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Les 90 ans de l'Armistice à l'ONF

Demain, le 11 novembre 2008, sera le 90ème anniversaire de l'Armistice.

Pour souligner cet anniversaire, appelé jour du Souvenir au Canada, l'ONF propose d'écouter en version intégrale, seulement cette journée-là, le film de Claude Guilmain, Entre les lignes.

Voici une « Capsule documentaire relatant le parcours de deux combattants de la Grande Guerre. Enrôlé volontairement ou mobilisé par la patrie, le soldat est celui qui subit le plus durement la douleur physique et morale de la guerre dans les tranchées. Ce court film nous raconte l'histoire de deux d'entre eux

9 minutes pour commémorer le sacrifice de plus de 100 000 canadiens morts au front au cours des Première et Seconde Guerre mondiale:

Et pour ceux qui se demandent pourquoi porter un coqueliquot pour le 11 novembre, vous avez la réponse dans vos poches, sur le texte que se trouve sur le billet de banque canadien de 10 dollars.

Urler.tv, cinquième épisode

Mercredi 5 novembre 2008, lancement du cinquième épisode d'urler.tv ayant pour thème couleurs. Je mentionne au passage que les épisodes s'améliorent… d'épisode en épisode!

Comme d'habitude, mes agents ont sondé les milliers de personnes présentent au Laïka pour déterminer quelles avaient été leurs vidéos préférées.

Sans plus attendre, les résultats:

En première place, Intro de Guillaume Marin-Lafond:

En deuxième place, Groupe d'entraide pour les roux, un reportage de Marie-Claude Beaucage:

En troisième place, La couleur du… de François-Xavier St-Georges et Simon H:

Mes contributions pour cet épisode.

Le lolo, une satire d'un vidéo de la SAQ conçue avec Bruno B et Iphigénie Marcoux-Fortier:

La thérapie de la couleur, fait en collaboration avec Véro-B:

Tombe, une idée originale de Bruno B assemblée par Iphigénie Marcoux-Fortier:

Super Barack

Pour en finir avec les archives en ligne de Radio-Canada

Logo de Radio-Canada internet, derrière les barreaux

Lorsque j'écris à propos de diffusion de connaissance ou de beauté technologique, j'ai toujours l'impulsion d'ajouter une remarque cynique poignardant la cécité des gestionnaires des archives en ligne de Radio-Canada. À chaque fois. Je me retiens, mais j'aimerais bien me débarrasser de cette manie. Je rédige donc ce billet afin d'en faire une catharsis.

Qu'est-ce qui est frustrant à propos des archives en ligne de Radio-Canada?

Tout simplement qu'il m'est impossible de les écouter ou de les visualiser. Pour moi, c'est comme s'il n'y en avait pas.

Lorsque je veux vraiment écouter une émission sur le site web de la SRC (lorsqu'il était question d'urler.tv par exemple), je dois me rendre chez un ami qui a un système d'exploitation propriétaire. Ça me fait penser à l'époque de l'avénement des premières télévisions, tout le voisinage allait chez le plus proche voisin qui en possédait une, s'asseyait en cercle dans le salon et écoutait l'émission du soir.

Je ne suis pas le premier, et sûrement pas le dernier, à me plaindre de cet état de fait:

Qu'ai-je donc de si spécial pour que je ne puisse pas consulter les archives en ligne de Radio-Canada?

J'utilise GNU/Linux comme système d'exploitation et Radio-Canada diffuse ses archives dans le format Windows Media, format qui n'est lisible directement que sur les systèmes d'exploitation Windows (propriétaire du format) et Mac. On pourrait juger que, si je tiens à demeurer marginal en utilisant ce système d'exploitation, je n'ai qu'à subir les conséquences de mes choix. La marginalité à laquelle j'appartiens est environ de la même dimension que celle utilisant des Mac, c'est-à-dire entre 4% et 5% des utilisateurs.

Pourtant, il semble qu'il existe des solutions:

Toutes ces solutions demandent un niveau d'expertise beaucoup trop élevé de la chose informatique pour les installer et les utiliser. De toute facon, aucune d'entre elles n'a fonctionné pour moi. Il est impensable qu'un site web de l'ampleur et de l'importance de Radio-Canada exige ces connaissances et cette expertise pour un exercice que tant d'autres ont réussi sans ces acrobaties logicielles.

Pourquoi les services internet de Radio-Canada ont-ils choisi ce format?

Réponse de Marie Tétrault,
Chef des communications, Nouveaux Médias
Radio-Canada

Dans le but doffrir une expérience audio-vidéo plus enrichissante et optimale, Radio-Canada a fait des choix technologiques accessibles au plus grand nombre dinternautes canadiens. Par ailleurs, concernant l'utilisation de Windows Media Player sur le site Internet de Radio-Canada, nous avons choisi le format de diffusion vidéo qui est le plus largement répandu afin d'atteindre le plus large public possible.

Réponse de Stéphane Bousquet
Chef de secteur Internet,
Radio française de la Société Radio-Canada

L'équipe des nouveau médias de Radio-Canada est en état de veille constant et effectue continuellement de la R&D pour évaluer les technologies de diffusion d'avenir qui soient à la fois accessibles au grand public, et économiques pour le diffuseur qui, faut-il le rappeler, est financé par les contribuables canadiens.

Notre adoption de la technologie Windows Media est d'abord et avant tout due à des impératifs économiques. Alors qu'il nous coûte une petite fortune de diffuser en RealAudio, la technologie Windows Media nous est offerte gratuitement tout en ayant une qualité sonore équivalente au RealAudio.

Ça semble vrai tout ça, non?

Sur un échantillon de 16 diffuseurs publics diffusant sur internet, Radio-Canada fait parti du club sélect, avec France 2, des diffuseurs publics dont il est impossible d'écouter les archives en lignes sous GNU/Linux (source: blogue.jauneorange.com). Si les 14 diffuseurs sont en mesure de rendre leur contenu accessible pour tout le monde, comment excuser le fait que la SRC ne soit pas capable? Même CBC y réussi!


Saisie d’écran du site de la CBC où on voit un extrait vidéo

Saisie d'écran sur le site de CBC sur une station GNU/Linux. Il est possible de visualiser des vidéos.

La réponse de Marie Tétrault ne tient donc pas la route. La SRC n'atteint pas le plus large public possible. Si c'était le cas, ce billet-là n'aurait pas sa raison d'être.

Quant à la perception du rôle de Radio-Canada par l'équipe des nouveaux médias de la SRC, j'attire votre attention sur la perception totalement erronée qui émane d'un membre de cette équipe, Marie-Hélaine Laurence, sur les formats de diffusion, la propriété intellectuelle et les formats libres:

En réponse à votre question, nous n'utilisons pas les formats du domaine publique car nous nous devons de protéger la propriété intellectuelle de nos contenus. Par définition, les logiciels « open source » permettent aux gens d'accéder aux fonctions internes du lecteur et de faire ce qu'ils veulent avec les données qui s'y trouvent.

Vous pouvez consulter la réponse de Jean-François Fortin si vous ne comprenez pas jusqu'à quel point la madame est au grand large de la compréhension.

Finalement, un petit mot sur la gratuité du format Windows Media. Il est peut-être gratuit d'encoder des fichiers dans ce format, mais la pérennité des documents, sans parler de leur accessibilité, a été gravement négligée. Deux qualités qui sont au coeur même de la mission de Radio-Canada.

Dans un futur pas trop lointain, le gouvernement du Canada adoptera des principes qui devront être respectés pour tous les formats des documents de la Couronne. Ceci implique les sociétés d'état, dont Radio-Canada. Il serait plus que surprenant que le format propriétaire Window Media rencontre ces principes.

Que devra faire Radio-Canada ce jour-là? Elle devra réencoder toutes ses archives numériques dans un autre format. Et, lorsque la SRC devra mettre ces ressources pour ce travail, pour cette raison ou pour une autre, le concept de gratuité dont il était question ne s'appliquera plus tout à fait.

La gravité pour tomber dans un trou est toujours gratuite. Les moyens pour s'en sortir par la suite, c'est une autre paire de manches.

Ça va mieux là?

Un peu. Ça fait du bien en tout cas.

Publicité en République démocratique du Congo

Drapeau de la République démocratique du Congo

Ce billet est le cinquième d'un collaborateur de ptaff.ca qui était (il est revenu!) en République démocratique du Congo. Le lecteur pourra retrouver l'ensemble de cette série en consultant les billets portant l'étiquette congo.

Billet dédié aux affiches publicitaires en République démocratique du Congo. Vous pouvez cliquer sur l'image pour la visualiser en plus haute définition.

Western Union: Il m’envoie tout son amour
Western Union: Il m'envoie tout son amour
L’Anglais
L'Anglais
L’Adoration
L’Adoration
Zimto, grande maison d’achat de diamant
Zimto, grande maison d’achat de diamant
Loulou, Christ is Rich
Loulou, Christ is Rich
Pacifique Diamond Company. Spécialiste en grosse pierres.
Pacifique Diamond Company. Spécialiste en grosse pierres.
Afrique du Sud, force de frappe. Maison d’achat de diamant.
Afrique du Sud, force de frappe. Maison d’achat de diamant
Galerie du rond point, Maison D’achat de Diamant
Galerie du rond point, Maison D’achat de Diamant
Ne touchez pas pour éviter les accidents. Kosimba tempoya kobanga makama.
Ne touchez pas pour éviter les accidents. Kosimba tempoya kobanga makama
Jamais plus cela en R. D Congo
Jamais plus cela en R. D Congo

Blogues, Facebook, Twitter et tout ça

Livre au-dessus de l’oiseau bleu de Twitter

Paul Boutin nous annonce sur Wired que ça y est, les blogues sont morts. Il nous recommande de s'exprimer nous-même («expressing yourself») sur Flickr, Facebook ou Twitter.

La métrique utilisée pour en arriver à cette conclusion est simple: la position de votre publication dans une recherche sur google à l'aide des mots-clefs qui représentent votre article (billet, Twit?). Comme les grands sujets sont la plupart du temps déjà traités par des publications qui ont un PageRank plus élevé (wikipédia, blogues corporatifs), il est difficile de se tailler une place dans les premiers résultats d'une requête dans Google.

La solution proposée pour résoudre ce problème est de verser dans le volume et, donc, de raccourcir la taille du contenu proposé. C'est l'équivalent des canaux d'information en continue (RDI, LCN, CNN), mais sur le web. Comme il prend un certain temps pour réfléchir, avoir des idées et publier un bon texte, la compétition a le temps de faire la même chose. Ce qui fait que, pour se démarquer, il faut avoir de bonnes idées ou encore de grands moyens. La beauté du Twit, de Facebook et des informations en continues, c'est qu'il est aisé d'être prolifique et rapide puisque le contenu des messages est réduit à sa plus simple expression.

Le risque, c'est que qui parle beaucoup pense peu. Dans le cas des réseaux d'information en continue, plus d'images, moins d'idées.

Je ne nie pas que ces formats peuvent convenir à certains types de messages. Un paragraphe par exemple est suffisant pour les annonces classées. Le lecteur du 24 heures pourra par contre convenir que ce format n'est peut-être pas l'idéal pour expliquer la situation géopolitique mondiale tel que le conflit israélo-palestinien.

Les victimes de la mode du web, comme Paul Boutin, ont la propension à ordonner les technologies utilisées sur internet, plutôt que de regarder à quel type de communication ils conviennent. Ces plateformes ont sûrement leur utilité, je n'en doute pas, mais elles ne sauraient remplacer la solidité d'un texte bien bâti et articulé, même s'il doit être plus long à lire qu'un Twit (140 caractères maximum).

S'il y avait un Kasimir Malevitch des temps modernes, il inventerait la version numérique du Carré blanc sur fond blanc: un système de communication où la quantité maximale d'information que l'on peut échanger est d'un octet. Nous saurions à ce moment que nous avons atteint un point de non retour.

Carré blanc sur fond blanc

Télécharger les données de l'almanach d'Environnement Canada

Ce billet explique la marche à suivre pour télécharger toutes les observations climatiques pour une station à partir du site web d'Environnement Canada.

Mise à jour (2014-04-16): Les URL et les informations ont été mises à jour pour refléter les changements du site web d'Environnement Canada.

Sur le site web d'Environnement Canada, se trouve une page qui se nomme Archives nationales d'information et de données climatologiques. Pour y arriver, il suffit de cliquer sur le mot Statistiques dans la colonne de gauche sur la page web des prévisions météorologiques d'Environnement Canada.

Saisie d’écran de la page d’Environnement Canada avec une flèche rouge qui pointe vers le mot “Statistiques” dans la colonne de gauche

Cette section donne un accès direct aux archives des observations des stations météorologique d'Environnement Canada. Les saisies de données d'une station météorologique sont habituellement horaire, c'est-à-dire à toutes les heures. Il y a 635 stations météorologiques qui sont accessibles dans cette base de données.

Certes, il est possible d'aller visualiser directement sur le site web les données pour une station. Par exemple, les observations de la station Yellowknife pour la journée du 21 octobre 2008.

Il est même possible de visualiser un graphique, en cliquant sur l'icône au haut de la colonne, pour son élément du temps préféré. La température en degré Celsius pour la station de Yellowknife pour le 21 octobre 2008 par exemple:

On remarquera que les accents sont mals rendus dans le nom de l'axe vertical ainsi que dans le titre du graphique, mais on ne saurait leur en tenir rigueur, l'effort est déjà fort louable et les anglais n'y voient que du feu. Que celui qui n'a jamais eu des problèmes de conversion avec les accents lance la première pierre.

Il est bien sûr possible de prendre ces données et d'en faire un petit graphique maison, bien libellé, qui pourrait nous servir dans une éventuelle publication. C'est ce que j'avais fait, avec l'aide de gnumeric, pour le billet Pourquoi cette passion de la météorologie chez les Québécois?.

Pour un travail assez concis dans le temps et dans l'espace, il est donc aisé et simple de se servir de la page web pour arriver à ses fins.

Par contre, pour obtenir toutes les observations pour une station, le quidam devra cliquer pour chacun des 12 mois de l'année et ce pour chacune des années d'existence de la station. La station de Yellowknife existant depuis 1953, ça donnerait pas moins de 660 clics. C'est long.

Là où ça devient vraiment intéressant c'est que lorsque l'on regarde au bas de la page, on aperçoit qu'il est possible de télécharger les données pour tout le mois d'octobre 2008 dans un seul fichier, que ce soit en format CSV ou XML. Il est même possible, tenez vous bien, de télécharger toutes les données de la station depuis que celle-ci existe!

Ces données peuvent être grandement utiles pour toute personne s'intéressant au climat. Par exemple, pour l'étude sur la fréquence des événements météorologiques précurseurs des nids-de-poule, j'avais utilisé toutes les données d'observation disponibles pour 7 stations météorologiques canadiennes en les téléchargeant sur le web.

Comment faire pour télécharger toutes les données d'une station? Rien de plus simple. Dans ce combat, comme dans beaucoup d'autres, l'utilitaire wget est votre ami. La ligne de commande suivante s'applique sur les systèmes d'exploitation GNU/Linux, les amis sous Windows pourront passer par Cygwin pour effectuer le même travail avec cette ligne de commande.

Voici la ligne de commande qui vous permettra de télécharger toutes les observations horaires pour la station de Yellowknife, de 1953 à aujourd'hui:

for annee in `seq 1953 2008`;do for mois in `seq 1 12`;do wget --content-disposition "http://climat.meteo.gc.ca/climateData/bulkdata_f.html?format=csv&stationID=1706&Year=${annee}&Month=${mois}&Day=14&timeframe=1&submit=++T%C3%A9l%C3%A9charger+%0D%0Ades+donn%C3%A9es" ;done;done


* format= [csv|xml]: pour le format de sortie
* timeframe=1 : pour les données horaires
* timeframe=2 : pour les données quotidiennes
* timeframe=3 : pour les données mensuelles
* day=*: la valeur de la variable "day" n'est pas utilisée et peut-être une valeur arbitraire

Cette commande ira chercher pour vous toutes les données d'observations horaire en format CSV pour la station de Yellowknife. Pour une autre station, il suffit de changer la valeur de la variable StationID. Pour avoir les données en format XML, il suffit de changer la valeur de csv par xml dans l'URL. Pour les données en anglais, changer ++T%C3%A9l%C3%A9charger+%0D%0Ades+donn%C3%A9es pour Download+Data, de même que _f par _e dans l'hyperlien.

Bon téléchargement!

Les publications universitaires

Un commentaire a été ajouté, il y a quelques jours, au billet Au bout du pétrole de Normand Mousseau. Sur ce commentaire, il y avait un hyperlien. En suivant ce lien, qui mène vers une entrevue de Normand Mousseau, j'ai découvert le site web Les publications universitaires.

Ce site est celui d'une émission de radio de CHOQ.FM, la radio de l'UQAM, émission qui effectue des entrevues avec des auteurs universitaires québécois ayant publié un livre récemment.

Si je prends de votre temps comme ça pour vous parler de ce site, c'est qu'il a un ensemble de qualités qui me sont chères:

  • CHOQ.FM est une radio étudiante, elle dispose probablement de moyens modestes pour produire cette émission;
  • L'émission sert à valoriser la science et le savoir qui existent déjà;
  • Les invités sont des Québécois, c'est donc notre propre savoir qui est valorisé;
  • Les fichiers des entrevues sont disponibles en format mp3, téléchargeables directement et sans niaisage.

Grâce à eux, j'ai passé une belle heure en compagnie d'Yves Gingras, qui m'a entretenu de sociologie des sciences pendant que j'étais couché sur le sofa. Du bonheur binaire.

Le site dispose aussi d'une page consacrée aux archives de l'émission, page sur laquelle on retrouve un court résumé de chaque émission ainsi qu'un lien vers le fichier audio de l'entrevue. Si vous êtes du genre à suivre le présent blogue, je suis convaincu que vous y trouverez un sujet qui vous intéresse.

Initiative de recherche et de technologie chimique, biologique, radionucléaire et explosive

Créée en 2002, l'Initiative de recherche et de technologie chimique, biologique, radionucléaire et explosive ou IRCT, a été la réponse du gouvernement du Canada aux attaques du 11 septembre 2001.

Une vidéo sur le site sciences.gc.ca présente ce qu'est l'IRTC. SRAS, attaque chimique ou nucléaire jusqu'aux graines de ricin (j'en avais fait poussé un sur mon balcon en 2004!), l'IRTC s'occupe de tout. Le ton du narrateur et surtout le nombre de fois où le mot "terroristes", ou un de ses dérivés, est prononcé est réprensatif de cette époque où la psychose était à son paroxysme.

À conserver dans ses archives comme exemple de l'ambiance qui régnait en ce début de XXIe siècle.

Implication des scientifiques dans les processus de décision: les présentations

Au début de l'année, j'avais discuté de la session que j'allais tenir, aidé de Simon Hobeila, conseiller en éthique de la recherche à l'Université de Montréal, ainsi que Jacques Descurieux, conseiller national en communications à Environnement Canada, pour tenir une session ayant pour titre l'Implication des scientifiques dans les processus de décision au congrès 2008 de la Société canadienne de météorologie et d'océanographie.

Eh bien voilà, la session s'est tenue à la fin mai à Kelowna en Colombie-Britannique. Et comme, vous le savez, la pérennité est pour moi un sujet important, nous avons filmé chaque présentateur, recueilli les fichiers des présentations et fait signer des licences Creative Commons BY afin de retirer le maximum de cette manifestation.

Vous pouvez trouver le tout sur la page de ptaff.ca consacrée à cette session.

Pour vous donner un avant-goût, je vous suggère d'écouter la présentation de Charles Lin qui nous parle du passé, du présent et du futur du Groupe intergouvernemental sur l'évolution climatique (GIEC) sur lequel il a siégé. On y apprend plein de détails intéressants, notamment comment se déroulait les réunions lorsqu'il fallait arriver à un consensus et que, bien sûr, le temps venait à manquer. Vous pouvez aussi télécharger la présentation qui accompagne le film.

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