Ne faites plus d'hyperlien vers Cyberpresse
Cyberpresse, c'est le site web qui regroupe les journaux de Gesca, l'organe de presse de Power Corporation. Les journaux du Québec appartenant à Gesca sont:
- La Presse
- Le Soleil
- La Voix de l'Est
- La Tribune
- Le Nouvelliste
- Le Droit
- Le Quotidien
Selon des chiffres qui sont sujets à débat, Gesca contrôlerait 70% de la presse écrite québécoise.
On peut peut-être se tromper sur le 70%, mais on peut aisément convenir que les journaux de Gesca représentent une portion très importante de ce qui est publiée au Québec et donc des idées qui y sont échangées.
Alors, pourquoi suggérer de ne plus faire d'hyperlien vers cette ressource fantastique?
Réponse: parce qu'ils font disparaître les articles après 5 mois.
Vous écrivez un billet, un article, que sais-je?, et vous désirez faire un hyperlien vers un des articles des nombreux journaux de Gesca? Dites-vous que, 5 mois après la publication de l'article, vous aurez une belle erreur 404 vous indiquant que ce que vous cherchez n'existe plus. Si vous avez une autre source, plus pérenne, je vous suggère fortement de l'utiliser pour vos hyperliens.
Personnellement, je vais me tourner vers Le Devoir pour ce qui concerne le Québec en général. Mais lorsqu'il est question du Saguenay en particulier, j'ai un sérieux problème. Les publications de ma région natale sont toutes deux (le Progrès-dimanche et le Quotidien) une propriété de Gesca. La prochaine fois que j'ai besoin d'une source pour l'actualité du Saguenay, je vais être dans le trouble.
Pourquoi est-ce que Gesca procède de la sorte? C'est le combat des archives en ligne qui est sûrement à l'origine de cette disparition. Le raisonnement est qu'une partie des gens qui veulent avoir accès à ces articles seront prêts à payer pour ce faire. Le hic, c'est que même si une partie paye pour le contenu, il est quand même disparu de la toile. On ne peut plus y faire d'hyperliens et le texte n'est plus indexé par les moteurs de recherche.
Ce qui est curieux, c'est qu'il y a une théorie qui veut que les journaux de Gesca, ou à tout le moins La Presse, soit déficitaire et que Paul Desmarais les utiliserait pour fins de propagande. La disparition des archives en ligne de Gesca est en opposition avec cette philosophie. Soit Gesca ne cherche pas à avoir le maximum de visibilité possible, ce qui correspond à leur agissement, ou bien le grand patron ne comprend pas ce que peut représenter le rayonnement sur la toile.
Y a quelqu'un qui a l'adresse courriel à Paul?