Publié par Miguel Tremblay le 12 août 2009 dans
Pérou
Les billets péruviens ont été rédigés suite à un voyage de 17 jours au Pérou en juillet 2009.
Aussitôt débarqué de l'avion à Cuzco, à l'intérieur du Pérou, on constate l'omniprésence du drapeau gai.
Les églises, les édifices publics et même les garages arborent le drapeau gai. Je savais que le tourisme gai était une importante source de revenus à travers le monde, mais j'ignorais que Cuzco en était un haut lieu et qu'ils allaient jusqu'à mettre ce drapeau partout.
Information prise, il ne s'agit pas du drapeau gai, mais bien du drapeau de la région de Cuzco. Enfin, oui c'est le drapeau gai, la région de Cuzco et le mouvement partage le même: le drapeau arc-en-ciel. En fait, ce drapeau représente beaucoup d'autres causes ou régions que les gais.
Ne vous méprenez pas, il semble que le Pérou ne soit pas si ouvert à la gaïtude.
Publié par Miguel Tremblay le 11 août 2009 dans
Pérou
— C'est cinquante centimes de sol, ça vaut quasiment rien.
— Non, cinquante, fois deux, divisé par cinq, ça fait vingt cents. C'est quasiment trente sous!
Les billets péruviens ont été rédigés suite à un voyage de 17 jours au Pérou en juillet 2009.
Publié par Miguel Tremblay le 09 août 2009 dans
p45,
Pérou
Les billets péruviens ont été rédigés suite à un voyage de 17 jours au Pérou en juillet 2009.
Un billet publié sur P45.
Les billets péruviens ont été rédigés suite à un voyage de 17 jours au Pérou en juillet 2009.
Ceux qui traversent le parc des Laurentides pour se rendre au Saguenay l'auront peut-être remarqué, une bouteille de plastique débouchée en altitude se comprime une fois redescendue au niveau de la mer.
C'est donc dans un esprit d'expérimentation que nous avons rempli une bouteille de plastique d'air à 4000 mètres d'altitude. Nous avons par la suite pris des photos de cette bouteille à différentes altitudes pour voir jusqu'à quel point la bouteille se comprimait.
Aguas Calientes, un poste de péage quelque part sur l'Altiplano entre Cuzco et Puno (4070 mètres)
Puno, sur le bord du lac Titicaca (3860 mètres)
Arequipa (2630 mètres)
Sur le bord du Pacifique à Paracas (0 mètre)
Cette comparaison, très graphique, des différents volumes occupés par la même quantité d'air en fonction de l'altitude, nous aide à comprendre pourquoi le cerveau à des problèmes d'approvisionnement en oxygène lorsque nous sommes en haute altitude.
Publié par Miguel Tremblay le 06 août 2009 dans
Pérou
Les billets péruviens ont été rédigés suite à un voyage de 17 jours au Pérou en juillet 2009.
En visite guidée sur le Machu Picchu, le guide nous demande devant une grosse pierre sculptée par les Incas, où se trouve le nord. Il était autour de midi et ayant le soleil dans le dos, les 3 Québécois que nous sommes pointons unanimement devant nous, à l'endroit où pointe le coin le plus elevé du caillou.
On l'a appris à l'école, le soleil est au sud l'après-midi. Le guide, désagréable, nous indique la position inverse, il pointe vers le soleil pour nous indiquer le nord! Non mais, il faut avoir du front!
Quelques heures plus tard, une fois la visite guidée terminée, nous réalisons que dans l'hémisphère sud, ce qui comprend bien sûr le Pérou, le soleil dans l'après-midi est au nord. Ça semble une hérésie, je sais, mais c'est comme ça dans ce coin du monde. On a de la misère à s'y faire de voir le soleil au nord.
Corollaire: Les érables au Pérou ont de la mousse sur le côté sud du tronc.
Publié par Miguel Tremblay le 05 août 2009 dans
Pérou
Les billets péruviens ont été rédigés suite à un voyage de 17 jours au Pérou en juillet 2009.
Après plusieurs visites guidées avec des groupes rassemblant différentes personnes, une conclusion s'impose: les gens en retard sont comme les gauchers, ils sont toujours présents dans une certaine proportion dans un groupe.
Je n'ai pas trouvé de caractéristiques extérieures communes à ces gens. Sexe, âge, couleur, pays d'origine, rien ne permet a priori de les identifier ou encore de les relier entre elles.
Cependant, dès le premier arrêt pour un visite d'un site, elles se feront attendre par le reste du groupe. Ces personnes peuvent être marquées à l'encre rouge: ce sont elles qui seront en retard à tous les autres arrêts du périple. Immanquablement.
Que le groupe soit composé de dix, vingt ou trente personnes ne change rien quant à leur manque d'empressement à arriver à l'heure. Leur expression, lorsqu'ils finissent par rejoindre le reste du groupe, ne trahit aucune gêne ou malaise. Les regards de reproche lancés par les autres membres du groupe les traversent sans les affecter. J'ignore même s'ils s'en rendent compte.
Cette observation m'amène à conclure que le fait d'être systématiquement en retard n'est pas tant un défaut qu'un trait de caractère. Ces gens-là sont comme ça, il faut s'y faire.
Fait que j'en suis rendu-là: travailler sur ma personne pour accepter ces gens tels qu'ils sont, réaliser qu'ils n'agissent pas de la sorte parce qu'ils estiment que leur temps est plus précieux que le mien. C'est un difficile exercice de croissance personnelle.