Faut pas lâcher
Il y a quelques années, je suis tombé sur mon mémoire de maîtrise. Je l'ai ouvert et j'ai lu quelques paragraphes. La honte. C'était mal écrit, vraiment, je trouvais ça déplorable.
J'ignorais, à ce moment, que ptaff.ca allait survenir dans ma vie et que j'allais écrire et publier des centaines de texte par la suite. Ça permet de polir son style et d'en améliorer la qualité.
Je vous invite à écouter Ira Glass. Il souligne la distance qu'il y a entre ce que nous sommes personnellement capable de produire, et sur l'expertise de notre sens critique lorsque nous l'appliquons à notre propre production. En résumé, on a un oeil suffisamment exercé pour savoir que ce que nous produisons n'est pas à la hauteur de ce qui pourrait être fait.
Comment faire pour amoindrir cette distance? En buchant le jeune, en buchant sans relâche.