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Les 3 règles d'or pour nommer un fichier

Quiconque travaille avec un ordinateur est appelé à créer des fichiers. Souvent pour soi-même, parfois pour l'envoyer à quelqu'un, la plupart du temps par courrier électronique.

Alors, lorsque la petite boîte Enregistrer sous… apparaît à l'écran, le créateur est souvent hésitant, ne sachant trop comment nommer le fichier.

Fenêtre “Enregistrer sous…” dans Windows XP

Je décris ici 3 règles simples à suivre, à la porté de tous, pour choisir le nom d'un fichier. Je les ai développé après plus de 10 ans d'expérience en informatique, travaillant avec la grande majorité des systèmes d'exploitation existant (dont GNU/Linux, Windows et Mac), de plusieurs langages de programmation ainsi que de plusieurs protocoles de communication.

En respectant ces 3 règles, vous faciliterez non seulement votre propre travail, mais aussi celui de toutes les générations à venir qui travaillerons à partir de vos fichiers informatiques.

Règle 1: Les caractères permis pour nommer un fichier

Les caractères permis pour nommer un fichier sont les 26 lettres de l'alphabet latin (le nôtre), les 10 chiffres arabes (0, 1, 2, …, 9), le point (.), le tiret bas (_) et le trait d'union (-). Vous avez donc un un total de 39 caractères parmi lesquels choisir pour vos noms de fichier.

Il ne faut pas utiliser les espaces, les caractères accentués (à, é, è, etc.) et les signes de ponctuations autres que les 3 mentionnés (apostrophe, barre oblique, guillemets, etc.). Un exemple de mauvais nom de fichier serait:
Jérôme et l'économie.pdf
utilisez plutôt
jerome_et_l_economie.pdf

Règle 2: Utilisation des chiffres, dont les dates, dans les noms de fichier

On utilise souvent des chiffres pour nommer un fichier, notamment lorsqu'il y a une série de fichiers (des photos par exemples) ou encore un numéro de version (documentation_v_1.00.pdf).

Dans la mesure du possible, il faut toujours utiliser un nombre constant de caractères pour les chiffres, en utilisant le '0' placé au début du nombre. Par exemple, lorsque l'on encode un CD de musique sur son ordinateur, on écrira le numéro de la piste avec deux caractères, sachant bien qu'il y a souvent plus de 9 pistes. Une fois encodés, les noms de fichiers seront comme ceci:
01_artiste_piste.ogg
02_artiste_piste.ogg

10_artiste_piste.ogg
11_artiste_piste.ogg

Suivre cette nomenclature est une bonne habitude car elle donne un ordre logique lorsqu'une liste alphabétique des fichiers est utilisée, ce qui est l'affichage par défaut le plus commun. Si un nombre de caractères exact était utilisé, cela donnerait en ordre alphabétique:
1_artiste_piste.ogg
10_artiste_piste.ogg
11_artiste_piste.ogg
...
2_artiste_piste.ogg
20_artiste_piste.ogg

ce qui est moins logique, on en conviendra.

Pour les dates, la même logique s'applique. De façon générale, il est préférable d'utiliser la nomenclature YYYYMMDDYYYY représente l'année, avec 4 chiffres, MM le mois (01 pour janvier, 02 pour février, etc.) et DD le jour.

Par exemple, si vous avez des fichiers que vous voulez utiliser pour votre baladodiffusion, vous devriez utiliser la date de publication tel que ma_balado_20080422.mp3 et ma_balado_20080429.mp3.

Cette notation respecte la règle d'or #1 et l'ordre alphabétique correspondra à l'ordre chronologique du nom de fichier. Bonheur.

Règle 3: Choisir un nom significatif qui traversera le temps

Lorsque l'on crée un fichier, il faut lui choisir un nom qui aura un sens pour les autres personnes et qui nous dira quelque chose si on le revoit dans plusieurs années.

C'est un exercice qui, souvent, n'est pas évident. Contrairement aux règles 1 et 2, on ne peut pas vérifier avec certitude si le nom choisi respecte la règle 3. Seul le temps apportera une réponse. Soyez indulgent envers vous-même et faites votre gros possible.

C'est ici que vous pouvez faire ressortir votre côté artistique. Un exemple de réussite: on m'a reparlé des mois plus tard, si ce n'est des années, d'une photo que j'avais envoyée par courrier électronique et qui se nommait miguel_trois_quart_vraiment_hot.jpg. Oui, la photo justifiait que l'on s'en souvienne, mais le nom du fichier y jouait aussi sûrement pour quelque chose.

D'autre part, il faut éviter de donner une signification aux lettres minuscules et majuscules, car les architectes originaux d'un certain système d'exploitation ont fait le choix très discutable d'ignorer la case des lettres dans les noms de fichier. Ainsi, pour eux, miguel.jpg et Miguel.JPG ont le même nom. Personnellement, je n'utilise que des lettres minuscules pour nommer des fichiers; c'est simple à suivre et ça m'évite de me poser des questions.

Finalement, certains mots sont à proscrire. Les mots nouveau et final par exemple. Un fichier, à sa création, sera toujours nouveau. Cinq ans plus tard, ça risque d'être un peu moins vrai. Quant au mot final, il est illusoire de penser qu'un fichier va un jour en être à sa version finale. Ça va éviter des contradictions du genre final2.

Conclusion

Les fichiers sont les mots pour communiquer qu'utilisent les systèmes informatiques. Le respect de ces 3 règles vous permettront d'éviter les erreurs d'interprétation par la myriade de systèmes informatiques qui existe présentement, ainsi que ceux à venir, et assurera ainsi la pérennité de vos créations.

Et vous verrez, la satisfaction est grande lorsque, 8 ans plus tard, vous affichez la liste des fichiers que contient un répertoire perdu aux confins de votre système et que les noms de ces fichiers apparaissent dans le bon ordre et que vous comprenez immédiatement de quoi il s'agit.

Ce billet est publié sous licence Creative Commons BY-SA.

Le jour de ma retraite

Ce qu'il y a de bien lorsque l'on travaille au gouvernement fédéral, c'est que l'on connaît le jour de sa retraite.

Dans mon « Relevé de pensions et d'avantages sociaux (des avantages pour vous et votre famille) », il y est écrit que je peux toucher ma pension de retraite à partir du 2034/03/01. Autrement dit, le 1 mars 2034. J'aurai 57 ans, une moustache et de longues oreilles.

Un gros plan sur une bouche entrouverte d

2034, c'est tellement loin que ça a même pas l'air d'une année quand on regarde ce nombre. On va être arrivé à mi-chemin de l'échéance du plan vert des Conservateurs. C'est dire à quel point c'est loin.

Je vais pouvoir me concentrer uniquement sur le blogue à partir du 1 mars 2034.

Ou encore me télécharger sur internet.

Hahahaha!

Montréal en 2 minutes

Je suis bien d'accord avec Alexandre, le site web de Tourisme Montréal vaut le détour pour son petit film d'introduction de 2 minutes sur notre magnifique habitat.

On y voit même le palier de l'appartement de Simon H.

Des logiciels libres et un gros lapin

Dans la série des films produits avec des logiciels libres, Big Buck Bunny a été lancé le 30 mai dernier. C'est l'histoire d'un gros lapin et d'autres petits animaux qui ne s'aiment pas. Ils finissent par se tapper dessus. Satisfaction.

Quelques statistiques. Il a été vu plus de 500 000 fois en ligne (YouTube! et Vimeo) et il a été téléchargé plus de 400 000 fois.

Il a été conçu en bonne partie avec le logiciel libre d'animation 3D Blender, le même qui avait été utilisé pour le film Elephants Dream.

D'une durée de 10 minutes, il est possible de le télécharger, ou encore de l'écouter en ligne.

Bonne écoute!

La symétrie des jours fériés

Vous avez sûrement déjà remarqué, il y a exactement 1 semaine qui sépare Noël du Jour de l'an. Si Noël tombe un mercredi, le Jour de l'an sera le mercredi de la semaine suivante.

un arbre de Noël et une photo de feux d

Si on visualise une année comme un cercle, c'est-à-dire la position de la Terre autour du Soleil, et que l'on regarde à l'opposé du 1 janvier, on arrive sur le 1 juillet. Or, le 1 juillet est aussi un jour ferié. Et qu'y a-t-il une semaine avant le 1 juillet? Le 24 juin, un autre jour ferié!

Drapeau du Québec et drapeau du Canada

Au Québec, fête de la St-Jean-Baptiste oblige, il y a une symétrie des jours fériés qui sont séparés par une semaine. Tout ça en phase avec le cycle du Soleil, bien sûr.

Les toiles de l’hiver et de l’été de Giuseppe Arcimboldo

Y a pas de hasard.

Muto

Une passe à Iphi.

Du nouveau sous le soleil (de ptaff.ca)

Dernièrement, le serveur de ptaff.ca se fait quelque peut poussif. C'est dû en parti à cause de la popularité de la page Soleil de notre site. En effet, une recherche sur google sur les mots-clef «heure coucher soleil» ou encore «heure lever soleil» a comme premier résultat la page de ptaff.ca.

Miramichi, Nouveau Brunswick, Canada
Ancien graphique du lever et du coucher de soleil pour Miramichi, Nouveau Brunswick, Canada

Le serveur de ptaff.ca créait les images et les envoyait par la suite au client (vous!). Afin de soulager le serveur, il fallu opter pour une autre stratégie. De plus, avoir des beaux graphiques c'est une chose, mais lorsque l'on travaille sérieusement, il faut aussi avoir les nombres à la base des graphiques.

La stratégie à adopter? Envoyer simplement les données au client ainsi que le code javascript qui se chargera de créer le graphique, le tableau et un fichier en format CSV afin de pouvoir exporter le tout aisément dans un chiffrier.

Le hic, c'est qu'il n'existe aucune libraire n'exécutant ces tâches. Vous êtes surpris? Nous aussi! Mais bon, si ça n'existe pas, on n'a qu'à le créer n'est-ce pas? C'est donc ainsi que Wayne se retroussa les manches, lissa sa moustache et se mit au travail pour créer cette librairie. Le résultat se nomme Table4Chart et a, comme toute première utilisation, la création des graphiques pour la page Soleil de ptaff.ca.

Miramichi, Nouveau Brunswick, Canada (nouvelle version de Soleil)
Nouveau graphique du lever et du coucher de soleil pour Miramichi, Nouveau Brunswick, Canada

Nous profitons donc de ce solstice de l'été pour vous présenter la nouvelle version du soleil de ptaff.ca.

Les nouveautés:

  • Le nom de l'endroit est maintenant dans le titre des graphiques (comparez l'ancienne et la nouvelle version du graphique plus haut);
  • Deux boutons en haut à droite du graphique: un pour télécharger les données en format CSV, l'autre pour visualiser la table directement dans votre navigateur;
  • Sur la page d'accueil de soleil, on peut sélectionner une autre date que le jour courant (pour votre fille qui se marie à Las Vegas le 9 avril 2009 par exemple);
  • Les valeurs pour la journée demandée, par défaut le jour courant, ne sont plus identifiées directement sur le graphique mais bien au bas de celui-ci dans le champ de texte.
  • Il est maintenant possible de sélectionner de l'écriture dans le graphique, ceux-ci étant de vrais caractères et non pas une impression de ceux-ci dans une image.

Nous vous invitons donc à aller faire un tour et à regarder le soleil à son plus haut niveau de l'année. Vous pouvez regardez, vous pouvez même toucher, n'hésitez pas c'est là pour ça! Un bémol, il n'est pas possible de sauvegarder l'image, il vous faut passer par une saisie d'écran. N'ayez crainte, nous sommes au courant de ce fait et notre équipe d'analystes travaille sans relâche afin de pouvoir vous fournir un nouveau bouton pour télécharger l'image.

Si vous avez des commentaires ou des suggestions pour cette page, vous pouvez les faire ici ou m'écrire directement.

Quant à Table4Chart, on a de grands projets qui pourront désormais être réalisés grâce à cette librairie. On vous tient au courant lorsque ce sera fait, vous ne serez pas déçu.

Mise à jour: Il est aussi possible de voir les valeurs en pointant le curseur de la souris au-dessus du point de la courbe. Ma-la-de.

Tuer un zombi: la manière canadienne

Zombi canadien

Les classiques

  • Le cingler à l'aide d'un bâton de hockey
  • Lui lancer des canettes de Molson Canadian
  • Le tirer à la tête avec une C7
  • Lui passer dessus en Ski-doo
  • Le frapper à la tête avec une buche
  • L'écraser dans un nid-de-poule à l'aide d'un rouleau compresseur
  • L'électrocuter
  • Le plonger dans un bassin de rétention des eaux usées d'Athabasca

Dans le bon vieux temps

  • Le tirer avec un Avro Arrow
  • Lui rouler dessus avec une Camaro ou avec une Hyundai Elantra
  • L'enfermer dans une maison isolée avec de la miuf

En collaboration avec Bruno B.

Activité complémentaire: calculer vos chances de survivre à une invasion de zombis.

Villeray: publicité et eau potable

C'est parti et ce n'est pas à la veille de s'arrêter, la crise des matières premières est commencée.

Bien sûr le pétrole et les métaux, mais aussi l'eau potable. Il suffit de sortir de chez soi pour le voir. Une petite marche sur la rue Villeray et, en deux coins de rue on peut voir ces publicités.

Sur les panneaux qui bouchent les fenêtres de l'ancienne crémerie Villeray, au coin des rues Villeray et Lajeunesse Châteaubriand.

Affiches publicitaire sur l’ancienne crémerie Villeray

Une foule de questions qui semblent mener, clairement, à un service qui va nous aider à répondre à toutes ces questions. Au bas de chaque affiche se trouve un URL: pensezpluseau.ca, qui nous mène vers le site d'ESKA qui embouteille notre eau pour nous la revendre en bouteille.

pensezpluseau.ca

Si on continue sa marche vers l'est pour profiter du quartier, on arrive au Parc Villeray, coin Villeray et Christophe-Colomb. Et que voit-on?

Publicité de Nestley, 15% moins de plastique

Prenez un grand verre d'eau de la champlure, ça fait 100% moins de plastique sans compter le pétrole qui n'est pas brûlé pour amener la dite bouteille à votre dépanneur.

Ou buvez de la bière.

Au bout du pétrole de Normand Mousseau

Suite à une entrevue de Normand Mousseau à la radio de Radio-Canada, je me suis procuré le livre de Normand Mousseau qui porte sur le deuxième liquide le plus abondant de la planète: Au bout du pétrole.

Le livre «Au bout du pétrole» sur le pare-choc avant d’une camionnette GMC

Tout d'abord, les défauts du livre:

  • Son prix, 25$ pour 150 pages;
  • Le manque de références (moins de 30 références pour tout l'ouvrage, avec certaines références comme « Voir le Devoir du 23 mai » qui mériteraient d'être plus précises);
  • L'opinion de l'auteur qui transparaît parfois directement dans le texte (parlant du Québec et du Canada, l'auteur écrit qu'« il a de plus le malheur de partager sa frontière avec un pays assoiffé prêt à presque tout pour assouvir ses besoins. », p. 115);
  • Seulement 6 graphiques et 3 tableaux, tous au début du livre;
  • Pas de liste des tableaux, pas de liste des figures;
  • Pas de bibliographie;
  • Pas d'index.

J'ai tendance à blâmer la maison d'édition, les Éditions MultiMondes, pour ces faiblesses. Ayant déjà lu un autre livre de cette maison d'édition, celui de Claude Villeneuve intitulé Vivre les changements climatiques, j'avais déjà éprouvé ce genre de frustration.

Malgré tout, le contenu de ce livre est bien divisé, pertinent et sera d'actualité pendant encore très, très longtemps. On fait un tour d'horizon avec l'auteur, et c'était d'ailleurs son objectif en écrivant ce livre, des différentes caractéristiques des hydrocarbures (origine, abondance, coût d'exploitation, etc.) et des impacts sur l'avenir énergétique de la planète. De plus, point qui me touche particulièrement, ces problématiques sont présentés dans un contexte québécois et canadien. Les politiques énergétiques des gouvernement du Québec et du Canada y sont décortiquées, de même que l'influence que les choix de ces gouvernements ont sur notre avenir.

Je retranscris ici pour vous, bande de chanceux, les extraits qui m'ont le plus surpris lors de la lecture du livre:

Guillement français, ouverture

  • En 1985, il restait 40 années de réserves de pétrole, calculées au niveau de consommation de cette année-là. Aujourd'hui, rien n'a changé: le niveau actuel des réserves de pétrole nous assure 40 ans de combustible, alors qu'on a consommé 66 milliards de tonnes de pétrole depuis presque 25 ans, ce qui représente 60% des réserve officielles de 1985. (p.17)
  • Avec plus d'un milliard d'habitants, environ 35 fois le Canada, l'Inde a consommé à peine 10% plus de pétrole que notre pays, en 2005. Quant à la Chine, qui compte environ 40 fois plus de citoyens que notre pays, elle a consommé à peine trois fois plus que le Canada au total, soit environ 335 millions de tonnes de pétrole contre 110 millions de tonnes pour notre grand pays. (p. 29)
  • Il est certain que toute augmentation significative de la production de pétrole à partir des sables bitumineux risque de créer d'importantes pénuries d'eau douce dans le nord de l'Alberta, mais aussi dans le reste de la province ainsi qu'en Saskatchewan, la province voisine. Pour parvenir à satisfaire leurs besoins, les pétrolières puisent déjà 7% de l'eau disponible dans les puits souterrains et les rivières de l'Alberta, asséchant les sols et vidant une nappe phréatique malmenée depuis longtemps par les fermiers. Aucun plan provincial n'est en place pour contrer cette pénurie. (p.57)
  • L'industrie des sables bitumineux à besoin d'un volume d'eau équivalent à celui de l'ensemble de la ville de Montréal sans disposer d'un fleuve au débit équivalent. (p.62)
  • Le charbon ne peut donc rivaliser avec le gaz naturel ou le pétrole lorsqu'il doit être transporté sur de longues distances. Ironiquement, sa position concurrentielle est appelée à se détériorer, dans un premier temps, à tout le moins, avec la hausse des prix du pétrole. L'encombrement du charbon limite donc son utilisation à des industries locales, ce qui implique que les grands producteurs de charbon sont également les grands consommateurs. C'est ce qu'on constate avec la Chine et les États-Unis, par exemple, laissant relativement peu de charbon pour le commerce international. (p.74)
  • Au rythme actuel, les gisements de gaz naturel d'Amérique du Nord seront épuisés en 2015, dans 8 ans, c'est-à-dire, demain. (p.84)
  • Déjà, les autorités albertaines commencent à chercher des alternatives au gaz naturel pour le traitement des sables bitumineux et on a entendu parler au début 2007, pour la première fois officiellement, de la possibilité de construire des centrales nucléaires afin de soutenir l'industrie de l'huile lourde en Alberta et en Saskatchewan. (p.85)
  • Le gouvernement libéral [de Jean Chrétien], sitôt en place, négocia et signa le traité de libre-échange de l'Amérique du Nord (ALENA), incluant une close de traitement national du pétrole, qui empêche le Canada de limiter les exportations de son pétrole vers les États-Unis à moins de diminuer proportionnellement sa propre consommation. Le Mexique, pourtant dans une position économique beaucoup moins favorable que notre pays, refusa de signer cette clause, préservant ses droits de regard à l'endroit de cette ressource essentielle. (p.117)

Guillement français, fermeture

Je recommande chaudement la lecture de ce livre. Avec la crise pétrolière que nous connaissons à l'échelle planétaire depuis quelques mois, et qui ne risque pas de s'éteindre de sitôt, des connaissances de base des hydrocarbures de la Terre sont essentielles pour comprendre ce défi qui se présente à l'humanité.

Au bout du pétrole / Tout ce que vous devez savoir sur la crise énergétique, Normand Mousseau, Éditions MultiMondes, 2008, 156 pages, reliure souple, ISBN 978-2-89544-125-0, 24,95 $

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