ou volonté du peuple. Le pluralisme, la démocratie, la liberté d'expression n'ont de sens que s'ils n'empêchent pas le bon fonctionnement du gouvernement, ce dont celui-ci est en définitive le seul juge.

Déléguer des fonctions ne revient pas à nous départir de nos responsabilités. Depuis des années, la population canadienne laisse ce gouvernement jouer avec le pouvoir comme s'il n'avait aucun compte à rendre à personne, ce qui favorise l'apathie de la société civile. Or, nous ne sommes pas au service du gouvernement, le gouvernement est à notre service.

Nous ne pouvons pas baisser les bras et laisser Harper bâillonner l'opposition, qu'elle soit au Parlement ou au sein de la société civile. Si nous n'intervenons pas maintenant pour dénoncer ce gouvernement, il y a fort à parier que la culture du secret et le cynisme politique perdureront, quel que soit le parti au pouvoir.

Article intégral sur le site du Devoir.