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Il ne fait pas souvent -30°C à Montréal

Il ne fait pas souvent -30°C à Montréal. Il y a eu seulement 27 jours avec une température de -30°C ou moins depuis 1953 (la température la plus froide enregistrée pendant cette période a été de -37,8°C le 15 janvier 1957). Ça fait 0,47 jour/année, ou encore une journée à tous les 2 ans.

Graphique du nombre de jours où il a fait -30°C à Montréal entre 1953 et 2010

Sauf que la dernière fois que c'est arrivé, c'est en 1994. Il y a 16 ans. Est-ce l'effet du réchauffement climatique? Probablement. Surtout si on tient en compte que le principal effet du réchauffement climatique est de rendre les températures minimales de moins en moins froides. Et les températures minimales à Montréal, c'est pas mal -30°C.

On remarque une tendance semblable pour les jours où il fait plus froid que -25°C.

Graphique du nombre de jours où il a fait -25°C à Montréal entre 1953 et 2010

Idem pour les jours où il fait plus froid que -10°C.

Graphique du nombre de jours où il a fait -10°C à Montréal entre 1953 et 2010

Mais si on regarde sur une carte, on voit que ce n'est pas à Montréal que le réchauffement va être le plus marqué. Plus on monte vers le nord, plus le réchauffement sera grand.

Anomalies de température par rapport à la moyenne pour 2010
Anomalies de température par rapport à la moyenne pour 2010

S'il fait plus chaud sur la basse Côte-Nord et dans le golfe, par exemple, ça pourrait donner des printemps hâtifs où il n'y a pas de couverture de glace. Comme l'an dernier.

Quand un phénomène est global, c'est qu'on peut distinguer ses effets partout. Le Québec ne fait pas exception.

Sources des données:
* Normales climatiques pour Montréal (1970-2000), Environnement Canada.
* Archives nationales d'information et de données climatologiques, Rapport de données quotidiennes pour Montréal, Environnement Canada.
* Bulletin des tendances et des variations climatiques - 2010, Environnement Canada.

Titane, la fin d'une saga

Profil d’une jambe mauve-jaune.

Ça fait 5 ans que je dois écrire ce texte: la fin de la trilogie qui porte sur ma fracture du tibia.

Pendant ces années, à l'intérieur de moi luttait l'inertie contre la culpabilité du travail non achevé. Ce qui a fait pencher la balance, ce sont ces gens qui m'ont écrit. Ceux qui ont vécu une aventure semblable à la mienne et qui désirait savoir comment je m'en étais tiré.

Je me suis assis à mon bureau, j'ai affûté mon clavier, et j'ai rédigé Titane: l'épilogue.

L'énergie du désespoir

Un billet publié sur le blogue du Parti québécois de Laurier-Dorion.

Norman et Oscar: une histoire en trois actes

Premier acte

Dans une boîte de nuit enfumée, au centre-ville de Montréal, à l'époque où le jazz se jouait à d'autres moments de l'année qu'au début du mois de juillet.
Entracte du spectacle du trio d'Oscar.
Norman s'approche pour entamer la conversation avec celui-ci.

NORMAN

Bonsoir Oscar, mon nom est Norman. Est-ce que je pourrais vous parler quelques instants?

OSCAR

NORMAN

Heu… (Un temps.) C'est que je fais des petits films, des films expérimentaux qu'on appelle, et comme j'aime bien ce que vous jouez comme musique, je me demandais si vous accepteriez de faire la bande sonore d'un de ceux-ci.

OSCAR

C'est quoi ça, un film expérimental?

NORMAN

C'est un peu dur à expliquer… Si vous voulez, vous pourriez passer demain à mon atelier et je pourrais vous montrer à quoi ça ressemble.

OSCAR

Mouais. Laissez-moi l'adresse de votre travail, je passerai si ça adonne.

Deuxième acte

Dans un édifice qui ressemble à un entrepôt sur le bord de l'autoroute 40.
Oscar est dans une pièce sombre où l'on voit la fin d'un film.
La lumière s'allume.

NORMAN

Voilà, ça vous donne un peu une idée de ce que je fais.

OSCAR

C'est ça qu'on appelle un film expérimental?

NORMAN

Oui…

OSCAR

Ha ben, y a pas de problème avec ça debord. Je vais revenir avec ma gang pis on va vous faire ça la musique de ton film.

Troisième acte

Sur le web, quelque part au bout d'un fil de données en transit.
Dans un rectangle, on voit un film expérimental de Norman avec la musique à Oscar.

ptaff.ca [n'était pas] sur Historia

Un caméraman, Miguel et une (grosse) caméra

Lundi le 24 janvier, je serai à l'émission Écrous et Boulons à 20h sur Historia.

Mise à jour (2011-01-24): Je n'étais pas dans l'émission finalement. Il faut croire que j'ai été coupé au montage. Vous pouvez toujours me contacter si vous ne vous tenez plus de savoir ce que j'avais à dire!

J'y témoigne des résultats de l'étude publiée sur ptaff.ca en 2006 portant sur les facteurs précurseurs des nids-de-poule. Je conclue que si les routes du Québec sont en pire état que celles de ses voisins, ce n'est pas à cause des conditions climatologiques.

Preneur de son, réalisateur, camérman, assistante et Miguel

Un chance unique de me voir dans la même émission que Carl Marotte!

Si vous n'êtes pas rivés à votre télé lundi soir, ne vous inquiétez pas, il y a 8 autres diffusions:

  • Lundi 24 janvier à 20h00
  • Mardi 25 janvier à 23h00
  • Mercredi 26 janvier à 14h00
  • Jeudi 27 janvier à 11h00
  • Vendredi 28 janvier à 7h00
  • Vendredi 28 janvier à 18h00
  • Samedi 29 janvier à 1h00
  • Dimanche 30 janvier à 19h00
  • Dimanche 30 janvier à 5h00

Deux solitudes

Couverture du livre Two Solitudes

Les « deux solitudes », c'est une histoire d'amour. Tiré d'un roman de Hugh MacLennan publié en 1945, Two Solitudes ne contient qu'une seule phrase avec cette expression:
Two solitudes in the infinite waste of loneliness under the sun.

Les solitudes sont celles de Paul Tallard, moitié Canadiens français moitié Irlandais, et de Heather Methuen, Anglo-Canadienne issue d'une riche famille montréalaise. Amis d'enfance, ils ont grandi dans des milieux très différents, chacun étant au sein de sa classe sociale fortement conditionné par ses origines distinctes. Lorsque se déclare leur amour, la mère d'Heather et son entourage s'opposent à cette union.

Cette expression est aujourd'hui utilisée pour qualifier l'isolement des relations entre les Canadiens anglais et les Canadiens français. C'est d'ailleurs ce qui a attiré ma curiosité et qui m'a incité à lire ce livre.

Il n'est pas intuitif de comprendre pourquoi cette histoire a donné naissance à une expression aussi populaire de nos jours. Peut-être est-ce parce qu'elle porte un sens romantique et qu'elle est assez précise, même en ignorant l'origine exacte?

Un grand défi pour l'humanité: comprendre la fonction exponentielle

Graphique de fonction exponentielle

Si l'humanité s'en va vers la catastrophe, c'est parce qu'elle comprend mal la fonction exponentielle. C'est du moins ce que prétend le physicien américain Albert Bartlett. Il en est tellement convaincu, qu'il a fait plus de 1 600 présentations portant sur la question.

Et pour l'avoir écouté sur YouTube, force est de constater qu'il a probablement raison.

Voici la première partie de sa présentation sur la question. Accordez-lui un petit 10 minutes pour vous convaincre.

Si vous trouvez que le filon est bon, vous pouvez visualiser le reste de la série sur son site web.

Via Alexandre Leroux.

Comment trouver la latitude et la longitude d'un lieu grâce à Google Maps

Déterminer la latitude et la longitude de n'importe quel lieu grâce à Google Maps en 4 étapes simples et faciles .

1. Ouvrir Google Maps dans votre navigateur et entrer l'adresse dont vous désirez obtenir les coordonnées dans le champ de recherche.

2. Faire un zoom le plus près possible de l'endroit en question.

3. Faire un clic droit sur l'emplacement et sélectionner « Plus d'info sur cet endroit ».

Google Maps chateau Frontenac

4. La latitude et la longitude de l'endroit apparaissent dans le champ texte au haut de la page. Ne reste qu'à le copier-coller et le tour est joué!

Oeuvres philanthroptaff


Tux Sticker

Durant l'année 2010, ptaff.ca a versé près de 1000$ en dons. Cet argent provient entièrement de la vente des autocollants Tux.

Lors du lancement, en 2004, nous nous étions engagés à donner 10% des profits à une cause précise: à la fondation Wikimedia dans un premier temps (2004-2008), puis à la Free Software Foundation (2009-2010).

À l'usage, nous avons constaté qu'il est plus gratifiant d'effectuer des dons avec cet argent plutôt que de l'utiliser à des fins personnelles. Nous prenons donc la décision, mon édimestre et moi, de verser 100% des profits à des oeuvres de bienfaisance ou à des fondations qui nous tiennent à coeur.

Nous ajouterons des organismes plus près de nous, tels que l'Itinéraire ou Dans la rue, pour que notre impact soit aussi local.

Chaque achat d'un manchot Tux fait ainsi plaisir à 3 groupes de personnes: l'acheteur, les créateurs de ptaff.ca, et ceux qui reçoivent les dons.

Parlez-moi d'une belle synergie!

En perdre des bouts

J'adore les publicités d'Éduc'Alcool que l'on trouve à côté des caisses à la SAQ.

J'ai proposé, lors d'une fête l'an dernier, de reprendre le concept et de faire d'autres versions de ces publicités.

Voici la meilleure publicité de la soirée, celle d'Alexandre Desjardins-Brunet.

Quand on abuse, on perd des bouts
Quand on abuse, on perd des bouts…