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L'inaptitude humaine à prévenir

Notre premier ministre Stephen Harper parle d'environnement.

Un petite citation, bilinguisée par moi-même, qui me semble justifier les agissements du présent gouvernement fédéral.

Cette inaptitude de l'homme à prévoir – ou à prévenir – les conséquences à long terme est peut-être inhérente à notre espèce, modelée par les millions d'années où nous vivions au jour le jour par la chasse et la cueillette. Il se peut aussi que ce ne soit qu'un mélange d'inertie, d'avarice et de sottise encouragés par la structure de la pyramide sociale. La concentration du pouvoir au sommet des sociétés de grande envergure incite l'élite au statu quo; ils continuent à prospérer pendant les temps sombres, bien après que l'environnement et la population en général aient commencé à souffrir.

This human inability to foresee – or to watch out – long range consequences may be inherent to our kind, shaped by the millions of years when we lived from hand to mouth by hunting and gathering. It may also be little more than a mix of inertia, greed and foolishness encouraged by the shape of the social pyramid. The concentration of power at the top of large-scaled societies gives the elite a vast interest in the status quo; they continue to prosper in darkening times long after the environment and general populace begin to suffer.

Source: Ronald Wright, A Short History of Progress ,Toronto: Anansi, 2004, ISBN 0-88784-706-4, pp. 108-019

Mon poinsettia et moi

Je n'ai pas jetté mon poinsettia, plante officielle du temps des fêtes, au même moment que le sapin de Noël l'an dernier. Je l'ai laissé parmi les autres plantes. Je voulais voir ce qui allait lui arriver.

Mon poinsettia

Surprise, mon poinsettia a passé à travers et a continué à fixer du carbone tout au long de l'année. Au début décembre, il commençait même à reprendre de la vigueur et m'a offert quelque feuilles rouges.

Il est moins beau que ceux vendus dans les épiceries en ce moment, c'est certain. Mais il n'y a eu aucun transport d'impliqué pour amener mon poinsettia chez moi cette année. Pourquoi consommer une plante à chaque année lorsque je peux n'en utiliser qu'une seule? Ai-je à ce point besoin de cet espace autour des autres plantes?

Ça ne fera plus tellement temps des fêtes s'il (elle?) est là à l'année par contre. J'ai remedié à ça en lui enlevant sont cache-pot vert-rouge au mois de janvier. Non mais, j'en ai-tu de l'imagination rien qu'un peu?

Cher poinsettia, ça fait 1 an que nous avons une relation et je voudrais souligner que je t'apprécie toute l'année, même si je ne te regarde que vers la fin décembre.

Mise à jour (23 janvier 2008): J'ai été obligé de jeter mon poinsettia. Il y avait plein de mouches minuscules qui nichaient dessus. Je vais en acquérir un autre en décembre prochain faut croire.

De l'eau embouteillée en France, vendue au Québec

J'attendais un ami sur le bord de la rue hier et, le party de bureau de la veille me causant une certaine déshydratation, je décidais d'aller m'acheter une bouteille d'eau au dépanneur juste à côté.

Le dîner de mon party de bureau avait l'environnement comme thématique. Une idée géniale avait germé dans l'esprit des organisateurs: acheter tous les ingrédients du repas dans un rayon de 500 km autour de Montréal. Il y a un mot pour ça: localvore. À part quelques exceptions, il est impossible d'avoir des patates du Québec après la mi-octobre, la mission a été accomplie. Le repas était excellent!

C'est donc avec cette expérience toute récente que je me retrouve au dépanneur à magasiner une bouteille d'eau. Je prends la première du bord, celle-là plus en évidence, et je regarde d'où provient l'eau de la bouteille. Stupeur. Elle vient de France.

Evian, Eau de Source Naturelle Des Alpes Françaises

Arrêtons-nous un instant pour mettre en perspective cette découverte. Il y a une compagnie qui, en France, embouteille de l'eau, la met dans un camion, puis dans un bateau, puis dans un camion et vient la vendre… chez nous! Ils ont le front de venir nous vendre de l'eau française à nous, royaume de l'eau douce sur la planète! Et ça marche! Il y a vraiment quelque chose que je ne saisis pas.

Cette aberration me met hors de moi pour plusieurs raisons, chacune étant suffisante. Niveau environnemental: l'eau embouteillée en France est transportée sur plus de 5000 km pour être vendue au dépanneur du coin à Montréal. Niveau économique: comment se fait-il que l'eau embouteillée en France puisse être compétitive avec celle que nous avons ici? Ma fibre nationale résonne: comment se fait-il que l'on soit obligé de prendre notre eau douce en France, ou de n'importe quel autre pays en fait? Sommes-nous pauvres en eau douce à ce point? L'image que j'ai du Québec n'est-elle pas celle d'un pays de lacs et de rivières?

Selon l'Atlas du Canada, « les cours d'eau canadiens déversent près de 9 % des ressources en eau renouvelables de la planète ». Le Québec possède 20% de cette eau douce. Environ 1% de l'eau douce de la planète est sur le territoire du Québec et nous représentons 0,1 % de la population mondiale.

Comment se fait-il, en considérant ces chiffres, que l'on puisse acheter de l'eau douce ayant traversé un océan avant de se rendre sur nos tablettes? Comment se fait-il que nous achetions ces produits? Je ne vois qu'une réponse possible: nous ignorons d'où nous vient cette eau, ou plutôt nous ne pensons pas aux considérations qu'implique la consommation de cette eau.

Ce laxisme sur l'importance de nos choix lors de l'achat de nos produits n'est pas sans conséquence. L'exploitation myope des ressources naturelles a un coût. Ce coût commence globalement à se faire sentir, et très sérieusement, au niveau environnemental, mais la prise de conscience n'est pas encore suffisamment forte pour avoir un effet marqué sur nos habitudes de vie.

Le jour où la possession d'un VUS sera considérée comme une honte, que « plus gros » ne sera plus synonyme de richesse, mais bien de vulgarité, que les marques de commerce, comme Evian, devront abdiquer devant la logique, ce jour-là, oui, le monde aura changé. Espérons seulement que ce ne soit pas trop tard.

Note: l'équipe de ptaff.ca s'abreuve avec l'eau du St-Laurent, le fleuve aux grandes eaux, et elle en est fière.

Eau du St-Laurent dans un verre du Real Villeray Ultimate Club

L'approche balancée du gouvernement du Canada

La position du gouvernement du Canada concernant le logiciel libre par rapport au logiciel propriétaire est la suivante:

En juin 2004, le GdC a annoncé une nouvelle position concernant les logiciels libres. Elle se base sur une approche équilibrée afin de s'assurer que la politique et les lignes directrices gouvernementales ne favorisent pas un modèle de gestion logicielle plus qu'un autre (logiciels libres vs commerciaux vs code sur mesure).

Note: Dans la version anglaise de la page, on parle de balanced approach ce qui a été traduit par approche équilibrée.

La position du gouvernement du Canada concernant l'environnement par rapport à l'économie est la suivante:

"We are promoting a balanced international approach to emissions reduction that engages all major emitters while respecting the unique characteristics of their national economies."

Déclaration de Stephen Harper au sommet des Nations-Unis sur les changements climatique.

Source: The Canadian Press

L'introduction du Cadre de réglementation sur les émissions atmosphériques stipule que

Le plan représente une approche équilibrée, une approche qui offre le temps et les outils nécessaires pour parvenir à des améliorations environnementales réelles et tangibles de manière responsable sur le plan économique.

Dans les 2 cas, le gouvernement du Canada choisit une approche dite balancée.

Mais, cette approche soulève des questions:
*Qui possèdent déjà les lobbyes et les contacts avec les fonctionnaires?
*Quelle option a le plus de financement pour faire valoir son point de vue?
*Quel concept est privilégié par l'inertie?

Comment avoir une approche balancée s'il y a initialement un déséquilibre?

Le péage, un passage obligé

Au congrès mondial de la route au mois de septembre dernier (2007) à Paris, le ministre des transports des Pays-Bas, Camiel Eurlings, est venu parler du péage qu'ils allaient implémenter dans leur pays, après 20 ans de résistance de la population.

Le péage néerlandais va charger au nombre de kilomètres parcourus, avoir des tarifs différents en fonction de l'heure à laquelle se fait le parcours, ceux qui circulent avec une grosse voiture vont payer un tarif plus élevé.

Le péage est un passage obligé, non pas pour privatiser les autoroutes comme le prône l'idéoliquement neutre Institut économique de Montréal, mais bien pour faire en sorte que les gens changent leurs habitudes d'utilisation des transports.

C'est bien connu, si on fesse là où ça fait mal, et le portefeuille est un endroit très sensible, les gens commencent à réfléchir et à changer leur comportement.

Cependant, note le ministre des transports Néerlandais, il faut que ce processus se fasse dans la plus grande transparence, exit le secteur privé, car pour que la population soit partie prenante, il faut qu'elle comprenne que le but du péage n'est pas de faire des revenues, mais bien de faire diminuer le trafic.

Londres et Stockholm ont réussi avec succès cette implémentation. La technologie existe et a prouvé sont efficacité. D'autres pays se dirige vers cette voie. Ma foi, je pense quasiment qu'on est capable nous autre itout.

Économiser ou produire un kilowatt-heure

Suite à mon voyage à la Baie James, je me suis intéressé à la Paix des Braves. J'ai écouté un documentaire, produit par Jean Fugazza, portant ce titre et distribué par Zone3.

Voici un extrait d'une entrevue de Jacques Parizeau qui nous explique qu'il avait demandé à Hydro-Québec, alors qu'il était premier ministre du Québec et dans le cadre du projet Grande-Baleine, s'il était plus cher de produire ou d'économiser un kilowatt-heure.

Estimez votre consommation d'air

Dans l'optique de l'empreinte écologique, Lewis Poulin a fait une publication qui permet de calculer votre consommation d'air en utilisant comme métrique le volume d'air que respire l'être humain moyen dans une journée.

ptaff.ca est fier d'héberger cette publication ainsi que l'engin permettant de calculer le volume d'air consommé par une population (pouvant se réduire à une personne, c'est-à-dire vous!).

Bon formulaire!

Introduction sur le réchauffement climatique

J'ai lu relativement beaucoup de livres, textes, billets, et revues qui traitent du réchauffement climatique.

J'ai lu hier un article écrit par Kerry Emmanuel, professeur de météorologie au MIT, qui résume admirablement bien le sujet. Kerry Emmanuel couvre les différents angles de la problématique:

  • Historique de la prise de conscience du réchauffement climatique
  • Phénomènes physiques impliqués
  • Limitation des méthodes de simulation
  • Contribution de l'humain dans le réchauffement
  • Conséquences du réchauffement
  • La science, la politique et le traitement médiatique

Cet article est quand même assez long, une quinzaine de pages, mais il s'agit sans nul doute d'un incontournable pour quiconque s'intéresse à la question. Il s'agit d'un chef d'oeuvre de vulgarisation.

Petits bémols: l'article est en anglais et n'utilise que des degrés Fahrenheit.

L'article: Phaeton’s Reins

Billets de HDLC traitant plus en profondeur de sujets abordés dans l'article:

Le refroidissement global de la stratosphère

Ce que l'on nomme le réchauffement global ne touche que la couche de l'atmosphère la plus près de la Terre. Cette couche, d'une épaisseur variant entre 8 et 14 km selon la saison et la latitude, se nomme la troposphère.

Si la troposphère se réchauffe, la théorie veut que la couche directement au-dessus, la stratosphère, se refroidisse. Toutes les observations satellites de la température de l'air confirment le refroidissement de la stratosphère.

Conséquences du refroidissement de la stratosphère

Diminution de la couche d'ozone

La stratosphère est surtout connue à cause de la fameuse couche d'ozone, plus précisément du trou dans cette couche. C'est en effet à cet endroit que l'on trouve la majorité de l'ozone de l'atmosphère terrestre. Cette couche d'ozone fait office de filtre pour les rayons ultra-violets provenant du Soleil. La diminution de cette couche, constatée à la fin des années 70, était causée par une famille de gaz créé par l'homme et n'existant pas dans la nature : les chlorofluorocarbones ou CFC. Les scientifiques ayant constaté le lien entre ces gaz et la destruction de la couche d'ozone ont réussi à suffisamment conscientiser les gouvernements pour qu'en 1987 soit signé le Protocole de Montréal règlementant leur usage. Ce fut d'ailleurs un franc succès.


Décomposition de l'ozone dans la stratosphère

La couche d'ozone de la stratosphère se maintient grâce à des réactions chimiques plus ou moins complexes ayant lieu à cet endroit. Or, si la température à laquelle ces réactions chimiques ont lieu change, l'épaisseur de la couche d'ozone va varier elle aussi. Et plus il fait froid, plus elle diminue.

Réactions chimiques à l'origine de l'ozone (O3) stratosphérique:

O2 + rayonnement solaire -> O + O
O + O2 -> O3

Une première conséquence de ce refroidissement sera un amincissement de la couche d'ozone, non plus par des gaz la détruisant, mais bien par un débalancement de l'équilibre chimique étant à sa source.

Augmentation de la violence des phénomènes de convection

Les phénomènes de convection sont des phénomènes ayant lieu dans la troposphère amenant un brassage vertical rapide de l'air. Les orages et les ouragans en sont d'excellents représentants. L'air est chauffé à la surface de la Terre et monte ensuite verticalement. Cet air chaud monte jusqu'à la tropopause, nom de la zone limitant la troposphère et la stratosphère. Elle ne monte pas plus haut parce que la température de la stratosphère augmente avec l'altitude, à l'inverse de la troposphère. La stratosphère donne lieu à très peu de mouvement vertical d'air, elle est composée de « strates ».


Profil vertical de température dans l'atmosphère.

Puisque la stratosphère se refroidit, elle devient plus dense, plus lourde. En étant plus lourde, elle se déforme moins lorsqu'un phénomène « rebondit » sur elle, réfléchissant plutôt cette énergie vers le bas, dans la troposphère.
On peut dès lors prédire que les phénomènes convectifs (orages et ouragans) vont être, à énergie égale, plus violents si la stratosphère est plus froide.



Une petite analogie peut aider la compréhension de ce phénomène. On n'a qu'à penser à 2 pièces où se trouvent chacune 5 personnes qui discutent. Une des pièces a un plafond en tapis et l'autre a un plafond en ciment. Le niveau de bruit, à conversation égale, est beaucoup plus élevé dans la pièce avec le plafond en ciment puisque la grande majorité du son qui monte est réfléchie vers le bas.

Imaginez maintenant qu'une des pièces est l'atmosphère du temps passé (plafond en tapis) et que l'autre est celle du présent (plafond en ciment). Si l'on fait entrer 3 personnes de plus pour jaser dans la pièce en ciment (augmentation de l'énergie dans la troposphère due au réchauffement climatique), ça va être vraiment plus bruyant que celle avec le tapis.

Donc, pour l'avenir, on peut prévoir dès maintenant un plus grand nombre d'orages et l'augmentation en violence de ceux-ci. On ne s'ennuiera pas.

Références

Stratospheric cooling
http://www.realclimate.org/index.php/archives/2006/11/the-sky-is-falling/
http://www.atmosphere.mpg.de/enid/2__Ozone/-_Cooling_nd.html
http://www.sciencemag.org/cgi/content/full/314/5803/1253
http://en.wikipedia.org/wiki/Ozone_depletion

Centrale de Jiyyeh : attaque à l'arme chimique d'Israël au Liban?

Les 14 et 15 juillet 2006, les Forces de défense d'Israël ont bombardé les réservoirs de la centrale électrique de Jiyyeh au sud du Liban, provoquant ainsi le déversement de 10 à 35 000 tonnes de mazout dans la mer Méditerranée. En comparaison, la tragédie de l'Exxon Valdez en 1989 avait provoqué le déversement de 40 000 tonnes de pétrole brut.

Contrairement à l'Exxon Valdez, le mazout déversé n'est pas du pétrole brut mais du combustible pour une centrale thermique, il contient des substances volatiles et hautement cancérigènes comme le toluène et le benzène.

L'utilisation d'une arme chimique est définie comme « l'utilisation des propriétés toxiques de substances chimiques pour tuer, blesser ou neutraliser ».

Israël étant un pays en état de guerre depuis plus de 50 ans, il est certain qu'il a tous les renseignements concernant l'emplacement des produits toxiques que l'on peut trouver sur son sol et celui des pays voisins. Il a également les renseignements sur le type de réservoirs utilisés pour entreposer ces produits, en plus des effets sur l'environnement et la population qu'aurait un tel déversement des différents produits toxiques.

De plus, tous les pays industrialisés, dont Israël, possèdent ce que l'on nomme des modèles environnementaux. Un modèle environnemental consiste à prendre les prévisions d'un modèle physique (météorologique, océanique, etc.) et de coupler ces données avec un autre modèle (chimique par exemple) afin d'obtenir une prévision d'un différent type.

Par exemple, les pays possèdent ce que l'on nomme des modèles « d'urgences environnementales ». Un sous-groupe de ces modèles sert à prévoir la dispersion des polluants en cas de déversement, que ce soit dans l'atmosphère ou dans un cours d'eau. Les prévisions de ces modèles utilisent, en plus des éléments météorologiques, l'information concernant les effets des polluants et les caractéristiques de la population (démographie, répartition géographique) qui sera exposée. Il est ainsi possible de prévoir assez précisément les conséquences d'un déversement d'un polluant.

Or, il est vraisemblable qu'Israël avait en sa possession, au moment où ce pays a choisi de bombarder les réservoirs de la centrale de Jiyyeh, les renseignements suivant:

  • Le type de carburant (substances toxiques) contenu dans les réservoirs;
  • Le type de réservoir utilisé;
  • Le type d'attaque conventionnel nécessaire pour endommager ces réservoirs;
  • La certitude qu'aucun déploiement ne pourrait être fait dans la région pour contenir le déversement qui s'ensuivrait;
  • Les modèles informatiques nécessaires pour leur permettre de déduire avec une bonne confiance :
    • La direction que prendrait la marée noire dans la mer Méditerranée;
    • La direction que prendraient les émanations qui surviendraient par la suite.
  • Les conséquences sur la santé de la population qui serait exposée aux émanations (notamment Beyrouth à cause de l'effet de brise de mer).

Il est possible qu'Israël ait détruit les réservoirs de Jiyyeh dans un autre but que celui de causer du tort au populations exposées aux polluants, sans parler des dégats environnementaux, mais les autorités Israëliennes étaient certainement au fait des conséquences néfastes à long terme qu'aurait une telle attaque : ils avaient tous les éléments en main.

Ils ont donc, en toute conscience, utilisé un produits, le carburant, qui a des « propriétés toxiques de substances chimiques pour tuer, blesser ou neutraliser ». Il s'agit, ni plus ni moins, d'une attaque à l'arme chimique d'Israël sur le Liban.

Sources:

Mise à jour: Un reportage de la BBC sur la marée noire causée par la destruction des réservoirs de la centrale de Jiyyeh.

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