La publicité inconnue dans le métro de Montréal
Vous savez, ces publicités que l'on voit présentement un peu partout dans le métro de Montréal, celle qui n'ont qu'une phrase écrite sur fond blanc, avec un bout de ce qui semble un logo ou une lettre?
Le passant ignore de quel produit ou de quelle compagnie il s'agit, mais on devine que c'est le début d'une campagne publicitaire qui aura une suite où on nous annoncera ce dont il s'agit.
À la station Berri-UQAM, si je me souviens bien, on retrouve une affiche avec tous les bouts de lettres, le tout mélangé pour que ce soit impossible de comprendre ce dont il s'agit. Ne reculant devant aucune difficulté, nous avons décidé de résoudre l'énigme pour vous, chers lecteurs.
Nous avons pris une photo de l'affiche, nous l'avons imprimée et nous avons découpé le tout afin de pouvoir reconstruire le casse-tête aisément. Aidé d'un cocktail au Curaçao bleu, c'est de saison, nous nous sommes installés et nous avons reconsruit le logo.
Surprise, il s'agit du logo de Bell Canada. De l'ancien logo de Bell Canada.
Regardons le logo présentement utilisé par Bell Canada.
Le seul endroit où je me souvenais d'avoir vu l'ancien logo, c'est au sommet de la tour Jean-Talon.
Quel est le produit que Bell tentera de promouvoir avec cette publicité? Après une visite du site web de Bell, il semble que Bell veuille revenir à son ancien logo.
Rappelons que le nouveau propriétaire de Bell Canada, l'ontarienne Teachers', a décidé de faire disparaître les deux castors, les abhorés Jules et Bertrand.
On en doit une aux Ontariens.
Photos de la foudre
Voici une série de photos prisent au ralenti, on pourrait aussi dire un film, d'un éclair.
Je vous invite à le regarder une seconde fois, mais en observant attentivement toutes les étapes d'un événement de foudre. On les voit très bien, il faut en profiter.
1- Les traceurs par bonds. Il s'agit « d'une petite parcelle de charge négative qui suit la trajectoire offrant la plus basse résistance entre le nuage et le sol. Avançant par bonds de quelques dizaines de mètres de long et d'une durée de quelques microsecondes, le traceur laisse derrière lui une traînée de gaz ionisé. Entre chaque bond, le traceur fait une pause d’environ 50 microsecondes. Il peut se diviser créant ainsi des ramifications. ».
2- Le trait de retour. « À l'instant où le traceur entre en contact avec la couronne, un circuit continu est établi entre le nuage et le sol et un trait de retour puissant est déclenché. ».
3- Le traceur de dard. « Suite au trait de retour, l'éclair peut s’estomper mais s'il existe une charge suffisante dans le nuage, un traceur de dard peut descendre du nuage au sol par une voie directe. Ce traceur de dard déclenche un deuxième trait de retour. Il peut y avoir plusieurs traits de retour dans un éclair, en moyenne 3 ou 4, et on compte en moyenne de 40 à 80 millisecondes entre chaque trait. ». J'en ai compté 2 après la décharge initiale (3 en tout).
Les extraits entre guillements français proviennent de la FAQ sur la foudre de Ressources naturelles Canada. Une lecture à dévorer si le sujet vous intéresse.
Une passe à Jean-François pour m'avoir fait parvenir le lien vers le vidéo.
Le nouveau dépanneur
Le dépanneur est un endroit où, tout comme vous probablement, je me retrouve pratiquement quotidiennement pour tous mes petits achats. C'est au coin de la rue, c'est pratique et il y en a partout.
Or, depuis mai (juin?) 2008, le look du dépanneur a énormément changé. Il y a deux choses qui sont survenues, pratiquement en même temps.
Les paquets de cigarettes sont maintenant dissumulés de la vue du client, obligeant le caissier à faire une quête en soulevant multiples panneaux de plastique gris pour trouver la marque demandée par le client.
En même temps que les cigarettes ont disparu de le vue des clients, des écrans plats qui tentent de nous vendre un petit extra ou d'autres produits de Loto-Québec sont apparus. Est-ce une tactique marketing de Loto-Québec pour passer inaperçu et éviter un débat? Pourrait-on vraiment croire que la simultanéité de ces deux événements est due au hasard? N'est-ce pas justement là l'expertise de Loto-Québec, de prévoir le hasard?
Je doute que notre dépanneur du coin subisse un changement d'une aussi grande ampleur dans les prochaines décennies.
Villeray: publicité et eau potable
C'est parti et ce n'est pas à la veille de s'arrêter, la crise des matières premières est commencée.
Bien sûr le pétrole et les métaux, mais aussi l'eau potable. Il suffit de sortir de chez soi pour le voir. Une petite marche sur la rue Villeray et, en deux coins de rue on peut voir ces publicités.
Sur les panneaux qui bouchent les fenêtres de l'ancienne crémerie Villeray, au coin des rues Villeray et Lajeunesse Châteaubriand.
Une foule de questions qui semblent mener, clairement, à un service qui va nous aider à répondre à toutes ces questions. Au bas de chaque affiche se trouve un URL: pensezpluseau.ca, qui nous mène vers le site d'ESKA qui embouteille notre eau pour nous la revendre en bouteille.
Si on continue sa marche vers l'est pour profiter du quartier, on arrive au Parc Villeray, coin Villeray et Christophe-Colomb. Et que voit-on?
Prenez un grand verre d'eau de la champlure, ça fait 100% moins de plastique sans compter le pétrole qui n'est pas brûlé pour amener la dite bouteille à votre dépanneur.
Ou buvez de la bière.
La neige de ville et la neige des champs
La neige des champs, c'est bien connu, est beaucoup plus blanche que celle de la ville. Nous, citadins, aussitôt que la neige tombe, on se dépêche de la salir. Une photo en bordure de l'autoroute 40 saura nous en convaincre.
Neige après être tombée:
Neige quelques heures plus tard:
Albédo: rapport de l'énergie solaire réfléchie par une surface sur l'énergie solaire incidente.
On peut dire que l'albédo de la neige de ville est moins grand que celui de la neige des champs (un albédo de 0 c'est noir, un albédo de 1 c'est comme un miroir). Dites cette phrase-là, en ayant l'air sûr de votre affaire, à votre prochain dîner au bureau. Vous allez avoir du succès.
Qu'est-ce que ça implique dans la vie de tous les jours? À se dire que le printemps va arriver plus tôt en ville qu'à la campagne, la neige fondant plus vite ici parce que l'énergie du soleil est absorbée plus rapidement par un corps sombre (la neige salle) que par un corps blanc (la neige propre).
Or la neige, les eskimos le savent depuis longtemps, c'est un excellent isolant. Elle empêche la belle énergie du soleil de pénétrer dans le sol pour ensuite réchauffer l'air de la couche limite (de la surface jusqu'à 1 km d'altitude, à peu près). Une fois débarrassé de la neige, notre beau sol urbain peut accumuler la chaleur et la diffuser dans l'air pendant l'après-midi.
Une fois qu'il n'y aura plus de neige, ça va être le signal pour les terrasses en après-midi sur St-Denis. Je rêve de cette journée.
Le soleil va gagner
Pour ceux qui se sont promenés sur les trottoirs hier, le 23 mars 2008, on a pu voir que la neige fondait et formait de belles coulisses d'eau qui descendent dans la rue.
Or, si on consulte le site web d'Environnement Canada, on voit que la température maximale à Montréal pour cette journée est de -5,3°C.
Comment se fait-il que la neige fond à -5,3°C ? Vous l'aurez deviné, c'est le soleil du mois de mars. L'énergie s'accumule à la surface (neige et béton dans notre cas) et fait monter la température de celle-ci au-dessus de 0°C, même si l'air qui l'environne est plus froid. Oui, la surface finit par réchauffer l'air. C'est la fabrique des saisons.
Si on regarde l'intensité maximale du soleil de mars par rapport à celui de janvier, on constate que le soleil est presque 2 fois plus fort en mars (intensité maximale de 405 Watt/m² par rapport à 773).
De plus, le soleil est présent pendant 12 heures 20 minutes le 23 mars, par rapport à 9 heures 4 minutes à la mi-janvier.
Si on se projette dans l'avenir, le soleil du solstice d'été nous donnera un maximum de 1013 Watt/m² et sera présent pendant 15 heures 41 minutes.
Ça veut juste dire une chose, le soleil va finir par gagner!
Je suis plus capable de faire des billets sur l'hiver.
Les images du premier lustre de ptaff.ca
C'était au Tap Room, jeudi soir le 24 janvier 2008.
On pourrait croire que ptaff.ca ne rassemble que des jeunes hommes…
Mais les dames sont venues à la rescousse!
ptaff.ca, 5 ans de fierté.