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Le deuxième et le second

V sign

Peu de gens le savent, mais il y a une différence entre la signification du mot second et du mot deuxième.

Certes, les 2 mots indiquent ce qui suit le premier.

Cependant, le terme second n'est employé que lorsqu'il n'y a que 2 éléments. Dans ce cas, second équivaut à dire dernier, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de troisième.

Dans le cas où il y a plus de deux éléments, on utilisera le terme deuxième. On peut déduire que si l'on utilise le terme deuxième, c'est qu'il y a un troisième.

Il est intéressant de noter que pour le cas de la guerre de 1939-45, les 2 termes sont acceptés: Seconde Guerre mondiale et Deuxième Guerre mondiale. Les optimistes peuvent opter pour le terme Seconde, les pessimistes pour Deuxième.

Non, il n'y a pas de terme neutre.

Source: Grand dictionnaire terminologique

Les Newfies

Drapeau de Terre-Neuve

Quand j'étais jeune, les Newfies c'était les tatas dans les jokes. Ça aura pris un dizaine d'années avant que l'on m'informe que cette apélation désignait péjorativement les habitants de Terre-Neuve.

Ça aura pris une autre dizaine d'années avant que je rencontre un vrai Newfie. Il faut dire que dans mon Saguenay natal, ils n'y sont pas très nombreux. Je ne garde pas de souvenir précis de cette rencontre. Ça devait être un Anglais normal.

Et il aura fallu encore une autre dizaine d'années pour que je cherche à savoir d'où pouvait bien venir cette croyance que les Newfies étaient plus épais que les autres.

Recherche effectuée, il semblerait qu'ils aient été baptisés ainsi en 1941 par un officier militaire Américain stationné à Argentia, Terre-Neuve. L'officier fut indisposé parce que 60% de la main d'oeuvre locale avait quitté le chantier, pour le reste de l'hiver, une semaine avant Noël. Il a écrit à ce moment dans une note à ses supérieurs que Les Newfies pis les nègres c'est toute pareil, ils sont paresseux et inutiles (traduction de moi). C'est dire comment il était fâché.

Fait que le terme a été inventé, et a pris toute sa tournure péjorative, à cette époque-là par les militaires Américains. La Seconde Guerre mondiale battant son plein, l'expression est par la suite passée aux militaires Anglais et Canadiens.

Quant à savoir comment le transfert s'est fait pour que, quelques décennies plus tard, le terme Newfie ait une signification pour tout enfant Québécois de 4 ans et plus, même dans les régions les plus francophones, le mystère reste entier.

Peut-être n'avions-nous pas de Newfie dans notre culture, alors on a emprunté celui du voisin.

4 règles d'or pour l'envoi de courriels à de multiples destinataires

Images avec une flèche et 4 enveloppes

Il arrive souvent que nous ayons à envoyer un courriel à un grand nombre de destinataires.

Que ce soit pour annoncer un événement, raconter nos aventures de voyage, communiquer des nouvelles ou encore pour solliciter nos contacts, il importe de suivre des règles simples pour s'assurer que le message convoyé par notre courriel atteigne nos destinataires, qu'il soit compréhensible et agréable à la lecture.

Voici la liste de 4 règles d'or à suivre pour que notre envoi à de multiples destinataires soit couronné de succès. Cette liste est le fruit de plus de 13 ans d'expérience avec les courriels, autant en tant qu'émetteur que de récepteur de ce type de courriels. Les irritants des envois défaillants sont souvent les mêmes et sont simples à corriger si l'on suit ces 4 règles d'or.

  1. Écrivez le message du courriel en texte en clair
  2. Soyez clair
  3. Faites un test
  4. Utilisez la copie conforme invisible (cci)

Règle 1: Écrivez le message du courriel en texte en clair

Votre courriel s'envole vers une myriade de systèmes informatiques qui ont des caractéristiques bien différentes les unes des autres. Pour minimiser la probabilité d'être victime d'une incompatibilité entre votre système et ceux de vos destinataires, il importe d'utiliser le plus petit dénominateur commun pour convoyer de l'information: le texte en clair.

Il s'agit en fait d'écrire le texte en clair dans le corps du texte du courriel, sans utilisation d'images ou encore de HTML, donc sans italique, caractères gras, de couleurs ou encore avec des polices de différents formats.

Autre avantage non négligeable du texte en clair, il permettra aux destinataires de faire du copier-coller du texte. Les informations seront ainsi recopiées sans erreur, dans la mesure où l'information initiale n'en contient pas. Ceci est essentiel pour effectuer une recherche sur une partie du contenu, visiter un hyperlien (impossible lorsque l'hyperlien est dans une image) ou encore recopier des informations dans un agenda électronique.

Il est possible de joindre des fichiers en pièce jointe. L'exemple classique de la pièce jointe est une image normalement destinée à être imprimée qui contient les informations pour un spectacle. Une telle pièce jointe est permise, tant et aussi longtemps que la même l'information est écrite en texte en clair dans le courriel.

Une note sur les formats d'images utilisés pour la pièce jointe. Le format BMP, qui est le format par défaut pour les saisies d'écran dans Windows(tm), est à proscrire. Il est inutilement lourd et pourra profitablement être substitué par le format JPEG ou PNG. Il suffit de le convertir en utilisant un outil standard d'édition d'image comme The Gimp.

Les mêmes règles s'appliquent pour les autres types de fichier en pièce jointe. Les fichiers Word(tm) sont à éviter le plus possible. Il est en effet peu probable que vous désiriez que tous vos destinataires éditent un fichier que vous leur avez transmis. Si vous devez absolument leur faire parvenir un fichier contentant du texte en pièce jointe, utilisez plutôt un format texte destiné à la lecture, par opposition à l'écriture, tel que le format PDF. Le destinataire sait ainsi que le fichier est destiné à être lu, sans plus. D'autre part, un fichier en format PDF a beaucoup plus de chance de passer à travers les filtres antipourriels (antispam).

Le nom des fichiers en pièce jointe doivent bien sûr suivre les 3 règles d'or pour nommer un fichier.

Règle 2: Soyez clair

Ce conseil s'applique bien sûr à toutes vos communications, mais il est encore plus important lors d'un envoi à plusieurs personnes. Souvent, vous avez une foule de destinataires et il serait impoli et improductif de devoir envoyer un 2ème courriel pour éclaircir un point qui était nébuleux dans le premier. Rappelez-vous que le nombre de questions qui se poseront à cause d'un courriel avec de l'information peu claire est multiplié par le nombre de destinataires.

Écrivez un sujet clair qui indique l'objet du courriel et qui pourra avoir une signification lorsqu'il sera lu dans un autre contexte. Évitez par exemple l'utilisation de:
Sujet: Spectacle vendredi soir
Allez-y plutôt avec
Sujet: Spectacle du groupe Truc le vendredi 15 mai 2009 à la Salle du Centre-Ville

Ne supposez jamais que les destinataires pourront fouiller eux-mêmes un site web pour trouver de l'information. Retranscrivez-la en texte en clair dans le courriel.

Envoyez également les hyperliens vers des pages qui contiennent de l'information précise et non la page d'accueil d'un site. Pour annoncer un spectacle, par exemple, on évitera:
http://NomDuGroupe.ca/
Écrivez plutôt:
http://NomDuGroupe.ca/spectacle/20080511/

C'est d'ailleurs entre autres pour cette raison que les sites web en Adobe Flash(tm) ou n'utilisant pas des URL de type REST sont de mauvais sites web. On ne peut envoyer un message pointant directement vers l'information souhaitée. Il faut toujours envoyer une série d'instructions en plus de l'URL du site.

Un truc simple pour déterminer si votre courriel est clair: est-ce que chacune de ces questions ont été répondue: Quoi? Qui? Où? Comment? Pourquoi? Combien?

Toutes ces questions ne s'appliquent pas à tous les courriels, le rédacteur saura auxquelles il faut répondre en fonction de l'information à transmettre.

Règle 3: Faites un test

Envoyez le courriel que vous destinez à plusieurs personnes à un seul ami ou à un collègue. Demandez-lui son opinion. Faites les corrections que vous jugez opportunes selon ses commentaires.

Mieux vaut déranger une seule personne 2 fois plutôt que 100 personnes 2 fois.Vous serez ainsi plus sûr que votre courriel atteindra son but et vous aurez l'esprit plus léger en sachant que vous avez déjà réussi une première fois avec succès.

Règle 4: Utilisez la copie conforme invisible (cci)

Gardez à l'esprit que les adresses électroniques dont vous êtes dépositaire sont en soi de l'information privilégiée, voire confidentielle. Il est plus qu'impoli de mettre toutes ces adresses dans le champ "à" ou encore "copie conforme", un endroit où toutes les adresses sont visibles par tous les destinataires. Vos contacts ne vous ont jamais autorisés à transmettre ces informations sur eux, et encore moins à les associer à un groupe de personnes (celles qui sont dans l'envoi).

Il est très aisé de faire suivre un courriel, plus le nombre de destinataires est grand, plus la probabilité qu'une copie de ces adresses se retrouve à un endroit indésirable augmente. Le courriel pourrait par exemple être envoyé sur un forum de discussion et être transformé en page web. Un robot collecteur d'adresses courriel passe par la suite sur ladite page web et voilà! les adresses de tous vos destinataires font maintenant parti d'une liste accessible à tous les polluposteurs de la planète.

Pour éviter de tels désagréments et pour ne pas soulever l'ire de vos amis, rien de tel que d'utiliser l'option copie conforme invisible pour les adresses de vos destinataires. Cette fonctionnalité méconnue du protocole courriel permet de cacher aux destinataires les adresses des autres destinataires du courriel. On sait ainsi de qui provient le courriel, mais non à qui il est destiné.

Une exception cependant. Lorsque vous organisez une fête, il arrive souvent que l'expéditeur désire que les autres personnes sachent qui a reçu l'invitation. Souvent, ces personnes se connaissent entre elles, la confidentialité des adresses courriel prend donc ici moins d'ampleur. Les destinataires pourront aussi constater qui a été invité et surtout qui ne l'a pas été. Ils pourront ainsi faire suivre le courriel aux laissés pour compte qui eux-mêmes pourront voir qui a été initialement invité. C'est un bon ingrédient pour une fête réussie.

Conclusion

En suivant ces 4 règles, vous maximiserez le potentiel des courriels en plus de respecter vos destinataires. Un juste mélange de technologie et de savoir-vivre pour réussir à communiquer son message et faire en sorte que celui-ci puisse se transmettre à d'autres personnes et à d'autres systèmes.

N'est-ce pas là toute la puissance de cette technologie?

Ma cyberfête

Le 22 avril, c'est le jour de la Terre mais c'est aussi, insigne hasard, mon anniversaire. Pour me célébrer, ma fleur de jasmin a eu l'idée de faire appel à l'imagination de mes amis.

Les consignes: envoyer un courriel en utilisant une adresse, n'importe laquelle, qui se termine par miguel@ptaff.ca. En effet, peu importe la chaîne de caractères qui précède cette adresse, le courriel est acheminé dans ma boîte postale. Par exemple, un courriel envoyé à l'adresse uncourrielpourmiguel@ptaff.ca se rendra chez moi.

Cette fonctionnalité est une gracieuseté de l'édimestre de ptaff.ca, une idée efficace, brillante et artistique. Tout lui ça.

Voici la liste des adresses qui ont été forgées pour me souhaiter bonne fête:

  • jetaimeettumemanquesbeaucoupmiguel@ptaff.ca
  • bon_anniversaire_monsieur_miguel@ptaff.ca
  • tuasuneiphiformidablemiguel@ptaff.ca
  • tumemanquesmiguel@ptaff.ca
  • cestlafeteacestlafeteacestlafeteamiguel@ptaff.ca
  • valongsanstecasserunejambemiguel@ptaff.ca
  • lecanadienenseptjustepourtoimiguel@ptaff.ca
  • toutlemondenapaslachancedesappelermiguel@ptaff.ca
  • bonnefetemiguel@ptaff.ca
  • crisstevieuxmiguel@ptaff.ca
  • jetaimemigueltumexcitesmiguel@ptaff.ca
  • autrechosemiguel@ptaff.ca
  • queldivincapitainefaistumiguel@ptaff.ca
  • jepenseatoilorsquejemetouchemiguel@ptaff.ca
  • toutcequevousvoulezmiguel@ptaff.ca
  • mmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmiguel@ptaff.ca
  • linformatiquepourquimiguel@ptaff.ca
  • ilparaitquecesttafetemiguel@ptaff.ca
  • nousapprochonssurlapointedespiedsmiguel@ptaff.ca
  • mybestfuckfriendmiguel@ptaff.ca
  • cestmigouelpasmiguel@ptaff.ca
  • maisdisdonccestlafeteamiguel@ptaff.ca
  • bonne_fete_de_hawaii_mon_miguel@ptaff.ca

Tant d'imagination qui m'entoure, voilà qui me réjouit et me rassure. Merci!

Mise à jour (09-05-2009): Comme il fallait s'y attendre, un robot a aspiré ces adresses qui sont maintenant contaminées. Je les ai détruites. Vous devez faire preuve d'imagination pour me rejoindre, qualité que n'ont pas les robots!

Hors des lieux communs en papier

L'initiative du blogue en papier consiste à publier un billet en notes manuscrites plutôt qu'à l'ordinateur. Ça se passe le 5 mars chaque année depuis 2006. Une liste des billets en papier de l'an dernier est publiée sur le blogue d'Émile Girard.

Je trouve l'idée géniale. De plus, dans mon cas, l'étape manuscrite précède souvent l'écriture électronique. Je participe à cette initiative cette année en publiant le travail manuscrit qui précède la publication d'un billet.

Vous trouverez ici la numérisation des notes que j'ai prises pour la publication du billet Une solution alternative à l’énigme des 2 portes, rédigées au dos du carton de la publicité de l'Okanagan Spring que l'on voit sur la photo du billet qui porte sur cette bière.

Même s'il est écrit « par Vincent Finnerty », il s'agit de ma calligraphie et non celle de Vincent. Je rédigeais ce qu'il me racontait et pour souci de référence, j'ai écrit de qui venait l'histoire. Ça, c'est une habitude qui ne dépend pas du médium de publication.

Cliquez sur l'image pour la voir en haute définition.

Scripte du billet « Solution alternative au problème des 2 portes »

Perraultiser internet

Image du film « Pour la suite du monde »

Pierre Perrault est un documentariste québécois (1927, 1999) qui a donné naissance au cinéma-direct, plus tard rebaptisé cinéma-vérité en France. Le premier film de ce mouvement a été réalisé en 1963, il s'agit du premier film de la trilogie de l'Île-aux-Coudres: Pour la suite du monde.

Pierre Perrault, voulant donner un accès direct à ce qu'étaient vraiment les gens de l'Île-aux-Coudres, mit à profit une récente innovation technique: la synchronisation d'un magnétophone et d'une caméra. Aujourd'hui, cela peut sembler une évidence mais, avant cette époque, l'appareillage pour enregistrer le son était trop encombrant et la synchronisation avec l'image peu fiable. La bande sonore des documentaires était donc créée en parallèle et apposée aux images lors du montage. Tous les films qui n'ont pas été enregistrées en studio, avant 1963, ont une bande sonore artificielle.

Plutôt que d'utiliser une voix radio-canadienne hors champ, qui ne ressemble en rien au langage des canadien-français, Pierre Perrault laisse la parole aux habitants de l'Île-aux-Coudres afin qu'ils se racontent eux-mêmes. Ils s'expriment avec leur joual et leur tournure poétique des mots d'usage courant, mots qui composent leur quotidien. C'est la toute première fois qu'un documentaire présente des hommes tels qu'ils sont dans leur milieu, sans mise en scène ni artifice.

Ce n'est pas en Europe ni aux États-Unis que ceci s'est produit, mais bien chez nous au beau milieu du fleuve St-Laurent, sur une île dont les habitants étaient décrits jusqu'alors comme étant sans histoire parce que trop occupé à survivre.

D'une part, ce nouveau cinéma de Pierre Perrault a vu le jour grâce à la technologie de ce moment mais, d'autre part, Perrault a utilisé cette technologie non pour faire des films à succès, mais pour explorer les racines de son propre peuple, alors confronté au choc de la modernité au début de la Révolution tranquille. À l'inverse d'un cinéma d'isolement, c'est plutôt un cinéma universel qu'il a ainsi créé.

Aujourd'hui, une autre révolution technologique est survenue: internet. Le premier réflexe est d'utiliser cette technologie pour tenter de comprendre le monde dans sa globalité, dans son ensemble. Mais ce n'est probablement pas en visant des marchés internationaux à l'aide de produit culturel de masse, et certainement pas en faisant un culte au mégapixel ou à l'outil suprême de consommation numérique, que nous atteindrons la part de l'universel de l'homme.

C'est plutôt en racontant le particulier et ce que l'on connaît le mieux, nous, que nous parviendrons à toucher l'universel, et peut-être à percevoir des nouveaux aspects de l'homme. Dans cette optique, la technologie sert les mêmes fins que l'art.

Et tout comme Pierre Perrault créa le cinéma-direct à quelques kilomètres au sud de Charlevoix, sur une île isolée, de même nous pouvons nous-mêmes explorer les moyens technologiques, ou que nous soyons. C'est dans l'oeil de l'observateur que se trouve la beauté et cet oeil est superposé d'un cerveau qui se doit de travailler à communiquer ce qu'il voit, peu importe où il se trouve. La technologie doit être utilisée dans ce sens.


L'ONF, qui produisait les films de Pierre Perrault, a mis en ligne sur son fantastique site web les 3 films de la trilogie de l'Île-aux-Coudres en version intégrale:
1. Pour la suite du monde
2. Le règne du jour
3. Les voitures d'eau

Pour ceux qui préfèrent les voir sur leur télévision, vous pouvez aussi commander la trilogie en format DVD. Le coffret contient un livret dont la lecture mérite amplement sont achat. Et la publication d'un billet sur son blogue.

Le bec et les ongles de Josée Verner

Il y a des expressions qui apparaissent dans les médias et qui disparaissent par la suite. Des modes de vocabulaire si l'on veut.

Ces expressions sont soient l'effet d'un événement important, pensons à nos armes de destructions massives, ou encore popularisées par un personnage.

On se souviendra bien sûr de l'arrivé du mot prorogation au mois de décembre dernier.

Ces temps-ci, dans le cadre du scandale de la fête, ou commémoration, de la défaite des plaines d'Abraham, il est impossible de lire la position de Josée Verner sans qu'il soit ensuite question du fait qu'elle a défendu le projet «bec et ongles».

J'ignore de qui vient la première citation, mais chapeau, elle a fait des petits.

Enrichissez votre vocabulaire

Proroger: Terme de législation politique. Prononcer la prorogation d'une assemblée. Probabilité que la Gouverneure-générale permette au premier ministre de proroger le Parlement jusqu’en janvier s’il lui en fait la demande: 7/10. (Chantal Hébert)

Prorogation: Terme de législation politique. Acte de l'autorité du pouvoir exécutif qui suspend les séances des chambres et en remet la continuation à un certain jour. Le premier ministre Stephen Harper pourrait en effet demander dès cette semaine la prorogation du Parlement de façon à éviter de devoir faire face au vote de confiance prévu lundi prochain. (Gilles Toupin)

Intérêt supérieur: Aucune définition trouvée. L'opposition doit maintenant se demander ce que commandent les intérêts supérieurs du pays. (André Pratte)

Pourquoi les Italiens de Montréal parlent-ils anglais?

C'est vrai ça. Pourquoi les Italiens de Montréal parlent-ils anglais? Parce qu'à bien y penser, ils sont catholiques, les quartiers où ils ont d'abord émigré étaient dans la partie francophone de Montréal (Petite Italie et Saint-Léonard) et, linguistiquement parlant, l'italien est plus proche du français que de l'anglais.

En cherchant la réponse à cette question, je me suis rendu compte qu'une bonne partie de l'histoire qui répond à cette question illustre bien l'histoire du Québec du XXe siècle. Une réponse en trois partie:
1. Première vague d'immigration italienne
2- Deuxième vague italienne: l'après-guerre
3- De la loi 63, à loi 22, à la loi 101

Les extraits proviennent des 2 livres intitulés « Histoire du Québec contemporain ». Les références complètes sont dans la section Références à la fin du billet. J'indique de quelles pages sont tirées les extraits au début de chacune des trois sections.

1. Première vague d'immigration italienne

Tome I: pp. 60-61

Le Québec ne compte que peu d'Italiens au 19e siècle. Il s'agit surtout d'hommes d'affaires ou d'artisans statuaires trouvant un bon marché pour leurs produits dans les églises et les institutions religieuses. Ce noyau initial donnera à la communauté ses premiers notables. Vers la fin du siècle, toutefois, s'amorce un changement important avec le début d'immigration de masse. C'est l'époque où les Italiens, tout en continuant à fournir une abondante main-d'oeuvre à l'Europe du Nord, commencent à prendre la route des Amériques et de l'Océanie. Ceux qui viennent au Québec ne représentent qu'une mince partie de ce vaste mouvement migratoire, qui amène des millions d'Italiens, surtout en provenance du Sud, à fuir la mise qui règne dans leur pays.

Le flux migratoire vers le Québec est amorcé par des agents d'emploi fournissant aux grandes compagnies de chemins de fer les milliers de manoeuvres dont elles sont besoin en cette période d'intense construction. Eux-mêmes originaires d'Italie, ils y recrutent des paysans espérant accumuler le capital nécessaire à l'achat d'une terre et qui voient leur migration comme temporaire. Ces agents d'emploi, les padroni, exploitent de multiples façons une main-d'oeuvre connaissant mal les conditions prévalant dans le pays d'accueil. Le plus célèbre est Antonio Cordasco, que ses hommes consacrent roi des travailleurs italiens de Montréal en 1904. Ses agissements provoquent d'ailleurs, la même année, la mise sur pied d'une commission d'enquête par le gouvernement fédéral.

Avec les années, au fur et à mesure que les effectifs de la communauté italienne augmentent, le monopole des padroni s'effrite. La migration s'organise de plus en plus dans le cadre de réseaux familiaux, ceux qui sont déjà installés à Montréal faisant venir leurs parents et leurs amis et les prenant en charge à leur arrivée. On assiste ainsi, comme le souligne l'historien Bruno Ramiez, au passage de la migration temporaire à l'installation permanente. En témoigne la création successive par l'Église catholique, en 1905 et 1910, de deux paroisses nationales pour les Italiens. La population d'origine italienne de Montréal atteint déjà 7000 en 1911 et plus de 20 000 en 1931. Elle vient principalement de deux régions du sud de l'Italie, le Molise et la Campanie. La majorité des nouveaux venus sont des travailleurs agricoles sans qualifications professionnelles; au Québec, ils occupent surtout des emplois de manoeuvres dans la construction. Au début, la migration est essentiellement masculine. Les nouveaux venus qui choisissent de s'installer font ensuite venir leur épouse ou leur fiancée. Mais avec le temps, comme le montre l'historienne Sylvie Taschereau, une proportion croissante d'immigrants épousent des jeunes filles d'origine italienne nées ou élevées au Québec. Ainsi se complète la transition d'une communauté immigrante à une communauté ethnique. En effet, même si les Italiens ont, dans leurs principaux lieux d'implantation, des institutions qui leur sont propres, églises, épiceries, cafés, ils s'insèrent dans la société ambiante et, d'Italiens, deviennent des Québécois d'origine italienne. Ils constituent le deuxième groupe en importance, après les Juifs, qui ne soit pas d'origine française ou britannique.

À la fin de cette période, Mussolini, au pouvoir en Italie depuis 1922, cherche à étendre son emprise sur la diaspora. Une partie de la communauté s'identifie au fascisme, ce qui est source de tensions et de divisions et entrainera l'internement d'un certain nombre de personnes pendant la Deuxième Guerre mondiale.

2- Deuxième vague d'immigration italienne: l'après-guerre

Tome II, pp. 221-222

Les pays d'origine de ces nouveaux Québécois sont beaucoup plus variés qu'avant la guerre, alors que 40% de tous les immigrants venaient des Îles britanniques; cette proportion n'est plus que de 18% dans l'après-guerre. Ce sont maintenant les Européens du Sud qui forment les contingents les plus importants: ils représentent 32% des étrangers qui s'installent au Québec entre 1946 et 1960, les italiens comptant à eux seuls pour plus de la moitié de ce groupe. Le visage du Québec, et en particulier celui de Montréal, est fortement transformé par cette vague d'immigration […]. Notons seulement, pour l'instant, que la proportion de Québécois nés à l'étranger passe de 5,6% en 1951 à 7,4% en 1961.

Ne voyant pas l'importance du phénomène et ne se sentant nullement concerné par l'intégration des immigrants, l'État québécois ne dispose d'aucune structure d'accueil officielle. Ce sont les communautés elles-mêmes qui se chargent de recevoir et d'aider les nouveaux venus. Les Juifs de Montréal, par exemple, ont des organismes communautaires et des associations bénévoles qui s'occupent de rapatrier les victimes du nazisme et de leur prêter main forte pour leur établissement au pays. Pour d'autres groupes, l'entraide repose souvent sur les réseaux de parenté ou sur les solidarités villageoises: parmi les immigrants italiens, par exemple, beaucoup viennent rejoindre des membres de leur famille ou de leur village d'origine déjà installés dans certains quartier de Montréal, et qui les aident à se trouver un logement ou un emploi et à s'habituer à leur nouvel environnement. Les divers communautés de Néo-Québécois ont aussi leurs paroisses nationales et leurs organisations.

Même s'ils ont tendance à vivre entre eux et à se regrouper dans certains quartiers de la métropole où ils conservent leur langue et leurs usages, les Néo-Québécois, de façon générale, choisissent de s'intégrer au groupe anglophone. Souvent mal informés de l'existence d'une majorité francophone au Québec avant leur départ pour le Canada, ils sont amenés, par leur désir de mobilité sociale et de réussite, à opter pour la langue la plus prestigieuse à leurs yeux, car elle est celle de la majorité du continent et du groupe qui, au Québec même, domine la vie économique. Pour les Italo-Montréalais, qui envoient leurs enfants dans les écoles catholiques, l'après-guerre marque à cet égard un net renversement d'attitude, la grande majorité choisissant maintenant l'instruction en anglais, contrairement à ce qui se passait jusque-là. Il faut dire, toutefois, que le système d'enseignement francophone se montre peu ouvert aux immigrants, et même carrément hostile aux non-catholiques, même s'ils sont de langue française.

3- De la loi 63, à loi 22, à la loi 101

Tome II, pp. 603-605

La crise éclate à Saint-Léonard, en banlieue de Montréal, où la minorité d'origine italienne envoie ses enfants dans des classes dites bilingues où près des trois quarts des cours sont donnés en anglais. En 1967, les commissaires d'école décident que les classes bilingues seront remplacées par des classes unilingues francophones. Des Italo-Québécois résistent à cette mesure et créent la Saint Leonard English Catholic Association of Parents. En retour, des francophones mettent dur pied le Mouvement pour l'intégration scolaire (MIS). La bataille se déroule sur plusieurs fronts à la fois: auprès du gouvernement, devant les tribunaux, dans les médias et même dans la rue. Une manifestation organisée à Saint-Léonard par le MIS, en 1969, tourne à l'émeute. Chaque groupe obtient des appuis de l'extérieur et le conflit prend une envergure nationale.

Dès les événements de Saint-Léonard , les enjeux sont posés. D'un côté, les tenants du libre choix veulent laisser tous les parents du Québec libres de choisir la langue d'enseignement de leurs enfants. De l'autre, les partisans de l'unilinguisme français veulent imposer l'école française à tous, bien que certains soient prêts à reconnaître des droits acquis à la minorité d'origine britannique. À la primauté des droits individuels s'oppose ainsi la primauté des droits collectifs. Les Italo-Québécois sont à la fois acteurs et enjeux de ce confilt. Ils défendent des positions qui leur sont propres, en choisissant l'anglais pour leurs enfants et en s'opposant à une attitude qui leur semble discriminatoire puisqu'elle leur imposerait un traitement différent de celui des Britanniques. En même temps, ils se trouvent impliqués dans un conflit qui n'est pas d'abord le leur: la lutte de pouvoir entre Canadiens anglais et Canadiens français. Les premiers les utilisent comme troupes de choc pour défendre leurs propres intérêts, alors que les seconds veulent les intégrer à l'univers francophone ou à tout le moins les empêcher de grossir les rangs des anglophones.

Après une première tentative en 1968, le gouvernement unioniste de Jean-Jacques Bertrand intervient en faisant adopter, en 1969, la loi 63 qui consacre le principe du libre choix tout en proposant des mesures incitatives pour promouvoir l'usage du français dans la société. Cette orientation est vivement contestée dans les milieux nationalistes francophones. Un Front du Québec français s'organise et mène une vigoureuse campagne d'opinion publique. À l'Assemblée nationale, quatre députés mènent la lutte au projet de loi 63, alors que dans les rues de nombreuses manifestations ont lieu. Cette agitation contribue à la défaite du gouvernement Bertrand.

Le nouveau premier ministre, Robert Bourassa, décide d'attendre, avant d'intervenir dans ce domaine, le rapport de la Commission d'enquête sur la situation de la langue française et sur les droits linguistiques au Québec, créée en 1968 par son prédécesseur, et présidée par le linguiste Jean-Denis Gendron. Le rapport n'est déposé qu'à la fin de 1972. La commission fait un grand nombre de recommandations sur plusieurs aspects de la question linguistique. La première donne le ton à l'ensemble: «Nous recommandons que le gouvernement du Québec se donne comme objectif général de faire du français la langue commune des Québécois, c'est-à-dire, une langue qui, étant connue de tous, puisse servir d'instrument de communication dans les situations de contact entre Québécois francophones et non francophones.» La commission s'intéresse particulièrement au monde du travail qu'il importe de franciser. Elle affirme que le gouvernement a tous les pouvoirs pour légiférer en matière de langue d'enseignement mais ne propose pas de politique à cet égard.

S'inspirant du rapport Gendron, le gouvernement Bourassa fait adopter en 1974 le projet de loi 22 qui consacre le français comme la langue officielle du Québec et qui veut lui assurer la primauté dans le monde du travail et dans plusieurs secteurs d'activité. Le libre choix de la langue d'enseignement est désormais limité: seuls les enfants pouvant témoigner, au moyen de tests, de leur connaissance de l'anglais auront accès à l'école anglaise. L'adoption de la loi 22 relance la bataille linguistique: les groupes nationalistes et indépendantistes lui reprochent d'accorder trop de privilèges à l'anglais et de ne pas affirmer suffisamment les droits du français, alors que de ce nombre anglophones l'attaquent pour les raisons inverses. Les tests linguistiques deviennent bientôt, aux yeux des anglophones et des allophones, le symbole de l'autoritarisme francophone et de l'inégalité de traitement dont ils se sentent victimes. Pour la deuxième fois, en 1976, la question linguistiques contribue à la défaite d'un gouvernement.

Arrivés au pouvoir, les péquistes de René Lévesque présentent à leur tour, en 1977, leur solution. La loi 101 va plus loin que la loi 22 dans l'affirmation de primauté du français au travail et sur la place publique. Elle restreint encore plus l'accès à l'école anglaise. Elle est surtout beaucoup plus contraignante que la précédente. Adoptée après un long et houleux débat à l'Assemblée nationale, la loi 101 jouit d'un solide appui dans l'opinion publique francophone. Elle est cependant combattue énergiquement par les dirigeants anglophones et allophones. Regroupés au sein de l'organisation Alliance Québec, ceux-ci choisissent de contester la loi devant les tribunaux et réussissent à en faire invalider plusieurs parties. Même si la question linguistique continue à susciter des débats, les données du problème ont changé car vers la fin des années 1970, les francophones sont plus solidement établis aux commandes de l'économie et de la société qu'ils ne l'étaient une décennie plus tôt.

Références

Histoire du Québec contemporain, tome I, De la Confédération à la crise (1867-1929), Linteau-Durocher-Robert, Boréal compact, Montréal, 1989, ISBN 2-89052-297-0

Histoire du Québec contemporain, tome II, Le Québec depuis 1930, Linteau-Durocher-Robert-Ricard, Boréal compact, Montréal, 1989, ISBN 2-89052-298-9

Les 3 règles d'or pour nommer un fichier

Quiconque travaille avec un ordinateur est appelé à créer des fichiers. Souvent pour soi-même, parfois pour l'envoyer à quelqu'un, la plupart du temps par courrier électronique.

Alors, lorsque la petite boîte Enregistrer sous… apparaît à l'écran, le créateur est souvent hésitant, ne sachant trop comment nommer le fichier.

Fenêtre “Enregistrer sous…” dans Windows XP

Je décris ici 3 règles simples à suivre, à la porté de tous, pour choisir le nom d'un fichier. Je les ai développé après plus de 10 ans d'expérience en informatique, travaillant avec la grande majorité des systèmes d'exploitation existant (dont GNU/Linux, Windows et Mac), de plusieurs langages de programmation ainsi que de plusieurs protocoles de communication.

En respectant ces 3 règles, vous faciliterez non seulement votre propre travail, mais aussi celui de toutes les générations à venir qui travaillerons à partir de vos fichiers informatiques.

Règle 1: Les caractères permis pour nommer un fichier

Les caractères permis pour nommer un fichier sont les 26 lettres de l'alphabet latin (le nôtre), les 10 chiffres arabes (0, 1, 2, …, 9), le point (.), le tiret bas (_) et le trait d'union (-). Vous avez donc un un total de 39 caractères parmi lesquels choisir pour vos noms de fichier.

Il ne faut pas utiliser les espaces, les caractères accentués (à, é, è, etc.) et les signes de ponctuations autres que les 3 mentionnés (apostrophe, barre oblique, guillemets, etc.). Un exemple de mauvais nom de fichier serait:
Jérôme et l'économie.pdf
utilisez plutôt
jerome_et_l_economie.pdf

Règle 2: Utilisation des chiffres, dont les dates, dans les noms de fichier

On utilise souvent des chiffres pour nommer un fichier, notamment lorsqu'il y a une série de fichiers (des photos par exemples) ou encore un numéro de version (documentation_v_1.00.pdf).

Dans la mesure du possible, il faut toujours utiliser un nombre constant de caractères pour les chiffres, en utilisant le '0' placé au début du nombre. Par exemple, lorsque l'on encode un CD de musique sur son ordinateur, on écrira le numéro de la piste avec deux caractères, sachant bien qu'il y a souvent plus de 9 pistes. Une fois encodés, les noms de fichiers seront comme ceci:
01_artiste_piste.ogg
02_artiste_piste.ogg

10_artiste_piste.ogg
11_artiste_piste.ogg

Suivre cette nomenclature est une bonne habitude car elle donne un ordre logique lorsqu'une liste alphabétique des fichiers est utilisée, ce qui est l'affichage par défaut le plus commun. Si un nombre de caractères exact était utilisé, cela donnerait en ordre alphabétique:
1_artiste_piste.ogg
10_artiste_piste.ogg
11_artiste_piste.ogg
...
2_artiste_piste.ogg
20_artiste_piste.ogg

ce qui est moins logique, on en conviendra.

Pour les dates, la même logique s'applique. De façon générale, il est préférable d'utiliser la nomenclature YYYYMMDDYYYY représente l'année, avec 4 chiffres, MM le mois (01 pour janvier, 02 pour février, etc.) et DD le jour.

Par exemple, si vous avez des fichiers que vous voulez utiliser pour votre baladodiffusion, vous devriez utiliser la date de publication tel que ma_balado_20080422.mp3 et ma_balado_20080429.mp3.

Cette notation respecte la règle d'or #1 et l'ordre alphabétique correspondra à l'ordre chronologique du nom de fichier. Bonheur.

Règle 3: Choisir un nom significatif qui traversera le temps

Lorsque l'on crée un fichier, il faut lui choisir un nom qui aura un sens pour les autres personnes et qui nous dira quelque chose si on le revoit dans plusieurs années.

C'est un exercice qui, souvent, n'est pas évident. Contrairement aux règles 1 et 2, on ne peut pas vérifier avec certitude si le nom choisi respecte la règle 3. Seul le temps apportera une réponse. Soyez indulgent envers vous-même et faites votre gros possible.

C'est ici que vous pouvez faire ressortir votre côté artistique. Un exemple de réussite: on m'a reparlé des mois plus tard, si ce n'est des années, d'une photo que j'avais envoyée par courrier électronique et qui se nommait miguel_trois_quart_vraiment_hot.jpg. Oui, la photo justifiait que l'on s'en souvienne, mais le nom du fichier y jouait aussi sûrement pour quelque chose.

D'autre part, il faut éviter de donner une signification aux lettres minuscules et majuscules, car les architectes originaux d'un certain système d'exploitation ont fait le choix très discutable d'ignorer la case des lettres dans les noms de fichier. Ainsi, pour eux, miguel.jpg et Miguel.JPG ont le même nom. Personnellement, je n'utilise que des lettres minuscules pour nommer des fichiers; c'est simple à suivre et ça m'évite de me poser des questions.

Finalement, certains mots sont à proscrire. Les mots nouveau et final par exemple. Un fichier, à sa création, sera toujours nouveau. Cinq ans plus tard, ça risque d'être un peu moins vrai. Quant au mot final, il est illusoire de penser qu'un fichier va un jour en être à sa version finale. Ça va éviter des contradictions du genre final2.

Conclusion

Les fichiers sont les mots pour communiquer qu'utilisent les systèmes informatiques. Le respect de ces 3 règles vous permettront d'éviter les erreurs d'interprétation par la myriade de systèmes informatiques qui existe présentement, ainsi que ceux à venir, et assurera ainsi la pérennité de vos créations.

Et vous verrez, la satisfaction est grande lorsque, 8 ans plus tard, vous affichez la liste des fichiers que contient un répertoire perdu aux confins de votre système et que les noms de ces fichiers apparaissent dans le bon ordre et que vous comprenez immédiatement de quoi il s'agit.

Ce billet est publié sous licence Creative Commons BY-SA.

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