Combattez le facteur humidex
La Société des alcools du Québec est fière de se joindre à ptaff.ca pour combattre le facteur humidex:
Plus d'information sur le site de la SAQ.
Dépêchez-vous! il ne reste que deux jours.
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J'étais dans une réunion le mois dernier (mai) avec des représentants de plusieurs pays d'Europe, un américain et moi.
On jasait photopériode lorsqu'un représentant d'un pays scandinave m'a fait remarquer que la durée du jour devait être longue à Montréal. Pas tant que ça lui ai-je fait remarqué. Je lui ai signalé que Montréal était à peu près à la hauteur de Bordeaux (en fait c'est plutôt Lyon). Consternation du côté européen… On avait fait la corrélation climat-latitude. Tss tss tss. L'Américain a alors fait remarquer que Des Moines (prononcez « desse mouaneze »), Iowa, était à la hauteur de Barcelone.
Ça m'a alors donné une idée. Pourquoi ne pas leur produire une petite carte pour leur expliquer à quel point les villes européennes sont au nord et que si elles étaient situées en Amérique du Nord, ils auraient frette en svp.
J'ai conservé la latitude des villes européennes que l'on retrouve sur la carte de l'Amérique du Nord. J'ai ajusté la longitude selon mon bon plaisir, les situant sur le bord des cours d'eau ou encore à la même longitude que Des Moines, pour le cas de Barcelone.
Ma mère, contrairement à moi, a la télévision par câble. À chaque fois qu'une émission de télévision, film, documentaire ou autre, est diffusée et qu'elle croit qu'elle pourrait m'intéresser, elle me l'enregistre sur une bonne vieille cassette VHS. La première fois que j'ai rencontré le concept de circulation thermohaline, c'est dans une émission que ma mère m'a enregistrée.
Ma mère m'enregistre des émissions et me prête ou me donne une cassette lorsque je vais la visiter. Tout ceci est entièrement légal.
Moi, contrairement à ma mère, j'ai une connexion internet haute vitesse. À chaque fois que je visionne un vidéo téléchargé sur internet, film, documentaire ou autre, qui serait succeptible de l'intéresser, je le garde sur mon disque dur et je les grave ensuite sur un bon vieux disque DVD.
Je grave un DVD des vidéos et je lui prête ou lui donne un DVD lorsque je vais la visiter. Tout ceci est entièrement illégal.
Pourquoi une telle différence dans la législation alors qu'à la base, il s'agit exactement du même acte? Devrait-on baser l'esprit de la loi sur les moyens technologiques? C'est ce qui est fait en ce moment. Mon crime est de me servir d'internet comme source. Ma mère utilise la télévision comme source, ce qui est parfaitement dans son droit.
Ma mère n'est pas une pirate, moi si.
Un amateur de Mac, c'est simple à reconnaître, ce sont les seules personnes depuis 1990 qui parlent encore de PC.
PC, n'est-ce pas pour Personnal Computer, une marque déposée par IBM en… 1981? Même pris dans le sens le plus large, PC désigne les ordinateurs roulant avec un microprocesseur avec une architecture Intel x86. Mais… les Mac ne roulent-ils pas sous cette architecture depuis 2006? Donc les Mac seraient des PC?
Les annonces de Mac vs. PC, ne sont-ils pas une attaque de Apple contre Microsoft? Mais Microsoft, c'est une compagnie de logiciels, pas de matériel informatique…
C'est simple pour un amateur de Mac de confondre les logiciels avec le matériel, les 2 se nomment Mac, on ne peut pas leur en vouloir. Quand au concept de PC, j'en comprends qu'il faut l'assimiler à ce qui n'est pas Mac selon le champ lexical. Des fois c'est du matériels, des fois ce sont des logiciels.
Ha oui, j'allais oublier. Les fan de Mac on les reconnaît aussi parce que ce sont des gens vraiment cool.
La publicité du Jeep Commander qui passe présentement à la télévision m'irrite au plus haut point. Je trouve paradoxal que d'un côté les médias n'en finissent plus de couvrir la conférence de Montréal, le protocole de Kyoto et de façon générale le réchauffement global, et que d'un autre côté l'on fasse hommage à l'incarnation de la réussite sociale par le subtil déambulement de quelques mètres cubes d'acier dans les rues de nos villes.
Ça me fait penser aux images que l'on voit parfois d'une personne fumant une cigarette dans un hôpital dans les années '50. On ne peut alors s'empêcher d'avoir un réflexe de surprise et de remettre les choses en contexte en se disant « à l'époque ils ne savaient pas à quel point c'était nocif ». Bien là on sait fait qu'on agit. Comment se fait-il qu'un conducteur de Hummer puisse encore se promener la tête haute dans la rue sans se faire huer par la foule ? C'est une personne qui empiète sur un bien commun, l'atmosphère, au mépris de la santé de toute une planète.
C'est un symbole me direz-vous, ce n'est pas parce qu'il n'y a plus de VUS que nous inverserons le réchauffement global. Je répondrais que c'est un symbole, que si l'on veut vraiment inverser le type de consommation que nos sociétés ont, il faut d'abord changer les images que nous véhiculons comme facteur de réussite. Et ça commence en traitant leurs propriétaires d'irresponsables et d'irrespecteux envers ce qui appartient à tous les êtres vivants, pas en en faisant l'éloge à grand coup de 30 secondes à toutes les 5 minutes.
Quand j'entends la publicité sur le Jeep Commander, je ne peux m'empêcher de penser à l'excellente capsule de Macadam Tribus, capsule qui vente les mérites du « 4X4 COMMANDO, le TRUCK qui a pas peur de TOÉ! (l'hyperlien ne fonctionnait malheureusement pas au moment de la publication) qui illustre parfaitement le ridicule de ce genre de véhicule.
Je m'apprêtais à faire une montée de lait parce qu'Hydro-Québec fait un concours et que le grand prix est un Ford Escape Hybride. Mon argument principal était que c'est bien beau être hybride, mais encore faut-il avoir une consommation décente.
Je croyais que le Ford Escape, fut-il hybride, buvait vraiment comme un ivrogne. Je me suis rendu sur le site de Ressources Naturelles Canada pour voir le fameux guide dont il est toujours question lorsque l'on fait référence à
la consommation. Je trouve le Ford Escape Hybride (dans la catégorie «
véhicules à usages spéciaux », évidemment) et je constate que sa consommation d'essence est de 6,6 litres/100 km en ville ! C'est la même consommation que l'Echo !
Pour m'excuser d'avoir chiâlé sur leur concours, je suis aller y participer. En répondant à quelques questions, après s'être préalablement inscrit en remplissant un formulaire hautement sécuritaire pour rien (2 chiffres au minimum dans le mot de passe), on peut avoir un profil de notre consommation d'électricité. Très interressant, ça m'a rappelé le questionnaire d'Environnement Canada sur la répartition des gaz à effet de serre que nous produisons.
Le 29 septembre 2005, la Cour suprême du Canada a reconnu la constitutionnalité, dans un jugement unanime, de la loi provinciale de la Colombie-Britannique permettant l'utilisation d'études non-directes prouvant les méfaits de la cigarette. Cette loi, nommée « Loi sur le recouvrement de dommages-intérêts et du coût des soins de santé imputables au tabac », permet au gouvernement de la Colombie-Britannique de poursuivre les fabricants de tabac pour recouvrer les frais encourue pour les soins de santé à cause de l'usage de la cigarette.
Le premier élément nouveau dans cette loi, inspirée de la Floride, est que la culpabilité des compagnies de tabac face aux effets « globaux » de la cigarette. Extrait du texte de loi: « [article 8] Essentiellement, il [le droit de poursuivre] peut être exercé de manière globale - c.-à-d. à l'égard d'une population de personnes pour lesquelles le gouvernement a engagé des dépenses ou s'attend raisonnablement à engager des dépenses. »
Mais surtout, l'article 9 du texte de loi stipule que: « Lorsqu'il procède par action globale, le gouvernement peut recourir à des éléments de preuve statistiques, épidémiologiques et sociologiques pour établir le bien-fondé de sa demande : al. 5b). Il n'est pas nécessaire qu'il identifie les membres individuels de la population pour lesquels il présente sa demande, qu'il établisse la cause de la maladie […] »
Autrement dit, dans le cas d'une poursuite contre l'industrie du tabac, les études épidémiologiques sont des preuves valables et sont acceptées comme prouvant un élément de causalité.
Depuis maintenant une semaine, fait rage au Québec un débat sur les propos fait sur les ondes de Radio-Canada du Doc Mailloux, à savoir que « les Autochtones et les Noirs ont un quotient intellectuel inférieur à celui des Blancs ». Cette étude, bien que n'ayant pu nommer cette source sur le vif, existe bel et bien, il s'agit du livre The Bell Curve. Pendant une semaine de temps, différents intervenants [1, 2], tout média confondu, ont expliqué à qui mieux mieux que ces études ont leurs biais, qu'elles ne tiennent pas compte de tous les facteurs possibles, qu'elles ne s'attardent que sur certains aspects de la question et qu'elles sont très réductrices, bref que la conclusion que les Noirs sont moins intelligents que les Blancs ne peut être autre chose qu'erronée.
Un des principaux griefs de ce genre d'études est justement qu'il ne tient pas compte de la situation de façon globale. La leçon qu'un intellect myope en tirerait est qu'on ne peut conclure que les Noirs sont moins intelligents que les Blancs. Une intelligence capable de passer du particulier au général pourrait en déduire que les études épidémiologiques ne peuvent être utilisées pour prouver la causalité d'un phénomène.
Or, la Cour suprême vient de valider l'utilisation de telles recherches dans le cas de poursuites contre les fabricants de tabac. Par souci d'impartialité, la Justice doit considérer la validité de preuves selon leur crédibilité, non selon la cause défendu.
Soit les Noirs sont moins intelligents que les Blancs, soit la Cour suprême est unanimement dans l'erreur.