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Comment reconnaître un fan de Mac

Un amateur de Mac, c'est simple à reconnaître, ce sont les seules personnes depuis 1990 qui parlent encore de PC.

PC, n'est-ce pas pour Personnal Computer, une marque déposée par IBM en… 1981? Même pris dans le sens le plus large, PC désigne les ordinateurs roulant avec un microprocesseur avec une architecture Intel x86. Mais… les Mac ne roulent-ils pas sous cette architecture depuis 2006? Donc les Mac seraient des PC?

Les annonces de Mac vs. PC
, ne sont-ils pas une attaque de Apple contre Microsoft? Mais Microsoft, c'est une compagnie de logiciels, pas de matériel informatique…

C'est simple pour un amateur de Mac de confondre les logiciels avec le matériel, les 2 se nomment Mac, on ne peut pas leur en vouloir. Quand au concept de PC, j'en comprends qu'il faut l'assimiler à ce qui n'est pas Mac selon le champ lexical. Des fois c'est du matériels, des fois ce sont des logiciels.

Ha oui, j'allais oublier. Les fan de Mac on les reconnaît aussi parce que ce sont des gens vraiment cool.

Guy et les patates

Je suis songeur suite à la lecture de cette phrase de Guy Lafleur publiée dans Le Journal aujourd'hui. À lire tranquillement et à retourner dans sa tête jusqu'à ce que ça ait du sens:

Et, comme tout le monde sait, les patates au four pourrissent quand tu ne les manges pas à temps. (*)

Tout le monde le savait mais pas moi… On ne m'y reprendra plus.

Merci Guy.

(*)Guy Lafleur
L'art de faire des coups par derrière
Journal de Montréal, dimanche 29 avril p. 98

Le programme d'histoire au Québec et le rôle du Canada dans le monde

Axiome: Les connaissances que l'on a sur un sujet influence notre opinion face à un enjeux impliquant ce même sujet.

L'État fournit une éducation de base obligatoire pour tous les citoyens. Au Canada, l'éducation est une compétence provinciale, il en revient donc au gouvernement du Québec de déterminer quelle forme prend cette éducation et quel est sont contenu. La formation de base à laquelle les citoyens doivent se présenter sont les niveaux d'école primaire et secondaire (quoiqu'il n'y ait pas de critères obligatoires de succès à aucun des paliers).

Ce qui est enseigné à ces niveaux se trouve dans ce que l'on nomme les programmes. Ceux-ci sont créés par le ministère de l'éducation. Les programmes sont une incarnation tangible de ce que le gouvernement estime essentiel au niveau du savoir, de la connaissance, et plus récemment des compétences.

Je tiens à m'attarder plus précisément sur l'enseignement de l'histoire au niveau du secondaire au Québec, c'est-à-dire sur les connaissances que devraient posséder la majorité de la population Québécoise. Cet enseignement va changer avec la réforme sur l'éducation, les propos qui suivent tiennent pour les gens ayant fréquenté l'école secondaire entre 1982 (date de mise en application des programmes) et 2007, et possiblement avant.

Il y a 2 cours d'histoire au secondaire, un premier en secondaire II (les élèves ont environ 13-14 ans) et un second en secondaire IV (15-16 ans).

Le cours d'histoire du secondaire II est un cours d'« histoire générale », c'est d'ailleurs le titre du programme. Ce cours couvre la période allant de la préhistoire jusqu'au XXe siècle. Il y a un module, le dernier, qui s'intéresse au XXe siècle. Il a pour titre le siècle actuel et a pour but « de comprendre les aspects de la continuité et du changement au siècle actuel ». Dans ce module, l'élève apprend « le lien entre les changements technologiques et l'évolution récentes des sociétés occidentales ».

Ce premier cours apprend donc à l'élève les grands pans de l'histoire (préhistoire, Antiquité, moyen-âge, etc.). On effleure le XXe siècle et ceci pour situer la société occidentale dans le monde. Ce survol est macroscopique.

Le cours d'histoire du secondaire IV est un cours sur l'histoire du Québec et du Canada. Ce programme, tout comme le cours d'histoire générale, est divisé en 7 modules. Il n'y a que le dernier module (le module 7) qui traite du Québec contemporain, (de 1939 à nos jours) et que la troisième partie du dernier module (7.3) qui parle de l'époque allant de la Révolution tranquille à aujourd'hui. Cette dernière partie a fait l'objet d'une révision en 1998.

Première constatation: le traitement de l'histoire du Canada s'arrête en 1840 avec l'Acte d'Union. Il n'est alors plus question du Canada, si ce n'est que pour y situer les revendications du Québec. Le cours devrait plutôt s'intituler « Histoire du Québec », le Canada n'étant vu que comme un cadre historique où le Québec se situe.

Deuxième constatation: il y a un quinzième (1/15) de tout le contenu du deuxième programme, et donc de tout le programme d'histoire du secondaire, qui couvre l'histoire du Québec allant de 1960 au moment où la personne suit ce cours d'histoire (entre 1982 et 2007).

Troisième constatation: tout au long du cours d'histoire du Québec et du Canada, l'enseignement est polarisé par la division que j'appellerai, par convention, linguistique. Le programme est divisé en 3 parties: le régime français, le régime britannique et la période contemporaine.

Regardons plus attentivement la section « Aspect politique » de la section 7.3 du programme. Si on écarte la question linguistique et le nationalisme, dans lequel j'inclus la question constitutionnelle, il reste 2 points: la consolidation du Québec dans le monde et les revendications autochtones. Pour ces 2 points, on parle de moins de 2 heures de classes, dans le meilleur des cas.

Tout le programme d'histoire de secondaire IV est tourné vers l'intérieur des frontières, essentiellement celles du Québec. Il n'y a pas de place pour le rôle qu'a joué le Canada et le Québec dans le monde au XXe siècle. Rien sur l'histoire militaire (guerres mondiales, guerre de Corée), rien sur le rôle du Canada dans la guerre froide (création des Casques Bleus), rien sur le rôle du Canada dans les traitées de libre-échange ou sur tout autre position économique, politique ou sur tout autre enjeux mondial.

Conclusion

Je fais cette analyse non pas pour critiquer la manière dont a été enseigné l'histoire au Québec durant les 25 dernières années, mais pour mettre en lumière que cet enseignement de l'histoire est tournée vers l'intérieur des frontières et mets l'accent principalement sur la problématique Québec-Canada, anglais-français.

Lors des prises de positions du peuple Québécois, celui-ci a tendance à être isolationniste, à minimiser ou négliger le rôle que le Canada ou le Québec pourrait avoir dans le monde. On peut se demander si l'histoire telle qu'elle est enseignée est un reflet de cette vision ou si elle en est en partie la cause. Si les Québécois sont incapables de se visualiser dans le monde, toute implication de celui-ci dans une cause de cet ordre peut-être vue comme une perte de temps, de ressources et d'énergie.

Chose certaine, le programme d'histoire tel qu'il a été enseigné entre 1982 et 2007 ne donne aucun élément pour être capable d'appréhender le rôle que le Canada/Québec pourrait avoir dans le monde. Seulement un très bon aperçu du conflit linguistique qui l'afflige.

Le gouvernement du Canada nouveau

Toutes les annonces officielles du gouvernement du Canada publiées sur le site web de la salle de presse ont le mot nouveau devant la mention gouvernement du Canada.

Un exemple au hasard:

LE NOUVEAU GOUVERNEMENT DU CANADA ANNONCE DES CIBLES INDUSTRIELLES OBLIGATOIRES AFIN DE LUTTER CONTRE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET DE RÉDUIRE LA POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE

ou encore

LE NOUVEAU GOUVERNEMENT DU CANADA VIENT EN AIDE AUX AUTOCHTONES SANS ABRI À SASKATOON

On peut soupçonner le nouveau gouvernement du Canada (TM?) de ne pas être habitué à nommer des produits (comme une administration). C'est toujours mauvais de mettre le mot nouveau dans un nom, parce qu'éventuellement, ce ne le sera plus, nouveau.

Ça fait déjà 2 ans que le gouvernement du Canada est nouveau, pendant combien de temps le sera-t-il encore?

Le fil RSS de Statistique Canada

Je viens de découvrir, via le fil RSS du gouvernement du Canada, l'existence du Quotidien, non pas le journal saguenéen de mon enfance, mais bien le bulletin officiel de diffusion des données de Statistique Canada.

Et, ôh joie, le Quotidien a aussi un fil RSS! Je vais pouvoir recevoir quotidiennement, les nouvelles de Statistique Canada chez moi, sans effort.

Quelques exemples de ce que l'on peut apprendre avec le Quoditien:

Le nombre de décès attribuables au cancer pourrait bientôt dépasser le nombre de décès attribuables aux maladies cardiovasculaires. En 2004, ces maladies et le cancer confondus ont causé environ 6 décès sur 10.

Source: Mortalité, liste sommaire des causes

La population des régions métropolitaines augmente à un rythme trois fois plus élevé que celle des régions rurales

Entre 1971 et 2001, la population des régions métropolitaines a grimpé de 45 %, ce qui représente plus de trois fois le taux de croissance des régions rurales, lequel s'est établi à seulement 13 %.

Source: Étude : Changements démographiques selon un gradient urbain-rural

Les ventes de véhicules automobiles neufs ont connu leur deuxième meilleure année en 2006 en ce qui a trait au nombre d'unités vendues et la meilleure année pour ce qui est du volume des ventes. Les ventes de voitures et de camions neufs ont atteint 1 666 327 unités, ce qui se traduit par une valeur de 54,6 milliards de dollars.

Source: Étude : Bilan de l'année des ventes de véhicules automobiles neufs

De quoi alimenter vos discussions sur l'heure du dîner!

La page francophone du format png


PNG

Le format png, un format d'image flexible, optimisé et libre.

Apprenez l'histoire, les avantages et les manières d'utiliser ce format méconnu grâce à un e page de ptaff.ca la page francophone du format png.

Court métrage météorologique

Voici un court métrage que j'ai créé à l'aide des observations de la foudre fournie par Environnement Canada pour le soir du 1 août 2006. Tous les détails sur la page de ptaff.ca pour ce projet: 1 696 coups de foudre, le film.

HDLC maintenant sur Wordpress

L'engin derrière le blogue Hors des lieux communs est passé de b2evolution à Wordpress. Un module anti-spam avec une efficacité raisonnable est maintenant activé, fonctionnalité fort déficiente sous b2evolution qui nous avait forcé à fermer les commentaires.

Les lecteurs de HDLC pourront donc dès aujourd'hui écrire des commentaires et des trackbacks sur les billets publiés, passés et à venir.

Les hyperliens et fils RSS demeurent les mêmes, malgré le changement de moteur de publication, car les URLs sympas ne changent pas.

Note: Billet écrit à quatre mains en collaboration avec l'édimestre.

Le Stanley Park: diamant vert de Vancouver

Cette photo a été prise au-dessus de Vancouver, à la fin du trajet Victoria-Vancouver en hydravion (30 minutes, 100$).

Vue aérienne de Vancouver. On y distingue la ville en gris au premier plan et le Stanley Park en vert foncé à l'arrière.

On peut voir que la différence chromatique entre la ville de Vancouver au premier plan et le parc Stanley à l'arrière est remarquable. Le Stanley Park a été nommé en l'honneur de Sir Frederick Stanley, le même gars qui a donné son nom à la coupe!

L'Union des écrivains Québécois: position d'un groupe extrémiste sur le droit d'auteur

Tout d'abord une présentation de l'UNEQ

« L'Union des écrivains Québécois (UNEQ) est un syndicat professionnel qui regroupe plus de 1 350 écrivains. L’UNEQ travaille à la promotion et à la diffusion de la littérature québécoise et canadienne-française, au Québec, au Canada et à l’étranger, de même qu’à la défense des droits socio-économiques des écrivains. L’UNEQ agit aussi pour la reconnaissance du métier d’écrivain et la défense de ses droits moraux, juridiques et fiscaux. »

Aux alentours du 4 avril 2007 (le document n'est pas daté, pas plus que la nouvelle sur leur site web d'ailleurs), l'UNEQ publiait un document intitulé Déclaration de l'Union des écrivaines et des écrivains Québécois (UNEQ) sur la révision de la loi sur le droit d'auteur. Il s'agit d'un document pdf de 12 pages dont je recommande chaudement la lecture.

De tous les documents produits par les ayants droits sur le renouvellement de la loi canadienne sur le droit d'auteur, celle-ci contient la position la plus extrême. Sur la page 3 du document, on y retrouve le texte suivant:

En 1997, les législateurs, tout en réaffirmant l’incessibilité des droits moraux de l’artiste, ont consenti à ce qu’il puisse y renoncer en tout ou en partie. Or, le droit moral permet au créateur de revendiquer la paternité de son œuvre et de préserver son intégrité. Inclure dans la Loi la possibilité d’y renoncer ouvre la porte à des pratiques contractuelles qui n’avantageront pas l’écrivain, puisque celui-ci a souvent peu de pouvoir dans le rapport qu’il doit établir avec un éditeur pour que son œuvre soit diffusée. En effet, le contrat d’édition se négocie exclusivement entre deux parties, dont l’une, l’écrivain, n’a souvent d’autre choix que d’accepter les clauses qui lui sont proposées ou de ne pas voir son œuvre publiée. Seuls les écrivains dont la notoriété est acquise ont un réel pouvoir de négociation.

Selon la position de l'UNEQ, il ne devrait pas être possible dans la nouvelle loi sur le droit d'auteur de renoncer à ses droits moraux sur une production écrite. Ceci implique qu'ils serait impossible d'écrire quoi que ce soit et de le verser dans le domaine public ou encore de le donner à quelqu'un d'autre, individu ou être moral.

Selon l'UNEQ, il devrait être impossible à tout Canadien de contribuer à un projet de logiciel libre (le code source des logiciels est couvert par la loi sur le droit d'auteur), de contribuer sur wikipedia, sans compter que la plupart des licences Creative Commons deviendraient de facto illégales.

De deux choses l'une, soit l'UNEQ a une compréhension totalement enfantine des possibilités offertes par les technologies de l'information, soit elle suppose que ce qui est possible d'en retirer comme bénéfice est moindre par rapport aux redevances qu'obtiennent ses membres. Dans un cas comme dans l'autre, il s'agit d'une incompréhension fascinante de ce groupe de pression. Et c'est justement sur un projet de loi essayant de légiférer ces technologies qu'elle tente d'avoir une influence. Inquiétant.

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